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 bones in the ground so quiet down Δ revolver

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corps éthéré de pureté
Revolver
Revolver
corps éthéré de pureté


Féminin

MESSAGES ▲ : 50
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 02/01/2015
AVATAR ▲ : Link Δ TLOZ
DIT ▲ : La pute
ANECDOTE ▲ : Passionné d'origamis
FICHE RS ▲ : so quiet down


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MessageSujet: bones in the ground so quiet down Δ revolver
bones in the ground so quiet down Δ revolver  RxkgjUaVen 2 Jan - 16:53

REVOLVER
the only difference between past and present is semantics
Informations Générales
APPELLATION Δ On t'appelle Revolver - huit lettres qui roulent sur la langue & cognent contre le palais. Une détonation au fond d'la gorge, puis une balle métaphorique en plein dans ton cortex préfrontal ; Revolver, le peu de souvenirs qu'il te reste. Ce mot rébarbatif doublé d'un poids entre tes doigts trop fins - celui d'la peur qui gronde dans l'bas-ventre qui tambourine dans la cage thoracique celui des années volées par les balles ; Revolver.

ANCIENNE IDENTITE Δ Sur la carte d'identité grisâtre qui n'appartient plus à personne, on lit Михаил Ковалевский, à savoir Mikhail Kovaleski. D'ces noms qu'on écrit difficilement et qu'on s'abstient de prononcer - le même que ton grand-père, abattu au front pendant la grande guerre civile soviétique. D'ces noms qui portent malheur, qu'on se le dise !

SURNOM Δ Eh, la pute ! T'es libre pour quatre heures ? Voilà : la pute. Un blaze aussi irrespectueux que fidèle à ta petite réputation - c'est comme ça qu'on t'connait, t'as fini par t'y faire. Un peu d'publicité en plus, nuancée de scandales & d'préjugés ; juste de quoi attirer les plus mesquins de tes congénères.

ÂGE PHYSIQUE Δ Le dernier anniversaire que tu as été en mesure de fêter comptait dix-neuf bougies précisément. T'auras jamais connu tes vingt-ans ; tout juste majeur, pas encore adulte. Dans l'entre-deux, comme qui dirait - un vestibule de maturité que tu ne quitteras plus.

NATIONALITE Δ Tu écumais les petites ruelles de Kiev, au nord de l'Ukraine - une ville sale, frisant perpétuellement l'implosion ; d'ces capitales où seuls les plus riches d'entre tous s'arrogent le privilège de regarder la misère dans les yeux. On détourne la tête, on s'enferme dans le plus abject des démentis - on s'dit que ça ira. Qu'tout ira mieux.

METIER Δ Après moultes tergiversations avec ta propre conscience, tu as opté pour le titre de prostituée de luxe. Tu as beau n'en avoir que des souvenirs très flous de ton existence mortelle, tu as la certitude absolue que tu as toujours été très bon pour donner du plaisir.

LIEU DE RESIDENCE Δ Tu as élu domicile au cœur même de Libra, douce citadelle de l'Eden, comme une grande majorité de tes semblables. Tu ne l'as par ailleurs jamais quittée depuis.

GROUPE Δ Tu es un sauvé. D'ces quelques élus au grand cœur épargnés par la déesse, généreusement gratifiés d'un aller simple gratuit pour le paradis.

Description Physique
« you force your fire then you falsify your deeds »
Toutes tes connaissances s'accordent volontiers à le répéter : tu as une physionomie que l'on oublie pas. Un mètre soixante-quinze de muscles et de nerfs à vifs, soigneusement entretenus pour plaire à la clientèle - une allure faussement juvénile, entre deux époques, vaguement androgyne. Tu as la peau si pâle qu'elle en devient presque translucide ; à tes poignets fins, on discerne distinctement le réseau de veines bleutées qui s'entremêlement dans un dessin compliqué.  Des cheveux dorés, artistiquement ébouriffés, comme de façon à donner toujours l'impression que tu viens de bondir hors de ton lit - et puis tes yeux, tes yeux. Bleus de ciel d'azur d'océan d'infini ; d'un bleu qui transperce et qui hypnotise, d'un bleu qui marque les esprits, autrement plus profondément que tes vêtements d'un autre âge, coupés à la va-vite par le tailleur le moins cher que tu as été en mesure de trouver.
ANECDOTE
« your methods dot the disconnect from all your creeds »
Ce que peu de gens savent sur ton compte, c'est que tu es terrorisé par les hauteurs ; il suffit de t'obliger à monter sur une table pour te neutraliser définitivement. Quelques centimètres de trop suffisent à te faire piquer une crise d'hystérie monumentale, de quoi faire fuir les plus aguerris de tes admirateurs. De fait, tu es absolument incapable de changer une ampoule défectueuse de tes propres mains - quant à colmater un trou de la toiture, n'en parlons même pas.

description morale
« congratulations on the mess you made of things
on trying to reconstruct the air and all that brings »

T'es d'ces gens que même la mort n'a pas su détruire.
Toujours le sourire aux lèvres et la main tendue ; toujours à t'précipiter au secours de tout un chacun, le pardon facile & la crédulité consternante. Toi, tu crois en l'humanité toute entière, effaçant d'un revers de main ses facettes les plus sordides. T'es prêt à t'jeter dans les bras du premier venu et à jurer une fidélité éternelle au moindre de tes voisins - & avec bonne humeur. Tu es de ces idiots qui accordent une importance désastreuse & surdimensionnée aux détails insignifiants de la vie quotidienne ; tu t'enthousiasmes pour un rien, t'investit de tout cœur dans la plus futile des entreprises. Pourtant, tu n'as rien d'un abruti - tu as juste la sensibilité à fleur de peau et le cœur sur la main, ce qui te conduit souvent à compliquer ta propre vie au bénéfice d'autrui. Par ailleurs, tu es terriblement malchanceux ; si un cambrioleur sévit dans le quartier, c'est forcément ton domicile qui en fera les frais. Tu t'es fait à ces coups du sort depuis longtemps - à quoi bon te lamenter ?  Tu es satisfait du destin qui t'a été octroyé, et c'est avec une philosophie déconcertante que tu t'accroches à l'optimisme qui t'est devenu caractéristique.
histoire d'une vie
« lived lives will will died dies will die »


Les choses auraient pu être fatalement différentes.
Troisième de la fratrie Kovaleski, petit dernier de la famille - un angelot, tout en grimaces et en tours de magie. Un bébé tardif, plus jeune de quinze ans que ses aînés ; dernier sursaut de passion d'un couple fragilisé par les années et par la crise économique. Ta mère avait près de cinquante-quatre ans quand elle a fièrement annoncé à ses proches qu'elle était de nouveau enceinte - ce qui à l'époque ressemblait à un miracle s'est presque instantanément transformé en une malédiction de la pire espèce. Les complications médicales se sont succédé les unes après les autres, de plus en plus inquiétantes - la principale intéressée les ignorait toutes sans exception, répétant à tout un chacun à quel point elle avait de la chance de porter un nouvel enfant. Elle rayonnait de bonheur, à ce qu'on t'a raconté plus tard ; jusqu'au jour où tu es devenu son assassin.

Dans une dernière poussée, puis dans un cri ultime - tu poussais tes premiers hurlements quand les siens s'éteignaient. Né dans le sang, dans la douleur, dans le deuil ; tu n'auras jamais connu l'amour inconditionnel d'un parent. C'est dans les bras de ton père que tu as quitté l'hôpital, dans ses pas que tu as marché pour ne pas t'égarer, puis dans ses draps que tu as appris que tu n'aurais certainement jamais du voir le jour - t'avais dix ans, tout juste, la première fois. Son haleine qui empestait l'alcool à t'en brûler la peau et ses mains calleuses sur ton corps pétrifié ; dix ans, puis onze, puis douze - autant de bouteilles vides sur la table, autant de nuits blanches à attendre qu'il vienne te chercher dans ta chambre. Il pleurait, après ; il pleurait toujours. Appelant d'une voix tremblante le nom d'une femme dont on t'avait répété mille fois que tu étais le portrait craché - Anya, disait-il. Anya. Anya.

Seul à seul, en huit-clos avec l'homme qu'en dépit des circonstances tu ne pouvais t'empêcher d'aimer - s'il avait songé à t'inscrire à l'école, tu n'avais pas souvent l'envie d'y aller, et il n'y accordait pas suffisamment d'intérêt pour t'y contraindre. Tu ne connaissais que très peu tes deux frères, Alekseï et Dimitri ; tu as compris bien vite qu'ils ne remettraient certainement pas les pieds dans la petite villa banale dont vous étiez propriétaires avant l'enterrement de votre géniteur, et tu as cessé de t'intéresser à la question. C'est presque sans quitter la maison que tu as péniblement atteint tes dix-huit ans - au fond, tu attendais certainement que ton père finisse par mourir à son tour, te léguant une fortune suffisante pour te permettre de jouir d'une existence aussi confortable que vaine. Malheureusement, il semblait disposer d'une vitalité extraordinaire pour un vieillard - tu t'es souvent dit que c'est dans son chagrin qu'il puisait la force nécessaire à sa propre survie. Anya. Anya. Puis ses doigts dans tes cheveux sales, ses lèvres sèches contre ta peau ; tu t'étais rendu compte bien vite que plus vite tu le satisfaisais, plus vite il te laisserait tranquille - et c'est avec une docilité écœurante que tu cédais aux plus urgentes de ses injonctions. Anya.

Dix-huit, dix-neuf.
Ce soir-là ; une nuit comme toutes les autres, à t'occuper du mieux que tu le pouvais. Dans la cave. Tu avais passé la journée dans la cave, à disséquer attentivement le passé d'une famille à laquelle tu avais le sentiment d'être étranger - des photos vieillies, quelques dessins au crayon gras, une robe de mariage élimée, puis le revolver. Un Colt luxueux, neuf millimètres ; tu l'avais précautionneusement sorti de la boîte poussiéreuse où une main avisée l'avait caché. Une arme à feu, une vraie, exactement comme dans les films qui passaient tard le vendredi quand t'étais qu'un gamin - à la silhouette effilée, caractéristique. Tu l'avais fait tourner entre tes doigts avec ravissement, à la façon d'un petit garçon qui déballe son cadeau de Noël ; et le coup était parti.

Il avait suffi d'un faux mouvement. Si facile. Si bête.
Le flingue était chargé, et t'avais appuyé sur la détente - bang. T'avais toujours été maladroit, quand on y pense ; toujours à laisser échapper les assiettes, toujours à trébucher dans les escaliers, toujours à te cogner un peu partout. Parfois, dans ses rares accès de lucidité, ton père grognait que tu finirais par te tuer - à sa décharge, tu dois admettre qu'il avait raison. Pauvre gosse, dit-on.

Pauvre gosse.

Et derrière l'écran ?
feat Link 【THE LEGEND OF ZELDA】

PSEUDO - Rhyme.
SEXE - Girl power.
AGE - 17, 31/03 (j'veux le muffin).
BLABLA PERSONNEL - JE SUIS SUPER NULLE AVEC LES FICHES DE PRESENTATION PARDON j'espère que tout va bien j'ai vachement de mal à expliquer ce que j'ai dans la tête fhcdjksw
COMMENT AVEZ-VOUS TROUVÉ BLINDFOLDED - Vodka, Pain et Tequila m'ont obligée.
QUE PENSEZ-VOUS DU FORUM - IL EST JOLI.
DES RECLAMATIONS OU RECOMMANDATIONS ? - fevdchnjkxl
LE MOT DE LA FIN - ... d'un têtard vous êtes sérieux je pourquoi. J'AVAIS UN TRUC A DIRE A L'INSTANT MAIS IL M'EST SORTI DE LA TETE J'SUIS UN ECHEC AHAHA (j'ai une super icone galaxy hipster because of reasons. voilà)

codage par sahara sur blindfolded.forumsrpg.com
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conscience vouée à l'errance
Sahara
Sahara
conscience vouée à l'errance


Féminin

MESSAGES ▲ : 405
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 05/05/2014
AVATAR ▲ : panty ; panty & stocking
DIT ▲ : le canari
ANECDOTE ▲ : elle se garde bien d'avouer qu'elle est une vagabonde, bravo l'honnêteté.
FICHE RS ▲ : i'll worship like a dog at the shrine of your lies

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MessageSujet: Re: bones in the ground so quiet down Δ revolver
bones in the ground so quiet down Δ revolver  RxkgjUaVen 2 Jan - 22:23

image de bienvenue
BIENVENUE SUR LIBRA ••

Ca y est, te voilà validé et prêt à parcourir les grandes plaines de Libra. Tu as désormais accès à l'ensemble du forum et est libre de rp avec le reste des âmes !

N'oublie cependant pas d'aller jeter un coup d'oeil aux bottins pour faire recenser ton personnage notamment.

Et surtout, amuse-toi bien et puisse ton voyage durer ! ♥

OK MAIS CES GENS VOUS VOULEZ MA MORT ? Putain, mais Link déjà et ce caractère et cette histoire i'm melting help. J'adore Revolver donc, j'suis amoureuse de l'histoire en particulier et j'peux pas m'empêcher de haïr son père pour abuser de son propre gosse. Enfin bref, dans tous les cas, c'est absolument great et j'file te donner ton bleu.
Bienvenue sur BF. ♥♥ *balance un muffin*
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bones in the ground so quiet down Δ revolver

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