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 - Rainbow quest [Freyja]

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coeur souillé de noirceur
Stockholm
Stockholm
coeur souillé de noirceur


Féminin

MESSAGES ▲ : 40
DATE D'INSCRIPTION ▲ : 22/03/2015
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MessageSujet: - Rainbow quest [Freyja]
- Rainbow quest [Freyja] RxkgjUaLun 11 Mai - 9:19



- Rainbow quest

Le jour se meurt en embrassant la nuit, dans la fatale étreinte d'un amour interdit, de leur union les étoiles naissent, taggant le firmament de peintures païennes. Au dessus de Rhode se réunissent les dieux de toutes les religions, plus de guerres saintes, uniquement la quiétude du silence contemplant le vide. Ta chaleur se retrouve volée par un poing, des phalanges qui s’écrasent dans l’extase de ton ossature carrée qui se craque et se brise. Ton encéphale s’éventre et vomit tes idées désormais éparses sur les pavés mal alignés de cette ville de campagne.
Le soleil fait luire des rubis de vie qui se perdent dans le chant du vent, s’écrasant dans la délicieuse déliquescence de ton esprit dément. Tes synapses s’embrouillent, s’entremêlent dans l’inextricable méli-mélo des vapeurs spirituellement spiritueuses de ton esprit qui s’élève pour enfanter d’illusoires aventures sur des pages souillées de tes idées biaisées. Les boyaux de ta création se perdent dans une danse macabre mue par l’agitation du type que t’as provoqué, rythmée par les poings et la véhémence des paroles acerbes qui se vomissent de vos lèvres jusqu’aux ébréchures de vos âmes brisées par la violence. C’est toujours la même grossière mascarade qui se répète, de ville en ville, de page en page, le tourniquet dément de ton esprit malade, qui fait des hauts et des bas sur un cheval de bois aux échardes saillantes et sanglantes.
Tes articulations roulent mollement, tes doigts se rejoignent et se crispent dans une mécanique déréglée qui décoche instinctivement une violente caresse trouvant pour seul amant le vide. Erreur de jugement, l’alcool endort tes tourments, te tire vers le bas, écrasant ton corps sur le sol souillé dans un grognement tenant davantage de la lassitude que de la colère. C’est pas assez, c’est jamais assez. Les liqueurs de vie, humeurs et boisson, viennent gorger tes entrailles, engorger ton œsophage dans lequel ta voix s’éteint, ne laissant place qu’à un grognement  maladroit dans lequel tu craches tes boyaux. Tu ne sais plus trop ce qui s’est passé, le voile mensonger de l’enivrement te vrillant les neurones. Tu t'oublies sur les flots ambrés et délétères de ta douleur muette, au bord de tes lèvres ton esprit se perd dans une convulsion grossière, évacue une toxine trop longtemps contenue dans un soubresaut grossier, s'apparentant à un râle d'agonie. Ça vient de loin, bien plus loin que là où ton esprit embrumé peut s'aventurer et ça te rattrape à pas de géants.

Tes cellules suintent l'horreur de ton existence alors que tu tentes en vain de les endormir à coups de poings et de spiritueuses déglutitions. Ton esprit s'élève, dans les vapeurs distillées et illusoires de ta raison calcinée. Tu te plonges dans les entrailles de ta cognition en décomposition, diathèse, masse spongieuse s'imbibant de l'ultime solution, jusqu'à la dissolution de tes neurones. Un liquide obscur, gerbé dans ta trompe d'Eustache. Ton être qui se suicide dans un verre d'eau ambrée, un "plouf" sourd-muet ne cherchant plus à être entendu d'une oreille distraite, bouchée par la suie d'une société noyée dans un océan d'absurdités. Un dernier râle d'agonie t'accrochant encore à cet infime espoir d'être secouru de cette souffrance bâtarde qui rampe dans tes vaisseaux en érection, en proie à l’incompréhension face à cette indéchiffrable inconnue hantant le système complexe de ton existence nouvelle. Tout te semble terriblement vide et insipide, il n’y a  que la douleur qui parvient à faire taire les questions qui grondent dans ta boîte crânienne dans une indéchiffrable langue car le nom que ton esprit devrait hurler se retrouve effacé.

Il n’y a plus rien si ça n’est les cendres de la passion qui vous a consumés. Oh, Stockholm… Tu ferais presque de la peine, recroquevillé sur ton être misérable. Ton épiderme se fait saphir, parsemé de rubis, à quand les émeraudes ? Ta chair se décomposant, emboîtant le pas à ton esprit pourrissant, noyé dans sa propre bile d’amertume ? Tu ris, dément, et ça l’agace, le type qui te domine, car t’es trop haut perché pour qu’il puisse te regarder de haut et t’écraser de sa superbe… Ou t’es trop profondément enfouis dans ton délirium morbide de détraqué masochiste ayant fait de son omniprésente souffrance sa muse sombre, divin présent délectant ton existence. T’es loin, si loin de ton corps, tu n’es rien de ce que tu subis, tu n’es plus, tu ES, comme dirait l’autre. Tes yeux se ferment épousant l’horizon, te plongeant dans la superbe de tes ténèbres intérieures, ce feu qui te consume, Prométhée châtié pour un feu qu’il ne se souvient avoir pris.  
Ta cage d’os se soulève, attirée par un ciel qui ne t’as que trop souvent refusé la mort pour compléter le vide qui t’anime, ta gargantuesque soif de savoir et ce constant besoin de frisson. Tu te gaves l’esprit, le gerbes dans d’autres cognitions, obscurcissant leurs pensées de tes idylles noires. T’es comme une gangrène, mais tu n’éprouves nul plaisir et nul remord à souiller. T’es de la pire espèce, celle qui se fiche des autres, ne les voyant plus que comme des outils destinés à soulager cette éternité imposée. T’as le souffle court, le cœur comme un tambour qui s’emballe, le souffle siffle, comme une cymbale rythmant le déchirement de ton âme. Ça part dans tous les sens, ça ne ressemble plus à rien, ton corps se perd dans des gestes incohérents. Mais t’arrives enfin à atteindre le pauvre type qui s’use les poings sur ton corps anesthésié par l’alcool et tes lèvres s’ourlent d’un sourire satisfait, digne d’un Lancelot qui aurait déniché le Graal.
T’es pathétique, ton vis-à-vis grogne et tu te perds à nouveau dans une convulsion grossière. Le monde il tourne autour de toi… T’en as trop pris, vraiment trop. Tu grognes mollement alors que le mec t'écrase ses godasses sales sur la joue, vu d'en bas il a l'air de Goliath... T'essaies de remonter le fil des évènements, mais t'arrives pas à voir ce que t'as pu faire... Mais à quoi bon? Le résultat reste le même, avec quelques relents d'insipide monotonie.

- Je vais te crever connard. - Ca, c'est pas ta voix, enfin, tu crois. Tu sais plus trop, elle est rauque, grave et enragée... Ha non, c'est décidément pas à toi.

Convulsion grossière, plus délicate cette fois, c'est un rire qui s'élève, dément, s'insinuant dans les feuillages épais de la vie florissante de Rhode... C'est un bel endroit pour écrire une histoire d'amour. C'est peut-être pour ça que ton carnet se retrouve éventré sur le sol, tes mutilations impies n'avaient rien à y faire. Les sourcils de Hulk se rejoignent, son visage se tordant dans une grimace presque gracieuse tant il était laid à l'origine... C'est peut-être ça, ou autre chose. De toute façon, tu trouves toujours un moyen de t'embarquer dans un plan foireux. Ton corps roule gauchement dans la terre alors que le poing du monstre s'abat et fait trembler le sol jusqu'en enfer.
Tu fixes le ciel, pensif, et te redresses, titubant quelque peu avant de t'élancer vers une rue plus sombre, la course troublée par la raideur cadévérique qui te gagne, celle de la mort de l'esprit. Tu t'en vas, non pas par ce que t'as peur, mais par ce que tu t'ennuies et que t'es convaincu que tu trouveras mieux ailleurs. Alors tes pas s'enchaînent maladroitement, les ruelles défilent et les grondements du sale type qui te poursuit bercent ton ivresse morbide. La nuit t'enveloppe de son manteau gelé, comme ta muse noire qui envahit tes cellules, l'enivrement se dissipe un peu, laissant place à celui des spasmes envahissant ton corps d'une douce douleur exacerbant ta maladresse. Voilà que tu te prends un mur en pleine figure et tu grognes alors que le type s'approche dangereusement. Mourir d'ennui est une mort si triste... Tu soupires, t'étalant contre le mur de briques usées, tentant de ne faire plus qu'un avec ce dernier.


HRP: En espérant que ça te convienne éwè sinon n'hésites pas à le me dire par MP, j'éditerai
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corps éthéré de pureté
Freyja
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MessageSujet: Re: - Rainbow quest [Freyja]
- Rainbow quest [Freyja] RxkgjUaJeu 14 Mai - 21:48

rainbow quest

stockholm&&freyja
Rhode, cette ville qu’elle ne connaissait pas, qui ne lui disait absolument rien. C’était à se demander ce que Freyja y faisait, elle qui, en général, ne sortait pas beaucoup de la citadelle. À vrai dire, elle n’aurait pas su avancer la raison de sa présence, elle s’en fichait presque. Une envie soudaine d’aventure peut-être ? Probablement pas, elle n’était pas très aventureuse de nature et certainement pas une personne qui prenait des décisions spontanées. Il y avait donc une raison, assez mauvaise d’ailleurs. Elle avait simplement voulu visiter les lacs miroirs. Au mieux c’était donc une sorte de congé qu’elle s’accordait, des vacances plus ou moins méritées. Son travail entier lui plaisait, si bien que le terme vacance ne s’accordait sans doute pas avec la réalité de la chose. Elle cherchait à passer un bon moment, se changer les idées, quelque chose qui était constamment nécessaire pour elle, mais qu’elle faisait plus simplement en temps normal. Freyja s’était donc installée pour la journée devant les lacs miroirs. Silencieuse, seule, ne sachant que faire si ce n’était que fixer devant elle. Elle était bien sur l’Eden, elle était à sa place. C’était ce qu’elle se disait constamment. De toute façon, comment pourrait-elle considérer avoir une autre place ? C’était tout ce qu’elle connaissait maintenant. L’Eden était sa nouvelle maison ou plutôt la seule dans laquelle elle pouvait être. Cela dit, Freyja ne faisait pas dans la philosophie, elle ne voulait pas chercher la raison de sa présence ou quoi que ce soit. Sans doute ne trouverait-elle pas de réponse de toute façon. Sa vie était maintenant un enchainement d’événements banaux ponctué de moments digne d’être mentionnés. Cette journée allait d’ailleurs être ponctuée d’un de ces moments, mais bon, passons.

Peu à peu le soleil commença sa longue descente vers l’abime, faisant place à la noirceur, celle qui revenait toujours, qui hantait quelque peu la jeune femme à chaque occasion. Freyja ne bougea pas d’abord, elle se contenta de continuer à fixer devant elle. C’est finalement lorsque la nuit s’était installée presque complètement qu’elle se redressa. Elle ne saurait dire pourquoi elle avait occupé sa journée ainsi, ce n’était pas très intéressant comme activité. Cependant, ce ressourcement lui avait fait un certain bien. Il fallait néanmoins passer la nuit quelque part et Rhode était la destination du moment vu sa proximité. La jeune femme s’y dirigea donc, consciente, que malgré tout, il se faisait tard et il valait mieux qu’elle ne s’attarde pas trop dans les rues. Il y avait toujours des gens étranges qui ne pouvaient pas être fréquentable et qu’il valait donc éviter pour se porter mieux.
C’était d’ailleurs son intention. Freyja savait se défendre, mais il y avait aucune raison pour qu’elle cherche le danger. Pourtant son intention ne servait pas à rien si elle se faisait entrainer dans quelque chose qu’elle ne pouvait pas contrôler. Et ce quelque chose était annoncé par la présence d’une silhouette familière qui passa dans une ruelle non loin. Enfin le terme familier n’était pas exactement approprié. Elle avait vu une vague silhouette, un déplacement soudain. Normalement, son premier réflexe aurait du se résumer à se diriger dans la direction opposée, fuyant ainsi ce qui se passait dans la ruelle. Sauf que la jeune femme ne pouvait pas résister ce genre de situation, enfin, c’était tout particulièrement la possibilité de peut-être pouvoir aider quelqu’un. Son intention de départ devait donc changer pour potentiellement se montrer utile et réellement quelqu’un. Après tout c’était tout bonnement impossible que quelqu’un qui se déplaçait rapidement dans les ruelles le fasse sans avoir un minimum de problème. Peut-être pourrait-elle aider, peut-être pas, mais elle allait tout de même essayer. C’était la moindre des choses.

Tournant le coin de la ruelle où l’ombre s’était dirigée, Freyja fut accueillie par une surprise. Bien mauvaise d’ailleurs. «  Vous ? » Cette question qui n’en était pas vraiment une traversa rapidement ses lèvres sans qu’elle n’ait pu la retenir. Elle fixa l’homme qui était étalé contre un mur de brique. Elle n’était pas consciente de ce qui attendait le damné qui se trouvait devant elle et par conséquent ne savait rien de ce qui pouvait arriver à sa propre personne. Pourtant, même en ne sachant rien de tout ça, si ce n’était le fait qu’elle ne devrait pas l’aider, lui qui la perturbait à chacune de leur rencontre, lui qui était simplement… dérangeant. Voilà, elle le trouvait dérangeant, troublant et elle ne manqua pas de se baisser devant lui, se mettant à sa hauteur par la même occasion. Il semblait en piètre état ce qui n’annonçait strictement rien de bon. « Qu’est-ce que vous faites là ? » La question pouvait sembler idiote, après tout, il n’était probablement pas en état de lui répondre clairement. Il empestait, Freyja était même prête à parier qu’il avait bu. Elle aurait pu le juger, elle le faisait sans doute inconsciemment d’ailleurs, mais il fallait l’aider. L’urgence de cette réalité lui fut soudainement démontré lorsque des pas lourds se firent entendre non loin d’eux. Elle n’avait pas prévu une poursuite, elle n’avait pas prévu grand chose après tout. Un soupir traversa ses lèvres alors qu’elle se relevait, tâchant de réfléchir pour comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle ne savait pas grand chose, même qu’affirmer qu’elle ne savait rien serait sans doute plus près de la vérité. Enfin, elle n’avait pas forcément besoin de savoir pour aider, elle pouvait trouver son propre moyen. Pour l’instant ça se résumait à s’approcher de l’homme - ou de la loque qu’il était soyons franc - plissant le nez et l’attrapant par la même occasion. Elle se redressa, le relevant aussi par la même occasion. Elle se doutait bien que les gros pas - et la personne qui les causait - les rattraperaient tout irait encore plus mal, surtout pour l’homme. Elle regarda autour pour savoir si une direction semblait plus sure qu’une autre. Ce n’était malheureusement pas le cas, rappelons-nous qu’elle ne connaissait pas du tout la ville, et elle devait se fier à ses instincts ce qui n’était jamais très rassurant. « J’ai bien peur qu’il va falloir me suivre. Enfin... » Cela sonnait si sérieux, c’était peut-être ce qu’elle se disait que c’était le cas, mais surtout, elle espérait bien qu’il pourrait coopérer assez pour pouvoir se pousser. Elle tenta donc de l’entrainer avec lui dans la direction opposée des bruits de pas. Malheureusement, ça n’allait pas très vite, elle ne savait pas exactement quoi faire au final.
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