Voilà j'imagine que ça aura pas beaucoup de succès, mais je suis originaire de Saint-Etienne et on a un jargon assez fort et présent dans la ville et dans la campagne autour (enfin dans la loire en générale). Donc je voulais partager avec vous, pour ma part, ceux que je connais de ce jargon stéphanois qui a un nom : "le gaga" qui est un dérivé de l'arpitan.
so je vais juste mettre les mots que j'utilise et connais :] ça serait bien si d'autres personnes avec leur propre jargon de ville poste à la suite, c'est toujours cool d'apprendre de nouveau mots
je wink sur vous les québecois ahah .
Voici :
affreux [9] : (adj.), incroyable, étonnant : « C'est affreux ce qu'il fait beau !» (orthographié également afrou ou afru en patois des Monts du Forez); Employé également dans le sens de : merveilleux « C'est affreux c' qu'elle est gentille ![10] »
babau 1) :(Bobo) (n.m.)[17] Léger mal, en langage enfantin. « Oh le matru!Ttu vas pas nous cancorner les oreilles pour un babau. »2):babau : (n.m.):[18] Loup, croquemitaine dont on menace les enfants.
babet[20] : (n.m) pomme de pin et, au figuré, quelqu'un de benêt, de niais. « Pendant les restrictions, le grand père allait chiner du vin dans la plaine, beauseigne qu'il était raide, un vrai vin de babet. »
badabet (c'est pas précisé mais on déforme aussi en badabeu de nos jours): (n.m) benêt. « Arrêtes de faire ton badabet ! »
baraban[26] : (n.m) pissenlit « Une salade de barabans avec les lardons déglacés au vinaigre, une rapée, y'a rien de meilleur.»
barboton : (n.m.) Plat composé de pommes de terre accommodées avec du jus de viande ou de la viande elle-même[27].
batailler : (v. tr.) Peiner. Avoir du mal à faire quelque chose.
beauseigne[34] : le pauvre, la pauvre (apitoiement sur une personne)
bichette : équivalent de beauseigne.
boge[39] : (n.f) 1° Toile de sac, 2° Sac de toile grossière (« On est allé aux babets ; on en a ramené une pleine boge ») Cartable, 3°(« J’ai mon plumier dans ma boge »),4° au sens figuré ivresse[40].
boutasse : (n.f) mare, trou d'eau, flaque d'eau boueuse (voir gouillat).
bugne[43][44] : (n.f) 1° gâteau de mardi-gras frit dans l’huile, originaire des régions stéphanoise et lyonnaise, que l’on trouve désormais dans beaucoup de régions. 2° Coup et trace de coup[45] « Ma bagnole a encore pris une bugne sur l’aile droite »
cacasson (à) : accroupis
cafi (être) : (adj.) ne s'utilise qu'à la voie passive, plein de, rempli de « Devait y'avoir un grossium en visite, la grand' rue était cafie de policiers !»
cafuron : (n.m) Lucarne, petite fenêtre. « Fermes le cafuron ! Ca commence à baronter ! »
camphrer (v.tr.) : tabasser, « C'est que, les garagnats qui l'ont camphré à la vogue ils z'y sont pas allé de main morte, il lui ont drôlement mis pour les vers » et à la forme intr. heurter violemment une autre voiture « Avec ces nouveaux feux rouges à Chavanelle, ça arrête pas de camphrer, sûr que les assureurs et les carrossiers doivent faire bien d'abonde ! »
carotte rouge : (n.f) betterave. « Elle m'avait mis un plein de saint pierre de salade de carottes rouges et de patates, c'est pas mauvais mais ça coufle ! »
chougner ( ou chounier) : (v. intr.) Gémir, pleurnicher. « Arrêtes de chougner sinon je te colle une retournée (claque)! »
cime : (n.f) Dessus, partie supérieure (en français, restreint à cime d'un arbre ou d'une montagne). (« »|J'ai rangé ta valise vide à la cime de l'armoire.}})
coursière : (n.f) Généralement un sentier qui offre un raccourci
crassier : (n.m) terril
débarouler[57] : (v. tr) Dégringoler, descendre très vite ou tomber en roulant — « il a débaroulé les escaliers, il a la tête abistronnée et les genoux écorpelés »
dégoiser (je le prononce mal, je dit dégosiller, mais dans le sens de dégoiser) (v. intr.) : Raconter des bêtises, parler pour ne rien dire. « Arrête un peu de dégoiser, tu nous saoules."
des fois : par hasard. « Vous seriez pas la nièce au Gérard, des fois ? »
dîner : (v. intr. et n.m) Déjeuner. « Venez diner demain vers 12h30. »
étendre (s') : (v. pron.) se coucher pour faire un petit somme, faire une sieste - « »|Je vais aller m'étendre une petite heure.}}
fion : (n.m) propos venimeux : « Elle est peton ! Elle m'a encore envoyé un fion ! »
flique : dans l'expression « ça m'fait flique » : « ça m'ennuie, ça m'énerve » (ne s'utilise pas seul.)
flûte : (n.f) grosse baguette de 400 g (à Paris, et en français officiel, « un pain »)
fouilla ! (je le dis plus maintenant, mais enfant c'était h24): interjection marquant la surprise, l'étonnement, synonyme de l'expression « ho là là ». Elle est caractéristique du parler gaga.
franc : (adv.) très, beaucoup, vraiment, « Il est franc tabazut c'matru ! »
fréquenter[66] : (v. tr. et intr.) flirter « C'est que le Toine, il est grand main'nant, il fréquente ! »
gâté : (n.m) câlin (aux enfants). « »|Viens mon grabot, viens faire gâté avec Papa « ! »)
godiveau : (n.m) petite saucisse de la taille d'une chipolata. Un plat : la purée aux godiveaux.
gôgne : (n.f) bosse, renflement « Il était allé se faire tirer une dent de sagesse, il a eu la gôgne pendant 15 jours !»
grabot (j'ai rarement entendu grabot, mais dans ma famille on dit souvent 'grabotte pour une petite fille, so je suppose que ça viens de là): (n.m) : enfant, petit garçon.
grataille (à la) : (loc. adv) : À la volée « À la sortie de la messe les garçons d’honneur ont jeté des dragées à la grataille »
guenille : (n.f) Vaurien, individu méprisable. « »|T'es qu'une guenille, et puis c'est tout « ! »
lourde : (n.f) avoir la lourde signifie avoir le tournis, ne plus voir stable, avoir les idées embrouillées, être fatigué. Au figuré, mettre la lourde signifie embêter, assaillir une personne, jusqu'à l'embrouiller dans ses pensée. « C'te babielle m'avait mis la lourde !»
mâchurer : (v.tr) maculer, salir - « il s'était tout mâchuré »
malhonnête : grossier, mal élevé (sens courant en français il y a un siècle, conservé dans la région). (« »|Je ne veux plus que tu fréquentes le fils Pichon, il est tellement malhonnête « ! »)
matru : (n.m) enfant, (adj.) petit - « Ma grande (fille), cà va , mais mon matru il a la rougeole. »
matrue : (n.f) fille, mère (péjoratif)
moments :(n.m) dans l'expression des moments équivalant à si, si jamais, au cas où : « Des moments qu'y viendrait, dis-lui que je suis allé voir le papy à l'hospice. »
pâtir : (v.int.) avoir du mal à faire. « Je l'ai vu pâtir avec le chariot alors je suis été lui donner la main. »
pichornier ou pichorgner: (v.tr) faire le nez, refuser spécialement en parlant de la nourriture.
pillou ou pillot : (n.m) petit enfant, poussin.
plier : (v.tr) Emballer, « Ce saccaraut me l'avait plié comme ça dans du papier journal, sans mettre de la frézille, tu penses si ça a été petafiné en moins de deux »
portion : (n.f) casse-croûte, goûter par extension repas rapide.
poutrasse : (n.f) femme trop maquillée, poupée.
...que : en fin de phrase sert à souligner :
la continuité de l'action, sa fréquence « Il a un de ces babeaux, il pleure que ! »
son caractère récent équivalant alors à venir juste de, à l'instant « Vois-tu moi le ct'affaire qu'arrive que ! », « j'arrive que » ou « Essaie rien que ! »
quinarelle : (n.f) moulin à musique, jouet bruyant ou bien ce dit d'une personne qui n'arrête pas de pleurer, de se plaindre « Depuis ce matin, il est après sa quinarelle, je crois que je vais faire un malheur, avant d'être souriat !»
quiquandont : n'importe qui. « Fouilla, y s'prend pas pour le fils à quiquandont »
râpée : (n.f) galette de pommes de terre râpées, avec des œufs, de la farine (parfois de l’ail), et frites, servies en plat de résistance ou en accompagnement.
rédimer (se) (v.pr) : Restreindre ses dépenses, prendre un train de vie plus modeste. "Tu devrais te rédimer sur la nourriture". Attention à ne pas confondre cette définition avec celle plus communément utilisée, à savoir "se racheter de".
regarder: (v.tr) économiser d'une manière avaricieuse. L'action de regarder est le contraire de la générosité « Tu vas pas nous regarder le canon, ménan (maintenant)! Allez , remets nous-en un autre !»
rester: (v. intr.) Traîner quelque part (« Dis-moi, t'es ben resté ! »)
retournée : (n.f) Claque.
sainté : Saint-Étienne
saccaraud (n.m) : personne brusque, traitant les objets sans ménagement « Le Toine, c'est un sapré saccaraud, petit déjà ses jouets étaient petafinés dès le jour de l'an » . Autre orthographe : sacarô
sampiane ou sampe (n.f) : femme négligée ou ménagère ne tenant pas son intérieur propre.
sampiller (v.tr) : froisser, abîmer. Synonyme de "petafiner". "Marcel, fais attention à pas sampiller tes habits avant d'aller à messe"
sampillon (n.m) : personne peu soigneuse ; synonyme de saccaraud
sapré(e) (adj.) : équivalent de l'ampliatif sacré(e) « Sapré bon dieu ! t'as encore petafiné ton vélo !»
sarrasson (n.m) : Sorte de fromage frais, tiré du babeurre, par extension sa préparation relevée (sel, poivre, pourettes, vinaigre)
souper (v. intr.) : Dîner.
tabazut (adj.) : fou, excité
tatouiller (v. tr. et intr.) : tripoter de l’eau, jouer avec. « Arrête de tatouiller dans cette bassine, sinon tu vas être tout trempe » (équivalent : gassouiller, sassouiller[78])
trifouillée : (n.f) bagarre, : Ils se sont mis une trifouillée !
trempe : (adj.) mouillé entièrement, ruisselant. « La grabote est tombée dans la boutasse. Elle était tellement trempe, on aurait pu la tordre »
trop soûl (adj.) : se dit d'un enfant qui fait le difficile, surtout en matière de nourriture, parce qu'il a tout à gogo. Et on lui ajoute souvent « Huit jours sous une benne ! » (sous-entendu : te feraient du bien)» [79]
vogue : (n.f.) fête foraine ; la Vogue des noix est une fête foraine qui se déroule à Firminy et qui a lieu à la fin de la récolte des noix.
voir (s’en) : Souffrir à la tâche, peiner pour faire qqch. ou pour arriver à un résultat. (Ex : « Eh bien, je m’en suis vu pour me rendre ! il y avait 30 cm de neige sur la route... »)
Et quelques autres expressions :
À un de ces moments ! : à un de ces jours !
Allez ! : façon de saluer familière, mais pas désinvolte ni irrespectueuse.
Attention ! le lait se sauve !: traduit le fait que le lait en train de bouillir commence à déborder de la casserole et commence à se répandre sur la plaque de cuisson...
Beau comme un litre ou comme un lustre : bien habillé. (Ex : « Avec son costume et sa gomina, il était beau comme un litre ! »)
Bien ranger (dans le sens de bien arranger) : restaurer ou décorer une maison, un château avec goût, remonter une ruine avec habileté. (Ex : « La manière que c'est joli, La Batie à présent qu'y ont tout bien rangé. J'y suis été dimanche avec la Janou. »)
Bois-en mieux ! : expression interjective dite par plaisanterie (ou reproche) à quelqu'un pour lui dire qu'il a trop bu. Au figuré, se dit à quelqu'un qui vient de faire ou dire une sottise énorme.
Ça fait que : ainsi, donc. Ex : « Ça fait que vous voilà rendu ». (Ainsi vous êtes rentré, vous êtes revenu chez vous.)
ça mien, ça tien, ça sien : mes affaires à moi, tes affaires à toi, ses affaires à lui. Ou encore : Ce qui m'appartient, ce qui t'appartient, ce qui lui appartient (ça notre, ça votre, ça leur). (Ex : « Moi je dis : chacun ça sien, et tout le monde sont content. ») (Ici, emploi spécifique du verbe être avec tout le monde.)
Ç't'affaire : cette histoire, ce truc, ce mec ; s'emploie fréquemment avec de nombreuses nuances. (Ex : « Ben, dis donc, c't'affaire ! » équivaut à « Quelle histoire ! » ; « Pour qui il s'prend c't'affaire ?», « Tu m'bouges c't'affaire d'là ! », « Qu'est-c'que c'est que c't'affaire ? », etc.)
croire (s'en croire) : faire preuve de prétention, voire d'outrecuidance. (Ex : « Y s'en croit le Robert depuis qu'il a gagné des sous. » Se conjugue souvent ainsi à la troisième personne du pluriel : « ils s'en croivent. »
Être en caisse : être en arrêt maladie ou en arrêt de travail, en référence à la caisse d'assurance maladie.
Être picassé de merde jaune : avoir des taches de rousseur.
Être tout mouillé de chaud : être en sueur, transpirer abondamment.
Être tout trempe : être mouillé (pluie ou sueur.)
Être fermé dehors : se retrouver devant une porte fermée, sans pouvoir entrer.
En savoir pas mieux : être idiot, niais, bête, débile. « Faut pas faire attention au Glaude (prononciation particulière de Claude), il en sait pas mieux. »
Eu : passé composé du verbe avoir utilisé pour construire un passé surcomposé, afin notamment de marquer une antériorité plus importante. Ainsi « on l'a eu fait », équivalent de l'imparfait de l'indicatif équivaut à « on le faisait [autrefois] », également proche en termes de nuance de l'anglais we used to do it, « on le faisait [mais on ne le fait plus]. »
Faire abonder : diluer, rajouter quelque chose pour augmenter artificiellement le volume d'un plat ou d'une boisson (Ex: « Moi j'en connais des qui mettent de l'eau dans le vin pour faire abonder. ( ou bien des patates dans le barboton pour faire abonder.
Faire une tournée de bile : Avoir malaise digestif , qu'il s'agisse du foie de l'estomac ou de l'intestin.
Faire pitou (un truc fun, j'ai eu deux chatons surexcité enfant et on les avait nommé Pitou et pitou 2 ahah) : s'agissant des enfants, être anormalement actif de façon dérangeante, en particulier la nuit en se réveillant. (Ex : « Ils ont fait pitou toute la nuit, tu vas voir demain s'ils en auront pas des piquerles ! »)
Guenille : un rien. (Ex : « Il a que des guenilles » signifiant il n'a rien.) ; il signifie également vaurien. (Ex. : « Ce type-là, c'est une guenille ! »)
Huit jours sous une benne ! [81]: référence à une situation difficile devant laquelle on ne doit pas faire la fine bouche. Plusieurs élucidations sont avancées, l'analogie avec le travail des enfants à la mine qui poussaient les bennes ou la situation des mineurs qui pouvaient, en cas d'éboulements ou d'explosions, se retrouver coincés dans la mine plusieurs jours coincés sous une benne avant l'arrivée des secours. (Ex : « Il pichorgne que c'est pas possible, huit jours sous une benne ! voui, ça lui ferait du bien. ») Variante : Quinze jours sous une benne.
La manière que : comme. (Ex : « La manière qu'elle s'en croit, avec sa nouvelle robe ! » )
Manger les barabans par la racine : Être mort. (c'est lune de mes favorite ahah)
Même (la) : d'accord, je veux bien. (Ex : « Une autre café Mame X.? -La même. »)
Même (c'est la) : c'est pareil, c'est la même chose. (Ex : « Que tu ailles à La Métare par le cours Fauriel ou le tunnel du Rond-Point, c'est la même. »)
Même que (+ subj.) : même si. (« Même qu'il pleuve, j'irai au champignons. »)
Mettre à cuire : préparer le repas. Ex : « Je vous laisse Mame X..., il faut que j'aille mettre à cuire »
Mieux : plus. (Ex : « C'est mieux cher à Auchan qu'à Casino » ; « Elle est bonne, c'te rapée. R'mets-m'en mieux. »)
Non mais des fois!. Sans blague!, vous plaisantez!, c'est une plaisanterie! (Ex : « Non mais des fois! Qui c'est qui commande ici? »). Autre sens : expression marquant un acte d'autorité. (Ex : « Y'se mettait les doigts dans le nez, alors je lui en ai retourné une. Non mais des fois ! »)
Ni peu ni assez : sans retenue, excessivement. (Ex : « Le Dédé, il boit des canons ni peu ni assez ! »). Autre version : Ni peu, ni trop
Passé un temps : À une époque, il y a quelque temps. (« Tu (ne) devais pas t'engager dans l'armée, passé un temps ? »)
Pièces (Faire faire des) : agrandir une maison en rajoutant des pièces supplémentaires à l'habitation d'origine. (Ex : « Maintenant qu'il a fait faire des pièces, il est mieux à son aise avec sa marmaille. »)
Point d'heure : excessivement tard. (Ex : « Il a bu des canons et il est rentré à point d'heure. »)
Pour selon : malgré cela. (Ex : « Il y avait de la circulation, mais on a bien roulé pour selon. »
Pour selon que : Bien que, quoique (Ex : « Pour selon qu'il a 70 bougies, l’ancien, il tient la forme ! »)
Prendre du souci : envisager de partir de chez son hôte (Ex : Fouilla !! C’est déjà une heure du matin. Il va falloir prendre du souci)
Qu'est-ce t'en dis ? : comment ça va ? (Ex : « Qu'est-ce t'en dis Jackie ? »). Variante : Qu'est-ce tu dis ? (Ex : « Qu'est-ce tu dis, l'Ancien ? ». On pourra aussi entendre : « Qu'est-ce qu'y dit, l'Ancien ? »)
Quiner (faire) : produire un bruit aigu. (Ex : « faire quiner ses pneus » : les faire crisser) ; gémir, geindre : « Mais qu'est-ce qu'il a à quiner comme ça le matru ? »).
Ramassé (une plaie qui a) : une plaie qui s'est infectée et qui a maintenant du pus. (Ex : « T'as pas mis de pansement et méman (maintenant) ça a ramassé. Va voir le pharmacien pour qu'il t'y nettoïe. (prononciation particulière de nettoyer). »
Rester (quelque part), ( à tel endroit): habiter. (Ex : « Mais si, vous le connaissez! C'est çui qui reste après le cimetière, à côté de la maison à la Glaudette. »
Rien' dans certaines expressions signifie : beaucoup. Ex : « c'est pas rien vrai? Mais qu'est-ce que vous me dites? » (c'est incroyable, ça parait énorme) ou : « t'as pas rien grandi » tu as beaucoup grandi.
Rogne (n.f.) : Avoir la rogne au coude, être très paresseux ; se mettre en rogne, râler, se fâcher ; on dit également mettre qqn. en rogne, le fâcher, le mettre en colère.
S'oublier : se réveiller en retard (et non s'être uriné dessus comme dans d'autres régions de France.)
Se retrouver à la Talau: se retrouver en prison (la maison d'arrêt de Saint-Étienne étant située à La Talaudière, l'expression parle d'elle même)
Se tirer un nerf : toute douleur due à un effort musculaire ou même à un rhumatisme. (Ex : « En ramassant les barabans, je me suis tiré un nerf dans le dos, tellement ça fait mal qu'après j'ai fait une tournée de bile. »)
Tâcher moyen : Essayer. (Ex : « Tâchez moyen d'être à l'heure ! »)
Tarauder à sec [82] : avoir soif. S’emploie souvent sous la forme négative : « On va quand même pas tarauder à sec ! Ressers nous un canon.»
Tout le monde y monteront si chacun y met du leur ! : expression attribué à un chauffeur de tram encourageant ainsi les usagers à se serrer pour laisser les gens rentrer.
Tout par un coup : tout à coup.
Vieux (de) : D’il y a longtemps. « Oh ! Ça date de vieux ç't'histoire ! » ; on dit aussi remonter à vieux.
Virer casaque : devenir fou[83]. « Quand sa femme est partie avec le facteur, le Glaude a viré casaque. »
Vois-tu le (la) ! ou Vois-tu moi le (la) ! : Attirer l'attention de quelqu'un sur autrui, se dit aussi pour saluer quelqu'un au détour d'une rue. Pouvait se rencontrer sous sa forme plus complète : « Vois-tu le moi rien que [...]. »
Voilàààà