es salutations, estimé collègue,

J'ai été fort peiné de lire ta lettre et d'apprendre que tu souffrais de violents sentiments négatifs à mon égard. Si je t'ai blessé de quelque façon, je te présente mes excuses car ce n'était pas mon intention. Toutefois, je ne puis cautionner la façon dont tu présentes les choses. Dois-je te rappeler qu'il existe des règles élémentaires de politesse à respecter lorsque l'on s'adresse à quelqu'un ? Sans méchanceté aucune, je m'étonne de constater que tels propos puissent surgir sous la plume d'un réceptionniste de l'Absinthal. Je ne comprends pas. Qu'as-tu à gagner à m'insulter par courrier interposé ?

Puisqu'il est évident que tu as un problème avec moi, je serai là à ton rendez-vous. Et je te prouverai au passage que je ne suis pas une fille. Je ne sais pas d'où tu tires cette idée saugrenue mais il me semble que ta haine t'aveugle. Toutefois, ne t'attends pas à ce que les choses se déroulent comme tu l'entendes. Je n'ai aucunement l'intention de me battre avec toi.

Je te prie d'agréer mes sentiments distingués,
Sainteté.

PS : le mot que tu cherchais devait très certainement être « freluquet ». Je penserai à t'amener un dictionnaire lundi prochain pour que tu ne commettes plus ce genre d'erreurs gênantes.