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 perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome)

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coeur souillé de noirceur
Ebène
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coeur souillé de noirceur


Féminin

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MessageSujet: perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome)
perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome) RxkgjUaDim 15 Fév - 0:22

ce qui s'est passé cette nuit là
Syndrome
feat.
Ebène


 

 



 

 

Je serais bien présomptueux d’affirmer que je me souviens de tout ce qui s’est passé cette nuit là. Des bribes, des impressions, c’est tout ce qu’il me reste. Des fragments de l’instant, vides de toute signification, qui sans que je sache pourquoi ont frappé mes sens, et que le temps n’a pas su effacer.

Parfois, lorsque je transite à travers les monts brumeux, éprouvé par les assauts de vents contraires, je marche jusqu'à  cette croisée des chemins, et chaque fois je ne peux m’empêcher de penser à cet étrange soir. Mes pas m’emportent, c’est comme si je fuyais ce petit chemin de terre –qui n’est plus guère emprunté aujourd’hui- dont je ne connais que trop la destination.

Il commençait tout juste à se réchauffer. Son dos, long et rond, était blotti contre la toile irritante du fauteuil; un meuble superbe, digne du maître de de maison qui plus est, avec ses imposants accoudoirs aux dorures factices et ses pieds sculptés, achevés par des griffes d’apparence redoutable. C’était comme s’il avait été fait pour lui : sa peau se confondait presque avec le bois, ébène l’un comme l’autre. Le velours était ancien, usé, crevé par endroit même, mais il ne semblait pas l’avoir remarqué, trompé par la couleur de l’argent qu’il comptait avec avidité du bout des doigts.

Il n'aurait osé espérer une telle aubaine lorsque plus tôt dans la soirée il avait frappé au heurtoir, éreinté, loqueteux, malmené par les caprices de son voyage . Il s’attendait à un refus, tout au mieux à une place dans la paille, à l’étable, parmi les bêtes. Mais non, son hôtesse avait un regard doux, un visage en forme de cœur, un sourire bienveillant et immortel aux lèvres. « comme une mère » s’était-il dit lorsqu’elle s’était empressée de le laisser entrer, soucieuse devant cette mine abattue et cette allure dépenaillée. A bien y regarder il n’avait pourtant pas la moindre idée de ce que pouvait vouloir dire ce mot, mais il lui semblait lourd d'un sens qui lui échappait, mystérieux. Sans doute avait-il été important dans une autre vie. Ces idées futiles avaient été très vite chassées de son esprit par la promesse d’un repas chaud et un léger frissonnement le long de son échine procuré par la chaleur d'un feu de cheminée.

Amour, c’était son nom. Elle était  charmante, mais il savait ce qu’elle représentait, et si elle n'avait pas été son hôtesse dévouée ce soir, il ne lui aurait pas prêté plus d’attention qu’aux autres, tous de basse extraction. Ebène avait beau se sentir intimement sali par sa condition, lorsqu’il posait les yeux sur ceux-là, du sang bleu se mettait à couler dans ses veines . Amour s’affairait, délicate et éphémère dans l’espace de son séjour faiblement éclairé (on économisait la cire en cette période de l'année), son royaume. Avec aisance, elle virevoltait, vaquait à ses occupations pas inconstante pour un sou, à la perfection, avec passion presque. Quel étrange coïncidence, il y avait dans cette âme tant de choses inconnues d'Ebène. Il se targuait pourtant de son expérience, mais aurait eu beaucoup à apprendre d'une telle femme.

Les carreaux des vitres nus,  étaient glacés. On en avait ôté les volets pour mieux calfeutrer les ouvertures dans le toit de la bergerie. Tant pis, au moins les bêtes seraient-elles à l’abri cet hiver. Au vent vient s’ajouter la pluie, les sifflements menaçant de la bise qui faisait craquer de temps à autre une poutrelle de la charpente. Il enfouit la somme qu'il venait de compter dans une enveloppe de papier abîmée qui disparu rapidement dans les replis de son manteau, et presque aussitôt, une autre, similaire, apparu dans ses mains. « monsieur se trouve t-il à son aise ? » un petit pli aux coins de ses yeux rieurs, elle le regardait, égale à elle même. Il allait hocher la tête en signe de dénégation, la complimenter sur son intérieur, puisqu'il était dans sa nature de vouloir séduire à n'importe quel prix, mais il fut interrompu par un cri. Un hurlement énorme, terrible, qui couvrit ceux du vent l'espace d'un instant.
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MessageSujet: Re: perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome)
perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome) RxkgjUaDim 22 Fév - 2:06


A nos souvenirs.

Dans ses gestes enfantins, elle esquisse l'inconscience. Dans les yeux d'un homme, elle a le souvenir irrévérencieux d'y avoir trouvé fascination. Chaque élan s'est rétracté derrière un sourire forcené, la perfection avenante, le repli envahissant. Quelque part perdue dans Rhode. Sauvée dans le choix de la Balance. Il y avait chez cet homme le sentiment idéal qu'inspire la liberté et l'aventure. Une hasardeuse condition de l'errance. Elle y avait renoncé pour devenir gardienne d'une sérénité monotone et paisible, qu'elle servait de son accueil aux visites incongrues. Sur ses lèvres la curiosité se craquelait, des dorures, filaments à son encontre, au mystère enrobé de silence et de bruits parasites. La flamme vacillante de la bougie happait son regard, puis retombait lentement sur la chevelure d'ébène.
Elle était dit Amour, car son cœur épongeait les peines et étreignait les larmes des chérubins. Amour ressemble à une enfant attirée par l'inconnu, le danger papable sous les doigts rugueux, étrangers.

Le silence se déchira, entamé par d'impressionnantes mélopées. La terreur première note des cris entendus traversant la fraîcheur nocturne, l'humidité des vitres, crevant les nuages. Elle avait posé sa question anodine pour entendre s’élever dans la pièce les intonations masculines, cerner de la nuit son regard et tendre délicatement l'oreille aux nuances de ces cordes vocales. Son visage perdit l'éclat tendre, dans une expression qui amorce la surprise et l'irritation brimée.

« Tu l'as tué ! »
« Non...je ne crois pas. »
« De toute façon on peut pas crever ici. »
« Ah oui, c'est vrai... »


« Ils ont recommencé. »

Elle anticipa les gouttelettes alourdissant sa chevelure, lécher sobrement son visage. Sans tenir compte de la présence de son hôte, elle partit en direction de ses affaires personnelles, attrapa une malle soigneusement rangée, un manteau qui servait aux voyages en réchappa. La femme enfila l'habit avec élégance, épousseta les plis des tissus froissés, réajusta sa capuche au-dessus de sa tête. Enfin, la limpidité de son regard transperça son interlocuteur, un sourire affable forma une demi-lune.

« Vous voudriez bien rester tranquille à l'intérieur... mais j'aimerai un peu t'aide. »

Elle se dirigea vers une lanterne, l'empoigna pour y ajouter de quoi l'éclairer. Un haussement d'épaules, elle ne semblait nullement décontractée, mais donna l'impression contraire de maîtriser les pires situations, sachant les apaiser de sa douceur et de ses gestes candides.

« Du moins... je pense que le spectacle vaut le coup d’œil si vous voulez mon avis... »

Il avait sûrement voyagé davantage qu'elle n'avait entamé ses premiers pas entre Rhode et Libra. Le reste de l'Eden se résumait en une série de destinations inconnues qui l'effrayaient en secret. Si l'envie lui prenait, elle demanderait aux inconnus qu'elle rencontrait de lui conter leurs innombrables découvertes à travers leur excursion. Celui-là mieux qu'un autre avait déjà pu en voir, en rencontrer... un.

***


L'escale maladroite, il tomba. Il tomba comme à sa première heure, les bruissements des arbres arqués sur sa pupille, le grondement du vent sur la voûte de ses tympans. Puis des fragrances, des milliers d'odeurs stagnantes, versatiles que ses sens acclament, perdus, déroutés.
La nuit l'a accueilli, comme la lune a déposé sur ses joues, de ses enlacements mystérieux; la trace de son affection, avant de s'élever dans le ciel, d'abandonner son rejeton au paradis de la déesse. Il ouvrit la bouche et avala la fraîcheur des gouttes nocturnes. Ses mains, ses ongles s'enfoncèrent dans les entrailles de la terre, à arracher l'herbe, couvrir ses cellules de la boue mouillée, du glèbe abondant de richesses. Les éraflures brunies, la douleur passagère des plaies, il porta à ses doigts l'hémoglobine, cette sensation ferrailleuse tenace sur le bout de langue.

Lorsqu'il s'approcha de ces hameaux aux éclairages vacillant dans les ténèbres, des pas résonnèrent derrière lui. La faible bougie tenue en main dessina les ombres de son apparence hideuse et repoussante sur les murs assombris dans la pénombre. Des respirations muettes, des hoquets tétanisés, lorsqu'il sourit, en un grincement métallique, la cacophonie enfantine se déclencha, provoquant la débandade au sein de la bâtisse.  

***

Amour n'usa pas de minutes inutiles pour retrouver la trace de ces garnements fugitifs, échappés de leur terrier. Des têtes effrayées se précipitèrent vers elle et son acolyte, se collèrent spontanément à ses effets trempée pour s'y cacher loin des cauchemars qu'ils avaient découverts. Lorsqu'on écoutait leurs gémissements, ils n'étaient pas identiques aux premiers à avoir rencontré la créature au cœur de la bergerie. De nouvelles victimes de ces rumeurs déjà diffusées.  Son regard se posa sur les deux têtes ayant dévoré les histoires de leurs voisins. Il n'y avait rien de désagréable dans sa voix, au tintement placide.

Elle demanda de cette nature olympienne à présider le calme, la position de cette chose. Les enfants agités pareils à  des démons extorquaient de leur minois des expressions farouches, des mouvements vifs et endiablés. Par-ici. Par-là. Un soupir s'empara de ses lèvres menues, elle demanda à l'étranger  en lui tendant l'une des deux lampes qu'elle avait transportée :

« Je vais voir de ce côté avec les p'tits, essayez de voir si vous-voyez quelque chose là-bas, "il" ne doit pas être bien loin... »

Cette soirée ne serait décidément pas ordinaire...
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MessageSujet: Re: perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome)
perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome) RxkgjUaJeu 7 Mai - 19:44


a creature au coeur de la bergerie

        Sentiment, conviction intime que tout commençait et s’achevait pas le cri. C’était la première pensée qui lui était venu à l’esprit alors qu’il avait jailli du fauteuil d’un seul mouvement. Les cris, les larmes, les grondements de bête sauvage c’était, et ça avait toujours été son quotidien, et ce bien avant sa première mort, même s’il ignorait. Contrairement à ce que l’on aurait pu penser il n’en avait pas pris l’habitude. Le cri était toujours porteur d’une espèce d’indécence sur laquelle il peinait à mettre des mots, il transperçait l’espace lorsque quelque chose avait été profané. Bien au-delà d’une simple expression de l’animalité. Mais Ebène n’était pas capable de telles considérations, les idées dérivaient sous la surface sans jamais parvenir à émerger de son inconscient. Il se redressa de toute sa hauteur pour dissimuler le malaise causé par sa réaction. Le regard d’Amour avait quelque chose de doux et d’implacable en cet instant, comme si elle sondait les tréfonds de son âme et en lisait des vérités aussi mystérieuses que dangereuses. Il comprit que son sursaut l’avait trahi, pour faire bonne mesure, paru s’intéresser à la source de ce cri. Libra avait rarement porté homme plus orgueilleux et soucieux de son ego qu’Ebène. Elle allumait la lanterne qui était apparue entre ses mains avec la mine de quelqu’un qui s’apprête à prendre le problème à bras le corps. Il n’aimait pas constater les défauts de son pouvoir de séduction, et il voyait dans ce regard qu’elle ne lui était pas totalement acquise. Il fixait Amour avec une intensité douloureuse, il lui aurait été difficile de soutenir un tel regard si elle avait eu l’idée de planter ses yeux dans les siens. Et sur ces pensées confuses elle l’enjoignit à venir l’aider, le tirant de la torpeur dans laquelle il commençait à s’embourber.

Il fallait reconnaitre à Ebène, au-delà de ses –trop- nombreux défauts, une totale désinhibition face à l’étranger. Peut-être par hardiesse, peut-être par stupidité, quoiqu’il en soit, il ne craignait pas le danger. L’idée de repousser à plus tard le dîner et l’heure où il éteindrait ses jambes devant l’âtre ne l’enchantait guère, mais la nécessité prévalait sur le confort. Il ne fut pas long à la réflexion et s’apprêtait à mettre sa grande carcasse en branle pour aller récupérer sa vareuse lorsque, sortis du néant, deux marmots jaillirent et coururent se cacher dans les jupons d’Amour. Elle ne lui avait rien promis, mais il se senti tout de même trahi. Combien d’autres petits diables pouvaient encore surgir des replis obscurs du foyer de la jeune femme ? Ces deux-là tremblaient comme des feuilles apportant avec eux l’odeur de la tempête et de la nuit. Lorsqu’elle tenta de les questionner, de cette voix ferme qui inquiétait Ebène, ils s’exprimèrent à grand renfort de piaulements stridents et de mouvements maladroits. Ils dessinaient avec leurs petites mains l’attaque de la bête humaine, les yeux écarquillés et ronds comme des billes, le sang battant sur leurs joues d’enfants sauvages. Des jeunes à n’en pas douter, tout juste sortis de la tourbe, probablement jamais raflés. Il avait entendu dire parfois, que les monts brumeux, dans les premiers temps qui avaient suivi le dérèglement de la balance, n’avaient donné naissance à aucune âme tandis que des vagabonds apparaissaient un peu partout dans l’îlot de Justice. On avait d’abord imputé cela au climat hostile qui régnait en altitude, puis, petit à petit, il s’était mis à apparaître des âmes en ces lieux, dans des coins parfois si reculés qu’ils étaient inaccessibles aux rafleurs. Ebène se demanda depuis quand Amour recueillait ces malheureux. Il n’en éprouva pas pour autant de l’empathie. Et la perspective du « spectacle » éveillait en lui une espèce d’excitation qu’il peinait à maîtriser. Il passa prestement le coupe-vent et récupéra à son tour une lanterne qu’il alluma non sans se brûler dans la précipitation. « Quelque chose me dit que vous ne devez pas être tout à fait étrangère à ce petit jeu. » fit-il, une pointe de malice dans le regard. Elle lui donna raison presque aussitôt. Inconsciemment il se fit une raison, il ne pourrait faire la démonstration de son héroïsme ce soir, en allant à la rencontre d’un péril étranger, drôle de retournement de situation pour quelqu’un qui était habitué à mener la danse. Il devenait le sujet d’étude d’une expérience dont seule Amour connaissait le fin mot. Un dernier coup d’œil au séjour chaleureux dans lequel il n’a pas eu l’occasion de se reposer, il pousse la lourde porte d’ébène et sort dans la nuit tourmentée.

Le froid lui mord les joues et a tôt fait de balayer les pensées par trop subversives qui l’animent. En franchissant le seuil il est redevenu le voyageur, homme sans visage ni condition qui grimpe monts et montagnes avec autant de passion que s’il s’agissait d’une femme. Le silence et la solitude taillent aux gens de tout autre visage. D’une main il ressert le col de sa vareuse, y enfouit son menton. Ses yeux sont du même noir que la nuit tandis qu’abruti par le hurlement du vent il chercher son chemin. Il n’a pas même songé qu’il pouvait s’agir d’un piège et qu’Amour, la douce Amour, cherchai tout naturellement un prétexte pour se débarrasser de lui. Il ne la connaît pas, et demeure intimement convaincu qu’elle n’est pas capable d’un tel raisonnement. La lanterne bien en vue, pendant au bout du bras, il avance tel le marin sur le pont au travers de la tempête. Des vagues de froid successives le traversent, le glacent jusqu’à la moelle des os. Sa chair a été faite pour la chaleur d’un soleil de plomb et non pour les sévices des intempéries de haute montagne. Ici, l’ombre de sa peau ne lui est d’aucune utilité. Vision fugitive des enfants s’extirpant de la terre dans ces hauts alpages. Peut-être, à l’instant même, une nouvelle de ces créatures cherche-t-elle à voir le jour ? La faible lueur de la lanterne, vacillant de gauche à droit, confère des allures macabres au hameau qu’il traverse. Les gravillons du chemin craquent sous ses pas, mais il ne peut les entendre, les hurlements du vent l’assourdissent. Ne distingue pas grand-chose dans le ciel voilé, ne sais pas par où commencer, il comprend mieux pourquoi la végétation est si basse par ici. Geste spasmodique, il serre la liasse dans l’une de ses poches sans fond, évite soigneusement de se rappeler comment il l’a gagné. Le tableau a quelque chose d’irréel. Il a tôt fait de dépasser les quelques maisons de pierres étroites et branlantes du bout de l’unique ruelle du hameau. Il y a, un peu plus loin sur les hauteurs –il l’a remarqué tout à l’heure alors que le soleil n’était pas encore couché- une bergerie. Long bâtiment, assez bas, à demi enterré dans la terre. Il se dit qu’il ira certainement jeter un œil là-bas, pour faire bonne mesure, et manque de trébucher alors qu’il promène un regard hasardeux autour de lui. Si elles avaient été des enfants comme les autres, on aurait jamais laissé ces âmes vagabonder si tard dans la nuit en des lieux aussi isolés.

Balancement de la lanterne, toujours, il se fit qu’il a tout d’un « croque-mort en chemin ». Qu’est-ce qu’un croque-mort ?  Il ne saurait le dire. Pas une trace de vie à l’horizon, juste cette piste interminable sur laquelle il progresse lentement, se demandant s’il parviendra à débusquer la bête. Il fait halte à hauteur d’un bourbier dont les formes lui paraissent curieuses, la terre fraîchement retournée. Comme il s’accroupit pour mieux voir, il tire pensivement de l’un de ces poches un peu de tabac à chiquer qui disparaît en un instant entre ses lèvres. C’est un beau remue-ménage qu’il y a eu là : certainement du gros gibier. Il avance deux doigts qu’il plonge dans la glèbe pour en sentir l’odeur, et soudain…

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MessageSujet: Re: perdus dans les affres de nos souvenirs (ft. Syndrome)
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