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Sujet: Re: lilium ─ nerv Dim 12 Avr - 1:21
say my name, and every color illuminates
Tu n'avais jamais vraiment aimé les nuages avant, Nerv. Oh, ils étaient tous gris gris gris, un genre de gris encore plus gris que les autres, le genre de gris qui cassait quelque chose à l'intérieur et qui le faisait se replier tout au fond de la cage thoracique -oh, et puis il y avait les éclairs qui sortaient d'eux aussi, comme des langues de feu des géants de lumière qui venait rendre le reste si pâle si pâle si noir. Ils t'ont toujours paru trop funestes, ces cotons tantôt blancs tantôt noirs, ils habillaient le ciel clair comme sombre et tu avais l'impression de regarder des anomalies, des choses qui ne devraient pas être là -dans un aplat de couleur, on n'a pas de déchirures pareilles. Non, les nuages te semblaient sans saveur, et c'était étrange pour un rêveur comme toi. Et puis il y a eu Auxine ; Auxine qui a attiré ton oeil sur ces choses un peu trop lointaines à ton goût -mais tu oublies que les étoiles sont bien moins atteignables, et tu te complais dans ce paradoxe confortable. Mais Auxine, Auxine il te fait toujours penser à plein de choses, Auxine il t'ouvre les yeux t'apprends milles merveilles et te montre toujours qu'il y a mieux oh, mais toi tu sais Nerv, qu'il n'y a rien au-dessus d'Auxine -mais tu te tais en le regardant t'expliquer ces milliards de couleurs qui ont l'air si compliquées, tu te tais et tu le gardes pour toi, bien au chaud à côté des boum boum de ton myocarde amoureux amoureux amoureux. Auxine t'a fait aimer les nuages. Oh, il t'a appris leurs douceurs et leurs colères, il t'a montré qu'ils ne cachaient pas le ciel ni le soleil oh non, mais plutôt qu'ils les habillaient faisaient ressortir leurs éclats, ou alors peut-être leur laissait-il un peu d'intimité -qui sait. Mais tu t'es penché sur la question, Nerv, et tu t'es dit que peut-être peut-être ces nébulosités n'étaient que des liens entre le monde et le rêve, peut-être que ces corps aériens n'avaient pour unique but de nous dire que le soleil n'est pas atteignable aussi facilement -toi Nerv de toutes manières, tu sais qu'Icare est tombé face aux hauteurs mais que c'est bien les abîmes qui l'ont avalé ; alors tu regardes à tes pieds sans cesse sans cesse sans cesse, et tu remercies les nuages d'être des anges gardiens qui t'enlèves un poids des épaules. Oh, peut-être même étais-tu allé trop loin, Nerv. Mais encore encore ses mots sont doux comme du violet pâle, pastel peut-être, tu ne te souviens pas très bien des adjectifs -c'est tellement dur de s'en rappeler quand ce n'est pas tangible, pour autant tout ce qui sort de la bouche d'Auxine se grave plus ou moins correctement dans ta cervelle, syllabes sacrées. Le rouge, tu sais que c'est flamboyant oh que c'est les passions sous toutes les formes, et parfois tu te demandes si tu es plutôt rouge ou violet ou vert ou quelqu'autre couleur -Auxine tu crois qu'il est bleu, turquoise peut-être, tout en rondeur et en générosité, lumineux et calme et ouvert et et et. Et des milliards d'autres choses. Tu n'as pas quitté ses yeux depuis quelques minutes déjà, mais oh tu n'en as pas l'intention -ses cils projettent des ombres chinoises sur sa peau comme un spectacle encore encore ; oh c'est peut-être pour ça que tu as des paillettes plein les yeux. Ou peut-être était-ce parce qu'il y avait quelques folles idées dans ta tête, créées à partir de simples mots lâchés en l'air, sauvages et indomptables -ils avaient creusés ton cerveau encore encore mais c'était bien une invitation dans sa phrase ; et tu souriais souriais souriais tellement fort que tu pensais que tes joues allaient se fendre en deux d'une seconde à l'autre. Tu serres doucement ses doigts entre les tiens, et tu quittes même son regard un instant pour regarder ces muscles enlacés. Ça t'a manqué, tu crois -tu es sûr, même. Ses je t'aime aussi ils manquaient à ta vie et tu te sens tellement bien maintenant que tu les entends encore encore jouer dans ta tête oh c'est si léger comme si le poids du monde s'était transformé. Et pourtant, tu le sais, qu'il t'aime, mais tu as tellement du mal à y croire -ça semble si impossible si étrange, alors tu crois que tu as bien besoin qu'il te le répète pour l'éternité, pour te rassurer encore encore pour te montrer que ce n'est pas qu'un rêve et que, peut-être, Libra était bien le paradis promis grâce à lui. Tu enlaces son cou de ton bras libre, et c'est ta tête qui va se placer sur l'épaule opposée, juste à côté de son oreille. « Je t'aime. » Comme un écho comme une réponse qui dit de ne pas s'inquiéter comme un fantôme qui revient et qui s'inscrit oh qui vous hante encore, toujours - ce spectre-là, tu en veux bien, oui. Et toi aussi, toi aussi évidemment tu veux plus le voir -oh tu aimerai le regarder du soir au matin, entendre sa douce voix pâteuse couler dans ton oreille toutes les secondes de ta pauvre existence, durera-t-elle l'éternité. Tu rougis peut-être un peu, tu ne sais pas, mais de toutes manières tu n'as rien à cacher. Ton nez glisse sur sa peau, il sent toujours la lavande -c'est violet aussi, tu crois. « Ou peut-être même plus qu'avant. » C'est sorti d'un coup et tu ne sais pas si tu maudis ou non ta bouche d'avoir dit la vérité -de toutes manières il était trop tard oh bien trop tard pour regretter et, de toutes manières, tu avais juré juré juré de ne plus rien cacher, Nerv, alors dis-le dis-le dis-le. « Peut-être que tu pourrais un peu t'installer ici. Tu sais, pour voir tous mes dessins, ça prendra bien plus qu'un jour ou une nuit, et ça serait tellement dommage de devoir se dire au revoir à la fin de la journée. » Pause, tu souffles un peu, le sourire toujours collé aux lèvres. « Même si ça serait plutôt un à demain. Je n'aime pas les adieux. » Et tu parles beaucoup plus qu'il y a quelques instants oh c'est comme si tes joues réchauffées avaient aussi allumées ta gorge, suffisamment pour la faire parler parler parler. Tu ne sais pas si tu as été très clair ou si tes justifications paraissaient aussi vides qu'elles l'étaient en réalité, mais tu voulais oh tu voulais tellement ne plus le quitter pas ce soir pas maintenant pas alors que le creux de son cou t'accueille si bien, pas alors que tout ton être est tourné vers lui lui lui. « Et comme ça, tu laissera toujours une partie de toi chez moi, et alors ça sera vraiment comme une maison. » Parce que Nerv dès qu'Auxine s'efface tout semble si fade et sans intérêt ; tu crois que rien que des souvenirs ou une de ses bouteilles de jus de fruits laissée à l'abandon ça te rendrait la vie plus pétillante oh tellement plus intéressante ; une trace de lui chez toi comme une trace de lui dans ta tête, adéquation.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Dim 12 Avr - 7:48
ft. nerv
Des fois tu te dis que tu ne peux pas être plus heureux que tu l’es d’ordinaire. Tu as pratiquement tout pour toi et ce que tu n’as pas ne te manque pas. Mais Nerv il trouve toujours le moyen de te faire sourire encore plus et de faire battre ton cœur si fort que ça t’en fait bourdonner les oreilles. Tu ne sais pas trop comment il réussit à te rendre aussi heureux avec de simples mots enlignés. Nerv il a des pouvoirs magiques probablement, parce qu’il n’y a personne d’autre qui est capable de faire briller tes yeux comme ça. Il a probablement raison quand il dit que tu as des étoiles dans les yeux, mais c’est simplement parce qu’il y voit son reflet. Nerv c’est le seul à pouvoir voir les pépites d’or dans tes prunelles parce que c’est lui qui les fait briller autant. Personne d’autre ne t’éblouis autant que lui, personne d’autre n’est aussi spécial pour toi. C’est difficile de mettre en mot exactement tout ce que tu ressens pour lui parce que c’est trop fort et trop vif et que ça te laisse au dépourvu parce que tu n’as jamais ressenti ça pour qui que ce soit. Il est tellement fabuleux et il te fait pleurer et rire et ses mots t’atteigne avec une douce violence que tu acceptes plus que volontiers. Tu pourrais te noyer dans ses paroles et trouver que c’est la plus belle des mots : ses phrases sont des couteaux qui se plantent dans ton cœur et en font dégouliner ton amour pour lui.
Son « Je t’aime » il fout le bordel dans ta tête et il s’étire et s’étire pour combler toute la place dans ton cerveau, si bien que tu ne peux plus penser à autre chose. Il pourrait te le répéter encore et encore et à chaque fois ça te ferait le même effet dévastateur. Nerv il efface tout ce qui semble un peu cohérent dans ta tête et il n’y a que des mots d’amour à son égard qui sont capable d’émerger de ce désordre d’idées. He’s making a mess of you.1
─ Ça serait peut-être – tu souris parce que ce n’est même pas une option au final – une bonne idée.
En vrai, tu en rêve de passer la nuit chez Nerv, de fixer son plafond en te répétant que tu es dans sa maison qu’il est prêt de toi, juste là à portée de main. Qu’en tendant simplement le bras tu pourrais le toucher et te lover amoureusement contre lui. Si tu n’étais pas raisonnable tu lui dirais qu’il peut te garder enfermé chez lui et que tu n’y verrais pas de problème, mais tu as peur qu’il y ait des soucis d’interprétation. Mais oui oui oui oui tu veux bien t’installer un peu chez lui, marquer ton territoire en remplissant des vases avec des fleurs et les poser sous chaque fenêtres. Puis tu veux aussi feuilleter ses dessins et lui demander de te faire des croquis : tu veux ramper dans son lit pour aller l’enlacer et t’endormir comme ça avec ta tête dans le creux de son cou et le nez dans ses cheveux et ta main sur sa taille pour t’assurer qu’il restera là toute la nuit. Tu as déjà mille scénarios en tête et tu sais que la réalité sera probablement encore plus exquise que tout ce que tu t’imagines.
─ Je pourrais peut-être rester ce soir, même.
Tu ne veux pas vraiment laisser Nerv aujourd'hui, ni demain non plus. Ce n’est pas qu’à propos de ses blessures, mais quelque part tu veux tout de même t’assurer qu’il va bien et qu’elles ne se rouvrent pas trop. Mais surtout, oui surtout, il t’a tellement manqué que tu ne veux pas partir tout de suite. Puis, maintenant que tout est presque réglé et que ça va bien tu veux profiter de votre relation en étant le plus charmant des compagnons. Auxine tu ne connais rien des relations de couples et le peu que tu crois connaître te vient de livres à l’eau de rose que tu as lu et pourtant quand tu penses à Nerv il y a tant de choses qui te viennent en tête. Tout ce que tu veux faire avec lui, tout ce que tu veux lui montrer et lui dire : tu veux lui dessiner tes sentiments et lui murmurer que tu l’aimes quand il n’y a que les murs pour vous entendre. Nerv il rend tes paroles et tes pensées redondantes : il y a toujours les mêmes mots qui te reviennent, les mêmes envies de le faire sourire et de le rendre heureux. Si tu pouvais t’enchaîner à lui tu le ferais, même si ça te semble un peu extrême dit comme ça. Si tu pouvais être son ombre pour être avec lui toujours, ça aussi ça ne te déplairait pas. Nerv il te fait penser à des choses embarrassantes et tu es bien content que personne ne puisse s’immiscer dans ta tête et lui raconter toutes les choses stupides et futiles que tu voudrais faire avec lui. Mais tu te dis que Nerv étant Nerv, ça ne lui déplairait pas de savoir que tu penses à lui tout le temps et que tu veux passer l’éternité à faire ceci et cela avec lui. Tu ne l’aimes pas pour rien, Nerv.
─ On parlera de tes dessins toute la nuit, puis on dormira tout le jour. Du coup on se réveillera quand le ciel sera orangé et on pourra encore passer la nuit à parler de tout et de rien. Puis on ira ramasser quelques trucs chez moi pour que je puisse les laisser chez toi. Sinon, toi aussi tu peux amener des choses chez moi, ça nous fera deux maisons. Tant que je suis avec toi, tout me va.
Ça semble bête et facile à dire que tout te convient si Nerv est à tes côtés : mais ça ne pourrait être plus véridique. Le monde pourrait s’écrouler se consumer et s’effriter, mais si lui il est là alors tout ira bien. Nerv il est capable de chasser tous tes maux du revers de la main et de faire briller tes yeux comme personne d’autre ne sait le faire. La vie ne peut pas être banale avec lui, elle est ponctuée de couleurs éclatantes et de pépites de bonheur à chaque jour. Nerv il est comme le chaud soleil de fin d’après-midi que tu viens tout juste de mentionner : il est plaisant, brillant et réconfortant. Nerv il domine tout depuis ton ciel, voilà.
1.. j'avais pas de traduction valable pour cette phrase blblbl
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Lun 13 Avr - 1:11
we are shining
Il y avait des milliards de choses qui paraissaient naturelles avec Auxine -et c'est là que ça t'embarrasse Nerv, parce que tu ne sais pas si justement c'est normal de l'enlacer comme ça si c'est normal de vouloir lui murmurer des phrases sans sens mais juste de lui parler parler parler de tout ce qui te passe par la tête de tout ce qui brille autour de toi oh de lui raconter combien il est important combien il est beau et fort et attentionné et doux et parfait parfait parfait. Ah Auxine il défait les noeuds dans ton cerveau il rend tout si simple en un regard -il suffit que tu le vois pour comprendre que rien d'autre n'importe juste lui lui toujours lui. C'est comme s'il était devenu le vecteur de ta vie ce à quoi tout se raccroche irrémédiablement ; si ton existence était une toile il serait peint en gros au centre en milles teintes de gris parce qu'il te les montre toutes et que c'est grâce à lui grâce à lui que tout prend son sens -c'est si simple à dire et si léger à penser, pourtant c'est si imposant et si grand, ça dépasserait les nuages les étoiles le soleil les galaxies lointaines, oh ça monterait à des années-lumières d'ici et ça se perdrait dans quelques trous noirs, sans qu'on n'en voit jamais la fin. Oh, tu ne veux jamais la voir, la fin, jamais. Il te réplique oh il se moque doucement de tes mots maladroits et menteurs menteurs mais tu n'arrives pas tu n'arrives plus à dire clairement ce que tu penses, pas avec son odeur dans ton cerveau comme du chloroforme qui t'emmène sur un nuage, pas quand sa chaleur se diffuse entre vos deux corps et que sa main encore encore tient la tienne comme pour ne jamais la lâcher. Bien sûr que c'est une bonne idée, et quand il dit ça c'est comme si le barrage qui retenait des milliers d'idées venaient de céder -oh tu veux tu veux tu veux de longues matinées passées l'un contre l'autre à attendre le temps qui passe, tu veux tu veux ses petites touches de nature un peu partout ah ses empreintes digitales sa vie qu'il sème partout, tu veux te réveiller et être le premier à lui dire bonjour, te coucher et être le dernier à lui dire bonne nuit. Tu veux être omniprésent à ses côtés tu veux ne plus jamais le quitter et tu sais que tu es sûrement trop extrême mais c'est tout ce qui te vient en tête à l'instant et tu souris souris souris comme un idiot -beaucoup et bien trop longtemps, beaucoup et avec le vrai bonheur gravé sur les dents. Oh, et sa deuxième réponse fait exploser ton cerveau -tu te recules et tu le fixes encore encore et tu ris aussi, oh peut-être était-ce l'un avant l'autre tu ne sais plus mais tu te sens tellement bien Nerv, ça devrait être interdit parce que tu ne veux plus quitter cet état non plus jamais. Tes yeux brillent brillent brillent rien qu'à l'idée de le sentir se blottir contre toi et ça te rappelle encore cette après-midi inoubliable -mais cette fois-ci vous vous endormirez chez toi, comme si c'était chez lui, comme si c'était chez vous. « Comment ça peut-être. » Ce n'était même pas une question ni un ordre à vrai dire ; tu ne sais pas ce que ça voulait dire mais c'est sorti tellement naturellement que tu ne voulais pas le retenir oh et puis tu embrasses ses lèvres du bout des tiennes, presque fragilement oh comme pour ne pas trop l'effrayer le faire rester -pourtant tu sais que tu n'as pas besoin de ça, mais tu ne peux pas t'en empêcher ; elles sont trop tentantes quand elles sont juste là, sous tes yeux. Tu l'écoutes encore parler parler et tu entends ses mots comme des échos de tes pensées ; ça fait tout drôle de se sentir aussi connecté à une autre personne. « On se couchera après avoir regardé le lever du soleil, et puis on changera d'endroits pour chaque nuit avec des cartons remplis de choses et d'autres ; on pourrait même se tenir la main dehors. » Et tu rougis tu te sens tellement idiot de dire des choses pareilles, mais en même temps tu n'as pas vraiment honte parce que c'est Auxine et que tu veux crier au monde qu'il t'appartient, qu'il t'a dompté et que tu es bien heureux d'être tombé pour lui pour lui pour lui. « Et tu pourrais amener quelques lys ici. Ça serait comme un rappel de ma promesse, quelque chose pour sceller tout ça définitivement. » Définitivement oh oui, tu es tellement déterminé maintenant c'est si étrange quand on y pense ; il y a quelques heures tu étais encore dans le noir complet dans des pensées morbides accompagnées de tes spectres blafards. Maintenant, ah maintenant tu souris encore en lui massant doucement la base du cou, encore un peu de chaud sur tes joues et des étincelles plein les yeux.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Mar 14 Avr - 6:35
ft. nerv
Tu aimes entendre la taquinerie dans la voix de Nerv, tu aimes voir son beau sourire et ses yeux qui se mettent à pétiller à cause de toi, pour toi. Nerv c’est comme un cadeau que le monde te fait à chaque instant, il te fait te sentir plus vivant que l’air que tu respires et il fait battre ton cœur plus vite dès que son regard croise le tiens. Tu te comptes bien chanceux de l’avoir rien que pour toi, de pouvoir passer ces petits brins d’éternité avec lui. Il pourrait être ailleurs, il pourrait être loin ou même pire : être avec quelqu’un d’autre. Mais non non non, Nerv il a ses doigts de posé sur les tiens et ses lèvres qui viennent chatouiller le coin de ta bouche : il est avec toi et personne d’autre. Tu n’aimes peut-être pas ces cicatrices sur sa peau, mais quelque part dans un recoin de ton esprit tu sais que s’il n’y avait pas eu es marbrures ces plaies ces épouvantables marques sur sa peau, vous ne seriez pas là maintenant l’un à côté de l’autre. À vous regarder fixement comme deux amoureux transit, comme des adolescents maladroits qui ont trop d’amour à s’offrir.
Entrelacer vos doigts lorsque vous êtes seul c’est déjà quelque chose : ton esprit s’embrouille à chaque fois que le bout de ses doigts chatouille le creux de ta paume. Alors si en plus Nerv veut te tenir la main alors que tout le monde vous regarde, quand ton épaule frôle la sienne et que tu te penches vers lui pour lui souffler des secrets à l’oreille, tu risques d’exploser. Mais peut-être qu’avec le temps et l’habitude ça deviendra naturel, tu pourras te tenir tout contre lui tout naturellement, sans avoir envie de disparaitre de gêne. Mais sa main, oui, tu veux bien la garder dans la tienne. Tes joues s’empourprent comme les siennes, mais tant par gêne : c’est plutôt ton amour qui te monte au visage. Tu bouillonnes de sentiments et tu as envie de fondre sur lui et de le serrer fort fort fort si fort qu’il se brisera entre tes bras : ah, tu seras le seul responsable de ses blessures dans ce cas-là. Mais Nerv et sa peau de parchemin ne peuvent être trop secoués pour le moment, il est encore si fragile.
─ Des lys, des crocus, des jonquilles, des roses : tout ce que tu voudras.
Tout pour Nerv, c’est ce que tu te dis. Un jour tu lui feras un tas de bouquet et tu viendras les lui offrir chez lui. Tu lui feras sentir chacune des fleurs pour qu’il puisse les apprécier autrement que par la couleur. Ah, Nerv tu aimerais le gâter et le chérir autant que possible.Tu portes sa main blessée à tes lèvres et tu l’embrasse tout doucement. Tu devrais mettre de la crème sur ses blessures tout de suite et des bandages après, mais maintenant que le choc est passé tu te rends bien compte que Nerv est si peu vêtu en ta présence et que l’ambiance et bien plus douce qu’avant. Tes joues sont toujours rouges et ce n’est pas près de s’estomper. Tu vas farfouiller dans ses affaires en délaissant ses mains et tu prends la première crème hydratante qui se présente. Dans le temps de le dire, tu es revenu t’asseoir près de lui et une de tes mains et revenue se blottir contre la sienne. De l’autre, tu tiens la crème.
─ On devrait mettre de la crème maintenant, pour que ça reste humide sous les bandages.
Puis là tu ne sais plus trop par où commencer. Tu n’as plus l’air aussi sûr de toi qu’avant : mais tu décides de vite commencer sinon ta gêne risque de s’accumuler et tu n’arriveras pas à faire quoi que ce soit. Du bout de tes doigts tu appliques la pommade sur sa taille, là où il y a les marques laissées par les aiguilles. Quand tu enroules tes longs doigts autour de son cou pour y appliquer l’onguent, tu te penches à ton tour pour l’embrasser. Tu es comme un enfant qui en redemande encore et encore et encore. La crème a une douce odeur et tu as envie de garder tes mains autour de son cou, ça te donne une impression de proximité amoureuse, étrangement. Puis, c’est plus facile de l’embrasser comme ça, de faire chavirer sa tête sur le côté pour reposer des baisers papillons sur ses lèvres.
─ Je sens que ça sera difficile de me retenir de te serrer dans mes bras lorsqu’on ira dormir. J’ai déjà tellement peur de te faire mal.
Tu étends la crème dans son dos maintenant que tu as relâché son cou : puis tu as envie de te faire tout petit lorsque tes doigts descendent le long de sa colonne vertébrale. Ils s’égarent peut-être un peu en chemin et peut-être même qu’ils couvrent de la peau intacte, mais tu es bien trop dans les vapes pour faire attention. Nerv t’envoie des bouffées de chaleur au visage sans même s’en rendre compte et ça te tue un peu de te dire que tu ne peux pas le toucher comme tu le voudrais. Maintenant que le pire est passé tu as envie de te blottir contre lui, de l’écraser de tout ton poids et de rester étendu sur lui à faire l’étoile, pour l’empêcher de partir où que ce soit.
─ J’espère que ça guériras plus vite, maintenant.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Lun 20 Avr - 13:36
and we'll never be afraid again
Et vous êtes comme des reflets d'émotions des gens qui se comprennent qui partagent des choses qui ne peuvent pas être racontées ; un trop plein d'amour au bout des mots et toujours toujours de la tendresse de la maladresse de l'espérance -et un espèce de déterminisme, de celui qui décide que le bonheur sera à vos côtés pour les siècles à venir. Comme si une autre vision était impossible, comme si de toutes manières vous alliez toujours finir par vous retrouver. Tu préférais penser que de toutes manières, vous n'alliez jamais vous séparer, et alors tu regardais le rouge sur ses joues et tu souries encore encore, tellement naturellement - il te rend tellement meilleur, Auxine. Il te parle d'autres fleurs et oh tu n'es pas sûr de savoir de quoi il s'agit, mais tu es d'accord, tu sera toujours d'accord parce qu'il s'y connaît, Auxine, parce qu'il fait les plus beaux bouquets de Libra, parce qu'il a de la magie au bout des doigts et des merveilles dans la tête. Dans ses lippes, aussi, quand il t'embrasse si tendrement la peau, et toute son attention portée sur toi te fait fondre fondre ; tu te laisses faire en bonne poupée de porcelaine, le teint blafard et tes yeux de démons qui suivent chacun de ses mouvements. Tu ne sais même plus quoi dire alors que des milliers de mots voltigent dans ta cervelle ; il te rend analphabète muet et sûrement aveugle mais qu'importe, tu préfères te taire que de dire des mauvais mots parce qu'il te perturbe trop. Il te masse doucement et tu apprécies encore en silence ; il est sur tes hanches sur tes os sur ta peau sur ton cou dans ta tête sur tes lèvres et elles sont envieuses du baiser suivant, simple simple simple et pur et complet et concret et amoureux et heureux et et et tellement de choses encore. Il y a une odeur de fruits dans l'air, un peu acidulée et douce ; ça te fait penser à de l'orange, entre rouge et jaune, et tu souries encore, encore, comme un écho de ses mots comme une reconnaissance silencieuse comme si tes paroles ne seraient de toutes manières pas assez -oh, ce n'est sûrement pas faux. Il fait tellement attention Auxine, comme personne n'a jamais fait attention à toi, et tu te répètes encore encore qu'il est trop précieux pour ce monde. Trop précieux pour toute cette violence ambiante pour ces mots violents qui volent dans les rues pour ces jalousies des gens qui passent et qui crachent. Tu attends qu'il ait fini pour le regarder, face à toi -qu'est-ce qu'il est beau, Auxine, avec ses serpents de cheveux et ses poussières d'étoile dans les pupilles. Oh, et tu ne résistes pas, tu le prends dans tes bras sans même lui demander le droit -tu en avais trop envie pour ça, et tu oses croire que lui aussi. Et tu le serres fort contre ton coeur contre ta peau comme pour la marquer de lui -et au diable ces blessures déjà oubliées au diable cette façon de se réserver au diable toutes formes de conservation ; c'est presque comme s'il t'aurait été impossible de respirer une bouffée de plus sans lui collé à ton épiderme. « Hé, je suis pas en sucre. » Il y a un soupçon de moquerie silencieuse mais tu ne veux pas qu'il ait peur, Auxine, plus jamais ; et tu sais de toutes manières qu'il est tellement doux qu'il ne te fera jamais jamais mal. Jamais. « Merci, amour. » C'est sorti automatiquement sans même que tu ne t'en rendes compte et à vrai dire ça ne te dérange même pas -ce n'est qu'un éclat de vérité qui a giclé de ta gorge, il n'y a pas de honte à avoir. Tu passes une de tes mains sur sa hanche, l'autre calée dans son dos ; et tu souris au mur au plafond, aux étoiles peut-être. « Les roses, c'est celle qui ont des couronnes de douceur ? Comme des reines antiques à la beauté éphémère et aux venins piquants ? » Tu crois que tu aimes bien les roses, Nerv, mais de toutes manières tu aimes toutes les fleurs quand c'est Auxine qui te les présente.
Auxine
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Mar 21 Avr - 4:29
ft. nerv
L’âme de Nerv elle est douce au toucher, comme du satin au bout de tes doigts. Tu peux en effleurer toute sa délicatesse et apprécier son contact sans même devoir le tenir contre toi, sans même avoir à agripper sa peau comme par peur de te noyer. Nerv il n’a besoin que de ses mots et de ses attentions pour se mériter toute ton affection. Nerv il a une beauté d’âme sans pareil, au-delà de tous artifices possibles. Il ne se prend pas pour quelqu'un d’autre et il ne se cache pas derrière de grossiers masques lorsqu'il te parle tout doucement comme ça. Nerv il est toujours au naturel, toujours beau toujours doux toujours lui-même. Que ce soit dans la douceur de ses mots enfantins ou dans ses peurs de te blesser, Nerv est toujours tellement attentionné. Nerv mérite des couronnes de fleurs, les plus belles d’entre toutes et dépourvues d’épines pour qu’elles ne n’écorchent pas sa belle peau.
Quand tu le serres fort contre toi pour lui rendre son étreinte, il y a cette peur terrifiante de lui faire encore plus mal. De lui rappeler que ces sensations sont plaisantes pour lui : tu ne voudrais pas déjà ruiner les si beaux efforts que ton merveilleux Nerv n’a pas encore eu le temps de faire. Ça serait idiot. Mais en même temps, Thémis sait que ces difficile de te retenir d’agripper ses larges épaules.
─ Les roses elles ne sont pas éphémère tant que ça. Même fanées, elles peuvent être de toute beauté. Mais oui, ce sont celles qui sentent bon, celles qu’on retrouve le plus souvent dans les bouquets que l’on fait pour les amoureux.
Tu lui offriras aussi un beau bouquet de roses à Nerv, un jour, après lui avoir offert un millier d’autres bouquets tous plus colorées les uns que les autres. Ou peut-être une par jour pendant cent jours, tu ne sais pas encore. Il y a tant de façon de faire plaisir à Nerv, tant de petites attentions à lui offrir pour le faire sourire de toutes ses dents. Nerv il semble être un peu comme toi : capable d’être heureux avec peu de choses. Après, peut-être que tu te trompes, ton jugement est peut-être biaisé par le fait qu’il semble toujours bien et heureux avec toi. Sauf lorsqu'il t’a dit qu’il était toxique pour toi un peu plus tôt : mais c’est déjà oublié. Ça fait partie du passé et c’est rangé dans la boîte des choses à oublier à effacer à brûler. Vous danserez autour des flammes qui montent dans le ciel et vous brûlerez tous les mauvais moments pour que plus jamais ils ne se présentent.
─ Il y en a qui ont même la couleur de tes yeux. Mais elles ont aussi des épines : c’est pour se protéger des mains trop avides. Il faut être délicat avec elles, sinon elles piquent ou elles se cassent.
Nerv est peut-être une rose tout compte fait. De toute beauté, mais armé d’épines : pour se protéger du monde extérieur, pour teinter de rouge les choses qui tentent de le heurter. Toi, tu veux juste être la bonne personne qui saura comment l’apprivoiser, comment couper la tige sans faire couler ton sang ou pire, celui de Nerv. Tes mains parcourent son dos ses épaules son cou et se déposent sur sa mâchoire. Nerv, tu le redécouvre à chaque fois que tu poses ta main sur lui. Comme pour imprimer dans ton esprit la sensation plaisante qui bouillonne au plus profond de ton cœur à chaque fois que tu le touche.
─ Les roses demandent beaucoup de patience et d’amour, il faut bien s’en occuper et les préserver du froid et des maladies. Ce sont des vraies princesses. Mais tu sais…
Tu penches la tête et tu souries. Tu sais Nerv, elles ne seront jamais aussi belles que toi. Tu sais Nerv, elles ne seront jamais aussi douces que toi. Tu sais Nerv, je ne les aimerais jamais autant que toi. Il y a tant de manière de terminer cette phrase et pourtant, pourtant. Pourtant, oui, tu sais déjà comment tu veux la terminer.
─ Je ne les aimerai jamais autant que je t’aime toi. Parce que tu es mon merveilleux trésor Nerv et tu vaux toutes les fleurs du monde, et encore plus. Elles ne seront jamais aussi belles que toi, amour. Elles ne me feront jamais rêver comme toi tu le fais.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Jeu 30 Avr - 23:38
say my name as every color illuminates
La pression se fait douce douce contre sa peau chaude -à moins que ce ne soit que ton sang qui bout ? Tu l'écoutes encore encore, oh tu ne te contentes pas d'entendre non ; il y a toute ton attention sur lui, comme s'il était le référentiel de la pièce, le soleil de ton petit univers, oh mais il était aussi les scintillements dans les nuits noires et les musiques douces quand le temps se faisait trop long. Ah, qu'est-ce que tu aimerais qu'il soit long, le temps, à ce moment-là précis. Qu'est-ce que tu aimerai qu'il s'allonge et s'enroule autour de vos corps enlacés oh si proches, pour qu'il les rapproche encore un peu juste un tout petit peu -tu crois que tant que c'est plus, ça te convient. Et puis même moins, ça te conviendrait, tant que ta main ne quitte pas ses cheveux et que tes yeux peuvent se permettre de dévorer sa peau encore encore encore. Et tu revois quelques roses fanées ; oh elles sont presque pareilles pour toi, si ce n'est que leurs pétales se font plus fragiles, proches de la poussière oh peut-être qu'elles ne sont là que pour rappeler à l'homme la beauté de la mort. La beauté d'une fin ; d'un renouvellement dans le vent qui l'emporte oh l'émerveillement de la fragilité du ravissement de l'ensorcellement. Peut-être qu'on en offre aux amoureux pour se dire regarde regarde ça continuera même plus tard, même quand tout sera parti et quand tout sera flétri, peut-être que les bouquets ce n'était qu'un moyen éphémère de montrer une appartenance éternelle. Tu crois que tu n'as jamais aimé voir les fleurs arrachées de leurs piédestal ; ça te montrait l'attirance sordide des Hommes pour les choses détruites, à moitié complètes mais aussi à moitié manquantes. Oh, tu préférais les dessins les autres choses temporaires qui ne faisaient pas de mal, jamais de mal. Et pourtant tu savais que les fleurs étaient sûrement faîtes en partie pour être cueillies, et parfois tu crois que tu mécomprenais le monde. Il y aussi des roses rouges, il te dit. Tu te souviens du rouge oh oui, parce que tu sais que c'est tes yeux que c'est le sang que c'est les passions et que tu crois que, si le monde l'aurait permis, tu aurais été fait tout de rouge. Ça te correspond si bien que ça en ferait mal, de ne pas le voir, ce jumeau étrange qui fuit toujours. Peut-être que tu étais une rose, dans une autre vie ; et si c'était le cas, tu étais sûr qu'Auxine aurait été la main délicate qui t'aurait mené à la tombe par tant de douceur -oui, tu l'aurais laissé couper ton phloème ton xylème et toute ta cellulose serait tombée en miette pour ses beaux yeux pour ses mains délicates et son sourire en coin. Oh, peut-être que ce sont des princesses, mais peut-être qu'elles le rendent bien. Et puis encore des mots qui rassurent qui se pressent contre tes lèvres comme pour t'embrasser encore depuis le vide ; tu sais combien ça vaut pour lui toutes ces choses qu'il raconte qu'il détaille et qu'il sculpte dans tes yeux émerveillés. Tu souris aussi, tu crois, c'est si communicatif de toutes manières ; tu brilles un peu plus fort à l'intérieur quand ses dents se dévoilent. Tu restes béat, parce que oh, c'est bien un astre trop puissant pour tes pauvres barrières humaines c'est un omniscient qui dégage toutes pensées cohérentes. « Je t'aime. » Et tu l'embrasses pour l'empêcher de répondre oh ou peut-être pour masquer le fait qu'il te laisse encore sans voix sans échappatoire qu'il te colle contre le mur t'accules et que tu n'as aucun moyen de fuir -et quand bien même, tu ne fuirai jamais. Jamais. Tu ne sais pas vraiment où tu vas en l'embrassant comme ça ; tu ne sais pas où vous allez en vous comportant comme ça -mais qu'importe. Tant que ça se passe sur le même bout de chemin, main dans la main.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Ven 1 Mai - 3:38
ft. nerv
Nerv il n’a pas besoin d’un millier de mots comme toi pour te dire les choses. Toi tu as toujours besoin de faires de longues phrases toutes douces, avec de beaux mots et des métaphores quelques fois douteuses. Mais Nerv, Nerv il n’a qu’à te dire un « je t’aime » et toi tu entrevois une tonne de paragraphes, de mots qui se mélangent et des idées toutes douces. Nerv il te parle avec ses gestes et ça t’enchante, Nerv et toi vous avez une compréhension l’un de l’autre qui dépasse même tes mots : peut-être que même si tu arrêtais de parler il saurait à quoi tu penses. Parce que Nerv il lit en toi comme dans un livre ouvert. Comme s’il t’avait modelé de ses mains d’artistes, oh c’était peut-être ça : tu étais l’heureuse marionnette dans ses mains qui se pliait à son bon vouloir. Tant que Nerv était heureux, tu pouvais faire n’importe quoi. Il était probablement ta plus grande faiblesse. Des fois il y a ces pensées vicieuses dans un coin de ta tête qui ne se lassent pas de se demander pourquoi il est avec toi, mais tout l’amour que tu lui portes les écrase et il ne reste que tes sourires et vos embrassades passionnées et ton affection toujours toujours toujours grandissante pour lui.
Tu n’as plus vraiment besoin de tes mots maintenant, pour le moment. Tu veux ses regards, voir ses lèvres se retrousse et avoir ses doigts au creux de ta main. Le bonheur, tu voudrais qu’il reste avec vous pour toujours. Que vous ne puissiez vivre que d’amour et d’eau fraîche. T’es peut-être un grand romantique au fond Auxine, tu as bien caché ton jeu toute ces années : tout ce qu’il te manquait c’était quelqu'un à qui offrir ton cœur et à qui confier tout l’amour que tu avais enfermé à l’intérieur. Tu n’avais plus qu’à le lui donner comme l’on remet un présent joliment emballé, avec des ficelles bouclées pour faire joli et du papier doré. Puis Nerv, il faut le dire, il t’a fait le plus beau des cadeaux au monde : il t’a rendu ton amour. Et c’est probablement la seule chose que tu n’aurais jamais osé demander à l’univers, parce que c’est bien trop précieux à tes yeux. Comment aurais-tu pu demander quelque chose d’aussi beau sans rien avoir à donner en retour. Thémis avait bien fait les choses en mettant Nerv sur ta route, le destin n’aurait pas pu mieux faire.
─ J’aime bien ça quand on s’embrasse.
Tu as les joues rouges et la sensation de ses lèvres encore sur les tiennes, comme un papillon qui prend son temps avant de s’envoler. C’est enfantin ce que tu dis : mais tu avais envie de le dire. Comme pour lui montrer que tu aimes tout de lui, de ses gestes doux, de sa personne sublime. Puis, Nerv c’est la première personne à t’avoir jamais embrassé, alors tu lui dois bien ça. Dans ce domaine-là, tu ne t’y connais toujours pas trop : mais tu sais que tu aimes beaucoup lorsqu'il t’embrasse, que c’est aussi plaisant que le vent sur ta peau ou qu’un bonbon sur ta langue. C’est stupide, mais tu es comme ça Auxine. Tu l’aimes trop, Nerv, trop trop trop. À t’en rendre malade à te détruire à te reconstruire et à te guérir. Il n’y a que Nerv pour te faire sentir vivant, pour te faire réaliser que ton petit quotidien bien rangé et posé est bien terne en réalité. Il n’y que lorsqu'il est là que tu retrouves tout l’éclat du monde maintenant : il rajoute des couleurs à l’univers et le rend encore plus beau. Tu t’y es un peu trop attaché et tu te vois mal être loin de lui maintenant. Nerv avait peur de t’infecter et pourtant, pourtant il l’avait déjà fait depuis longtemps : simplement pas comme il le pensait. Il t’avait infecté avec son amour.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Jeu 7 Mai - 22:01
i'm gonna stick like glue
Tu n'as jamais remarqué, mais il y a un goût sucré sur tes lèvres quand ces mots s'échappent -on dirait des hirondelles qui rejoignent le printemps dans une aurore rosée et humide, on dirait des enfants qui galopent sur les plages avec leurs bottes caoutchouteuses, un chocolat chaud partagé devant une baie vitrée consumée par le gel et ces froideurs qui semblent si lointaines. Il y a des moments comme ça qui remonte, des souvenirs flous oh des sensations de déjà vu et pourtant si étrangères -tu crois que c'est ton cerveau qui déraille, et ça ne t'étonnerait même pas. A vrai dire, ça ne t'étonnerait pas non plus de redécouvrir chaque facette de ton quotidien, d'apprendre ce qu'est la vraie vie, cette chimère sauvage qui se cache mais dont on entend les éloges depuis l'autre bout de l'univers. Comme une comète qui explose au loin, comme la pomme du jardin des Hespérides ; et peut-être que Ladon n'était pas si offensif que ça oh peut-être qu'il suffisait d'avoir confiance d'ouvrir son âme de laisser les serpents s'infiltrer pour découvrir qu'ils n'étaient que fils pour recoudre les tissus tordus oh les choses cassées qui traînaient depuis bien trop longtemps dans ces poumons défoncés. Peut-être. Peut-être que les gens étaient trop cons pour s'oublier un instant, peut-être que les gens étaient trop intelligents pour laisser leurs armures au sol ; oh peut-être fallait-il juste protéger les autres au lieu de se cacher derrière des étendards trop grands pour nos épaules. Peut-être. Peut-être que c'était la simplicité qui te dénuait les pensées et qui rendait fantômes les affres de tes songes cruels ; peut-être qu'il adoucissait tes angles bien trop pointus oh couteaux tirés depuis toujours -mais qu'est-ce que le monde t'avait bien fait pour que tu le traites ainsi, Nerv ? Plutôt -que ne t'avait-il pas donné ? Quand tu regardes dans ses yeux tu sais oh tu sais ; le monde d'en-bas, ou d'en-haut qui sait, il ne t'a pas donné Auxine, il ne t'a pas montré de chemins plein de merveilles il n'a pas fait miroiter des jours sans nuages et des vents scintillants parmi les feuilles d'automne -t'as toujours été poète, Nerv, même si tu n'y crois pas, mais tu n'as jamais su trouver la beauté en toi. Mais il te regarde avec tant de passion oh tant d'amour et tu lui fais tellement confiance que, peut-être, peut-être, peux-tu concevoir que tu n'es pas tout noir Nerv noir noir noir. Est-ce que tu peux comprendre que toi aussi tu as sûrement des étoiles dans les yeux -oh peut-être sont-elles bien cachées, peut-être faut-il creuser pour les déterrer oh te niquer les rétines ou alors peut-être faut-il juste les laisser là où elles étaient, là où lui les voyait, puisque c'est tout ce qui te suffisait. Tu ris, un peu, tu te caches la bouche tu ne sais pas vraiment pourquoi ; tu sens comme un air d'enfance sur ton visage et c'est tellement rafraîchissant de rire de rien que tu continues encore un peu. « Moi aussi. » Tu as arrêté de rire mais il y a encore sur tes lippes son vestige à travers tes sourires un peu bleus, un peu frêles ; tu passes encore ta main sur sa nuque et tu te perds dans sa peau de voie lactée, tu voles dans la douceur de ses regards. Il est beau oh, tu crois que tu aimerais lui dire mais tu hésites encore, ça te semble trop futile alors tu laisses tes iris hurler ces pensées étranges et tu te tais tu te tais tu te tais pour mieux choisir tes mots après.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Ven 8 Mai - 5:25
ft. nerv
Tu crois que tu pourrais rester comme ça pendant des heures. À échanger avec lui de courts mots et des œillades incessantes : oh oui tu pourrais passer l’éternité à le regarder à dévorer ses magnifiques traits des yeux, à l’écouter te souffle de mélodieux « moi aussi » quand tu lui dis que tu l’aimes et que tu voudrais passer le restant de tes jours avec lui. Mais malheureusement toute bonne chose à une fin : et puis toi tu veux passer des moments encore plus délectables avec lui, tu veux que vous alliez voir les étoiles ce soir et que vous vous blottissiez l’un contre l’autre sous un saule entourés de fleurs comme dans les livres.
Tu es peut-être un trop grand rêveur Auxine, mais quand c’est avec Nerv que tu t’imagines faires ces choses niaises, il y a comme de la magie qui vient illustrer toutes tes pensées et plus rien n’a l’air stupide ou exagéré. C’est comme si tout pouvait prendre forme avec lui, Nerv il rend tes rêves en réalités toutes douces et c’est pour ça que le temps est si bon avec lui : parce que Nerv il a de la magie dans les yeux et sur la langue.
Toutes les promesses qu’il te susurre son des enchantements tu te dis, il jette des sors sur tes rêves et sur ta vie pour que tu sois heureux, oui voilà. Alors toi aussi tu voudrais jeter des incantations sur sa personne pour qu’il soit toujours heureux : peut-être qu’en souhaitant que vous puissiez être ensemble pour toujours il serait comblé. Tu te dis innocemment qu’il n’aurait besoin que de toi et de son art pour être heureux et étrangement tu as l’impression que ça pourrait vraiment être le cas. Nerv n’a pas l’air de s’embarrasser de beaucoup de choses, alors peut-être qu’une vie de simplicité volontaire avec toi ne le dérangerait pas. Tu te promets de lui demander un jour. Toi, tu te dis niaisement que tu n’as besoin que de lui et de quelques fleurs : l’amour te rend inconsistant et ramollis toutes les pensées cohérentes dans ta tête, y’a pas photo.
─ Bon allez! Maintenant je vais te mettre des bandages propres. Après on ira chercher deux ou trois petites choses chez moi, comme par exemple mon herbier. Puis comme ça tu pourras amener des choses à toi aussi pour les laisser à la maison.
Tu te lèves d’un bond et tu ranges l’onguent dans l’armoire : c’est un peu comme si tu t’y faisais déjà. Tu fouilles dans les armoires à la recherche des bandages, comme si c’était trop propre chez toi, sans gêne aucune et presque comme si tu savais où les choses étaient rangées. Ça te fait sourire de te dire que petit à petit, peut-être que tu sauras où sont cachées les choses et qu’ici tu seras vraiment à la maison au même titre qu’à Canaan. Tu n’aspires qu’à ça. Tu enroules Nerv dans une épaisse couche de tissus, partout où il y a des plaies. Tu essaies de ne pas trop handicaper sa main en plaçant les bandages de manière à lui laisser quand même un peu de mouvement. Une fois que tu l’as emballé soigneusement de partout, tu te sens beaucoup mieux. La page est vraiment tournée maintenant et ça ne peut qu’aller mieux.
─ On les changera plus tard, et bientôt on n’en verra même plus la trace!
Tu sais que ça veut dire beaucoup pour Nerv, de te laisser prendre cette part de lui comme ça. De te donner ses blessures ses coups et ses entailles : tu sais très bien que demain tout ne sera pas réglé et qu’il reviendra probablement encore avec les jointures en feu. Mais ce n’est pas grave, tant qu’il fait des efforts, tant qu’il ne revient jamais aussi amoché qu’aujourd’hui. Tu peux supporter des batailles et ses poings endoloris, mais pas ça, pas une autre fois. Tu poses un autre baiser sur son front, avec toute l’affection du monde.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Mar 12 Mai - 21:49
stuck on you
Il y a des choses dans le détail ; des éventails sculptés dans le papier, des ombres de porcelaine qu'on orne de bougies, des grains de sable qui s'amourachent d'une feuille trop vierge à leurs goûts. Il y a des choses qu'on ne peut s'empêcher d'observer, encore, parce qu'à chaque nouveau regard il y a une autre nuance un autre refrain un autre chemin, et peut-être qu'aucun d'entre eux était le bon, peut-être que tous menaient aux mêmes endroits -quelques musées monochromes, oh des grands tableaux montants jusqu'aux plafonds, des toiles imposantes et devant, juste devant, un banc, une paire d'yeux et son propre chef-d'oeuvre, porté sur peau. L'immortel et l'éphémère, le culte et l'oublié ; et puis parfois les paradoxes se rencontrent : ça ne fait pas des artifices grandiloquents, ça reste silencieux et ça laisse le temps passer -ça ne cherche pas l'attention, pourquoi de toutes manières. Ça attend lentement qu'on le remarque, ça attend de trouver les bonnes personnes à qui déclamer sa poésie -il n'y aura pas d'alexandrins pas de rimes embrassées ni même quelques traces d'encre-, ou peut-être juste que ça a le mérite d'exister. Peut-être qu'il n'y a besoin de rien de plus. Tu regardes encore ses yeux -tu n'arrêtera jamais tu crois. C'est un amas d'étoiles fabriqués avec des morceaux de vitraux brisés, c'est un dégradé piqueté d’artefacts de choses qui ne devraient pas exister d'arabesques qui embrasent la pupille, c'est un message extraterrestre un fait impossible -une collision dans ses iris des comètes qui s'enflamment et Apollon jaloux, jaloux de cette manière de brûler si silencieusement ; de la paix peut-être, ou de voir la Lune. Il y a tellement de façon d'être jaloux d'Auxine -dans sa qualité de toujours sourire de celle qu'il a de tout mettre de côté oh de l'inexistence de son égoïsme et de toutes ces choses qui vous pourrissent la vie, mais pas lui, pas lui. Sa spontanéité te revient droit dans le cœur et tu souris à sa bonne humeur à ses plans d'avenir à ce futur juste au bout de vos doigts, c'est si inconsistant et si vrai -tu croirais presque qu'il puisse s'envoler à chaque instant, pourtant ce qu'il y a entre vos corps c'est lié au sol à l'évidence de la fusion de vos esprits ; parfois tu essaies de te rappeler d'avant, d'avant lui, mais tout ce que ton cerveau te donne c'est le noir noir noir, celui qui est là quand on ferme fort les yeux à cause de la peur. Peut-être devrais-tu abandonner, Nerv. Tu te retrouves entouré de blanc ; il te blesse les yeux mais peut-être que c'est la seule manière de t'y habituer oh de l'intégrer à ton ADN. Tu souris à son positivisme à sa légèreté, tu te lèves doucement pour lui prendre les mains -ça fait un peu mal dans tes abdominaux, les bandages ne sont pas très pratiques et trop serrés mais tu sais tu sais que ce n'est qu'un temps, tu sais que ça n'importe pas. « Merci. » Tu l'embrasse vite sur le front, avant de le faire pivoter -comme un valseur et son binôme, comme un peintre et son pinceau, avec délicatesse et volupté, comme pour le faire s'envoler. « Je suis fatigué ; ça te dirait d'aller dormir un peu ? » Il y a ton front sur son épaule et une de tes mains -la saine- sur sa hanche. « Quand on se réveillera, on pourra aller voir les étoiles en allant chez toi. » C'est ce qu'il avait dit, non ? Chez lui chez lui chez lui. Chez toi aussi un peu, Nerv.
Auxine
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Ven 15 Mai - 6:35
ft. nerv
Une autre des choses qui sont bien avec Nerv, c’est qu’il n’y a pas d’ordres à suivre : vous pouvez faire ce que vous voulez quand vous le voulez. Vous ne vous embarrassez pas de savoir quelle heure il est, la seule chose qui peut vous empêcher d’aller voir les étoiles c’est le soleil perché haut dans le ciel. Sinon, rien ne vous arrête. Alors quand Nerv te proposer d’aller dormir, tu n’y vois pas trop d’inconvénient. Tu voulais déjà aller chez toi pour ramasser tes choses, comme ça ce serait fait, mais l’idée de te poser un peu et de te remettre de tes émotions ne te dérange pas tant que ça. Maintenant que vous vous êtes posé et que ses blessures sont emballées sagement, toute la pression retombe et tu as l’impression de ne pas avoir dormi depuis des lustres. Tu es épuisé : des débuts de journée comme ça, tu ne veux plus en revivre.
─ On pourrait faire ça, oui.
Comme si tu aurais pu dire non de toute façon. Tant que Nerv est là, tu pourrais tout faire. Même dormir devient une charmante activité : avec vos cheveux couleur corbeau qui s’emmêlent et qui ne forment qu’une masse diffuse, le nez d’un perdu dans le cou de l’autre et vos bras qui se resserrent pour être certain que l’autre ne s’échappe pas dans un rêve fantasque. Avec une douce odeur de lavande dans l’air et le vent léger qui vous fera remonter les draps par-dessus vos têtes. Tu trépignes presque d’impatience. C’est comme retomber en enfance – même si tu n’as pas souvenir d’avoir été plus jeune, oh Libra ne t’as laissé que des sensations douces et de vagues images de sourires et de murmures joyeux amusés et frais – avec Nerv il n’y a aucune attache au monde qui vous entoure. Aucune responsabilité aucun travail auquel se présenter : toute passe en second face à sa compagnie.
Tu noues tes doigts aux siens et tu l’attires avec toi, comme si ça avait toujours été si facile de l’entraîner pour aller vers vos rêves, votre petit bonheur qui se dessine au loin. Peut-être qu’en vous réveillant plus tard vous n’aurez plus envie de sortir et que vous voudrez passer toute la nuit à vous raconter des histoires, ou peut-être que vous n’atteindrez même pas ta maison : si les étoiles brillent trop fort ce soir tu auras envie de les contempler pour toujours avec Nerv et vous vous coucherez dans l’herbe comme vous avez l’habitude de le faire. Le temps se garde bien de te dévoiler toutes ses surprises et tu n’en es que plus ravi lorsque les choses prennent d’autres tournants.
Tu ne te poses pas trop de question lorsque tu grimpes dans le lit de Nerv après avoir délaissé tes souliers au pied de son lit. Il n’y a que ton petit cœur qui frappe fort dans ta cage thoracique parce que tu es si heureux d’être là, si tu n’étais pas si fatigué tu n’aurais jamais trouvé le sommeil avec cette joie pétillante qui te chatouille de partout. Tu es vraiment content d’être là, que tout soit arrangé et que Nerv soit avec toi.
─ J’espère que je n’ai pas pris ton côté du lit?
Tu ris et c’est léger, l’ambiance est déjà tellement moins tendue et pratiquement toute l’inquiétude dans ta voix s’est envolée. Tu sais que tu vas rêver d’étoiles et de couleurs, d’une touche de monochrome et d’amour : tu te sens déjà un peu fluffy et tu enfonces ton visage dans un oreiller pour cacher ton expression béate. Tu lances un petit regard façon bed-eyes à Nerv et ton sourire s’étire encore plus, si c’est encore possible.
─ Tu viens?
Nerv
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Sujet: Re: lilium ─ nerv Lun 25 Mai - 19:34
love
Il y a son acceptation sa main qui se noue à la tienne -oh tu crois qu'elles vont rester longtemps liées. Tu te laisses faire tu lui fais confiance comme toujours comme jamais à personne d'autre ; ah tout semble toujours un peu exploser dans ta vie Nerv, mais Auxine Auxine Auxine il est ton gilet pare-balle, ton mur en titane oh tes petits pansements de tous les jours -tu crois que si un jour tu peux dire je vais bien ça sera seulement grâce à lui. Oh tu n'as même pas besoin de le guider, il connaît déjà le chemin par coeur. Tu te contentes de te laisser traîner oh de te noyer dans sa bonne humeur son envie de t'emmener plus loin plus haut de s'échapper pour toujours ; parfois tu le compare à une hirondelle et tu penses que ça lui va plutôt bien -oh il revit au printemps, il a cette légèreté légendaire, de celles qui annoncent des bonnes nouvelles des temps plus doux du futur bonheur de la simplicité en masse quelques couchers de soleil qui semblent durer une éternité. Il est tellement de choses, Auxine. Il s'installe ça paraît si naturel -sûrement parce que ça l'est, Nerv- et sa question te fait un peu rire. Il n'y a plus de côtés avec vous deux non non, parce que même si c'était le tien tu lui donnerai avec joie, même si c'était le tien vous serrez sûrement tellement enlacés que ça ne rimera plus à rien. Tu ris avec lui, un peu, mais tu crois que tu es tellement fatigué qu'il n'y a pas grand chose qui sort de ta bouche ; au moins tu souris. Tu prends ton temps pour enlever tes chaussures -tes mouvements se font lents, tu ne voudrai pas déjà ruiner tous les efforts d'Auxine- et quand tu le vois comme ça dans ton lit comme ça avec toi comme ça comme ça tout court, tu souris encore plus tu crois. Tu t'allonges tout aussi doucement ; oh d'abord tu restes un peu en retrait tu caresses du bout des doigts l'angle de sa pommette, sa tempe plate oh ses joues si douces. Tu te décides enfin d'arrêter de l'admirer oh tu ne voudrais pas faire revenir un quelconque malaise -mais tu sais Nerv, ça se voyait dans tes yeux que tu aurais pu faire ça pendant des siècles. Tu cales ton menton au-dessus de sa tête et tu l'enlace -il fait bon et tu risques d'avoir un peu trop chaud comme ça, mais ça ne t'en empêche pas, loin de là. Tu trouves la position idéale et, déjà, tu fermes les yeux -il y a plein de nuances derrière tes paupières, on dirait presque qu'elles dansent. « Dors bien, Auxine. » Et tu sais pertinemment qu'il n'y a même pas besoin de se le souhaiter.