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Sujet: viola ─ nerv (nc16 & clos) Mer 31 Déc - 20:23
« viola »
ft. nerv
Le ciel est si clair aujourd’hui, si beau si bleu malgré les quelques petits nuages crémeux qui s’y aventurent. Mais c’est une belle journée aujourd’hui, avec le soleil qui rend les blancs plus blancs et les couleurs vives. Dans les yeux de Nerv, ce n’est pas aussi vif que dans les tiens, mais aujourd’hui ta mission c’est de lui faire voir le monde comme toi tu le vois. Coloré de tons tantôt pastels tantôt si vifs, le monde sur lequel tes yeux s’égarent est taché de mille-et-une fleurs. Il y a des tons rouges, bleus et violets, ah oui violet comme les marques sur la peau de Nerv des fois. Tu fronces légèrement les sourcils à cette idée et tu te tournes vers lui, vers Nerv à qui tu dois faire découvrir cet univers de dégradés.
Tu lui fait un sourire, un beau sourire même et tu fais de grands pas au travers des fleurs, te penchant au-dessus d’un petit groupe de Crocus et tu en coupe un du bout des ongles. Il est d’une belle couleur, un violet clair et un centre jaune-orangé. C’est une belle introduction à votre journée, somme toute. Tu te rapproches de lui et tu lui tends la fleur, la tenant avec toute la délicatesse du monde. Mais elle est robuste et même si Nerv est moins doux que toi, elle ne s’effondra pas entre ses doux. Oui oui, c’est un choix parfait et tu ris légèrement, un rire si doux qu’il semble se mêler au vent qui vous souffle légèrement au visage.
─ Ça ici c’est un Crocus. Il y a une autre fleur qui y ressemble beaucoup, mais on ne peut les différencier que par la couleur.
Tu réalises soudainement que pour Nerv, ça risque d’être un peu plus délicat de les différencier. Tu étires un sourire et tu t’assois par terre en faisant signe à Nerv de faire comme toi. Tu aimes bien penser aux mots que tu dois utiliser avec Nerv, tu imagines ce que ça doit être de voir tout en noir et blanc et tu prends des termes plus adéquat que d’autre, en les faisant rouler sur ta langue.
─ Il y a les Crocus et les Colchiques, les Crocus sont un peu plus bleutés alors que les Colchiques sont souvent roses et blanches. Le bleu-violet des colchiques est doux, c’est le même que celui de la lavande là-bas. Tu pointes un petit bosquet au loin et tu tournes la tête vers lui à nouveau. Le violet est une couleur un peu triste, mais douce en même temps. Le violet, ça me fait penser aux rêves, aux nuages qui se lèvent le matin, aux bleus que tu as des fois lorsque tu te bagarre. Tu te mord la lèvre et tu fais une petite moue. Tu ne t’es pas trop battu récemment, j’espère ?
Auxine, tu n’es qu’inquiétude.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 13:03
i feel numb most of the time
ft. auxine
Tu ne sais jamais vraiment si une journée est bonne ou mauvaise -certains se réveillent et regardent l'horizon, ils regardent ce que la nature leur offre et décident. Ils décident. Ça te semble un peu injuste, un peu stupide, même, parce que vous n'êtes que des Hommes -oh, et encore-, et que le destin peut bien se jouer de vous même en une bonne journée. Alors tu riais de ceux qui osaient être optimistes, tu riais aussi des pessimistes et tu riais de ceux qui n'attendaient rien de la journée ; tu ne comprenais pas pourquoi certains ne faisaient que passer le temps quand, de toutes manières, on en a pour l'éternité. Alors toi, Nerv, tu faisais bouger les choses, tu forçais le destin, tu décidais parfois à sa place -mais quel orgueil, pensais-tu, et tu avouais sans remords que tu te contredisais toi-même. Peut-être oui. Qu'importe. Tu allais forcer cette journée à être exceptionnelle. Tu regardes le sourire d'Auxine, et tu sais qu'elle l'est déjà. Tu peines un peu à le suivre -il fait de grands pas, Auxine, il a l'air émerveillé, Auxine, il est toujours émerveillé, Auxine- et tu essaies de ne pas trop écraser la Nature avec tes souliers cloutés, comme une antinomie entre l'apparence dure et les mouvements frêles. Pourtant, Nerv, tu marches d'habitude d'un pas assuré, d'un pas à faire trembler le sol et faire fuir les autres. Tu n'es doux qu'avec ton encre, Nerv, qu'avec tes pinceaux tes aiguilles qui éraflent la toile qui piquent la peau -et même dans ces moments il y encore cette violence qui remonte. Tu le rattrapes enfin, et il te tend une fleur que tu ne connais pas -bien sûr que tu ne la connais pas, et même si c'était le cas, tu n'aurais peut-être pas pu la reconnaître. Tu la prends doucement sur le plat de ta main parce que ah Nerv tu n'arrives pas à savoir comment bien faire, tu ne sais pas comment traiter les fleurs les plantes le vent, si tu dois les respecter comme être vivants ou comme objets inanimés. Peu importe celle-là aura droit à toute la délicatesse de ton monde. Après tout, c'est un cadeau d'Auxine. Tu l'écoutes attentivement -tu ne sais pas vraiment si tu vas retenir le nom de la fleur, mais tu essaies, au moins- et tu l'observes, cette chose en relief. Elle est foncée sur les pétales extérieurs, et quand tu la regardes d'en haut, il y a un dégradé de gris qui coule jusqu'au centre -ah, un centre tout en finesse, sûrement magnifique. Mais toi, Nerv, tu vois une pauvre tache gris clair, et tu ne peux qu'imaginer le sentiment d'été qui se dégage des étamines, du pistil. Auxine Auxine pourtant il ne s'arrête pas ; il t'invite à t’asseoir et pour le moment tu restes debout, tu regardes le champ autour de toi et tu captes quelques trous blanc dans cette océan de gris, ça te fait un peu penser aux étoiles la nuit, si ce n'est que la nuit est noire comme le charbon et que les fleurs -ah les fleurs- ça ne sera jamais aussi sombre que ton encre. Chut chut chut Nerv, arrêtes de penser, arrêtes de réfléchir et regardes Auxine, regardes sa peau qui te semble d'ivoire et ses mains délicates, regardes ses dents blanches et se sourire qu'il t'offre, encore encore encore -comme s'il t'en donnerai jusqu'à ce que tu en aies assez assez assez, mais oh ça ne risque pas d'arriver. Tu l'écoutes, fasciné, et tu regardes cette lavande violette, comme il dit, mais ça sonne creux dans ta tête ah ça sonne vide vide vide vide. Mais Auxine continue, il ne t'abandonne pas non, il ne t'abandonne jamais, et tu le sens qui te donne encore un peu de son âme de son ressenti de son envie de te faire tout redécouvrir, alors tu souris, Nerv, doucement, comme ça ne t'arrives que trop rarement, et tu essaies de sentir ce qu'il te dit. De sentir le violet -tu te rends compte des conneries que tu penses parfois, Nerv ? Non non tu n'y réfléchis pas -pourquoi, de toutes manières, puisqu'il n'y a que vous, cachés pas la hauteur des herbes alentour, il n'y a que vous, Auxine et ses jolis mots, Nerv et sa légère mélancolie quand aucun flash ne vient troubler sa vision monochrome. Nerv et son sentiment d'être un peu en-dehors, Nerv qui n'avouera jamais tout ça. Nerv. Nerv qui voit aussi l'inquiétude dans les yeux noirs noirs d'Auxine, Nerv qui se sent un peu idiot à être là, debout, Nerv qui a encore des sparadraps plein les doigts et un bleu sur les côtes, Nerv qui s'est battu ce matin et qui a encore les blessures à vif, cachées ici et là, cachées pour ne pas qu'Auxine gâche de sa compassion pour toi, même si tu en crèves d'envie. Nerv Nerv Nerv, quel imbécile. Nerv Nerv Nerv, ça ne serait pas ça, le violet ? « Comme d'habitude, je dirais ? » Tu souris en t'asseyant enfin, à côté de lui. Tu ne sais pas vraiment quoi dire, parce que tu ne veux pas lui mentir mais tu ne veux pas non plus lui avouer -et ah tu as ce sentiment de couler légèrement, celui qui n'arrive qu'en sa présence, celui qui te crie de dire la vérité et de ne pas mentir comme tu le fais trop souvent. « Le ciel est plus clair, aujourd'hui, non ? » Tu bascules en arrière, le dos contre le matelas de végétation, et tu regardes ces moutons blancs qui peuple une prairie grise, jamais vraiment uniforme. Tu tentes surtout de changer de sujet. « D'ailleurs, j'ai toujours voulu te demander ; tes yeux, ils sont bruns ? Gris ? Noirs ? Est-ce qu'il y a des nuances dedans, des espèces de poussière d'étoile ? » T'as jamais vraiment su, tu n'as jamais vraiment osé demandé, tu n'as jamais vraiment pu regarder de près. Tu fixes son dos, chemise immaculée et bretelles foncées ; il y a cette tendance de noir et blanc chez lui qui te donne l'impression de le voir comme il est vraiment. Comme si, lui, tu n'avais pas besoin de couleurs pour le voir entièrement.
HRP:
.... désolée j'ai un peu trop écrit /dies
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 16:28
« viola »
ft. nerv
hrp: blblblbl je fooond
Tu sais que c’est mal d’en vouloir aux gens qui frappent Nerv. Tu sais comment il est, qu’il les attend à bras ouverts et qu’il ne se retient pas plus que ça pour laisser les coups partir. Mais toi ça te serre toujours un peu le cœur d’imaginer quelqu'un mettre son poing à la figure de Nerv. Tu ne peux pas t’empêcher d’avoir envie d’aller secouer ces personnes, de leur dire qu’ils n’ont pas le droit, qu’ils ne devraient pas : mais toi tu n’as que tes mots et tes mots à toi ne résonnent pas les gens comme ça. Nerv lui n’apprend que des mots que tu lui offre pour les couleurs, pour la douceur. Ne parle pas de ce que tu ne connais pas, te souffle une voix à l’oreille alors que tu meurs d’envie de lui demander d’arrêter.
Parce que toi aussi ça te blesse, de le voir aussi amoché et brisé. Tu aimerais le voir sourire et entendre son rire : le voir crisper la mâchoire quand il te permet de panser ses blessures ça fait chavirer ton monde. Toi qui n’es que tendresse, ça te dépayse de voir ce que le monde peut faire de Nerv. Laisse le tranquille, tu as envie de crier au ciel. Mais tu sais d’ors et déjà qu’il ne te répondra pas et qu’il n’arrêtera pas. Parce que de toute façon, quelque part au fond de toi, même si tu ne veux pas te l’avouer, tu sais que Nerv aime ça. Et ton monde est encore plus sans dessus dessous, parce qu’avoir mal, ça fait mal non? Tu es toujours hébété par cette constatation et le mot pourquoi déambule dans ta tête sans cesse.
Mais ça, tu ne peux pas vraiment le demander. Tu ne veux pas contrarier Nerv, tu en as beaucoup trop peur – de le contrarier – parce que l’idée que tu puisses perdre ces belles journées ensoleillées avec lui t’effraie à un tel point. Les mots sont enfermés à double tours à l’intérieur et tu ravales ceux qui tentent de se glisser entre tes lèvres. Le ciel n’a pas de réponse à t’offrir aujourd'hui non plus, et tu permets au vent d’emporter le mot de Nerv loin de vous. Tu ne gardes que ceux qui comptent, pour aujourd'hui.
─ C’est parce qu’il est dégagé. J’aimerais tellement que tu puisses voir ce bleu : je sais que tu l’aimerais. Un jour on ira à la plage et je te montrerai quand le ciel se mêle à la mer, c’est tellement beau.
Tu frôle l’herbe au sol et tu y emmêle tes doigts sans trop y faire attention. Il y a tant d’endroit où tu voudrais l’amener rien que pour lui décrire les couleurs. Tu sais qu’il a déjà dû y aller, lorsqu'on a l’éternité devant nous on fait toujours un peu le tour du voisinage, tant on a de temps à perdre. Mais tu as cette petite pensée secrète que d’y aller ensemble rendra la visite différente. Tu veux lui parler du cyan de l’eau et du ciel qui se mêle à l’horizon et de la couleur crème du sable qui ressemble à la couleur de votre peau. Tu veux lui dire tant de choses, c’est fou.
─ Mes yeux? Tu souries et tu te tournes vers lui, comme pour les lui montrer même si lui est étendu. Ils sont bruns, ils sont bruns clairs. Mmmh, tu réfléchis à des tons similaires, un peu comme le chocolat au lait et le tronc des arbres. Je n’ai jamais fait attention à la poussière d’étoile, mais la prochaine fois que je me verrai dans la glace je regarderai!
Tu ne ris pas de lui, non, mais plutôt de la douceur de ses propos. C’est si simple et enfantin et tu trouves ça beau. De la poussière d’étoile, t’en as dans les yeux quand tu le regarde quand tu lèves les yeux vers le ciel le soir. Lorsque tu vois des paysages magnifiques comme aujourd’hui. En fait, oui tu dois en avoir en permanence, puisque le monde t’émerveille à chaque seconde.
─ C’est plutôt rare les yeux noirs, je crois. Je sais que je ne connais que toi avec des yeux comme ça, mais tu sais déjà que je les aime, tes yeux. D’habitude les gens ont l’iris brun très foncés et ça ressemble au noir, en fait. Mais noir, tout noir, j’ai un doute.
Tu rêvasse un peu, en essayant de penser aux personnes que tu connais mais rien ne te vient en tête. Tu ne fais pas particulièrement attention aux yeux des autres, il n’y a que ceux de Nerv dont tu peux te rappeler, parce qu’ils sont si spécifiques, si unique. Mais ça tu te gardes bien de le lui dire. Il sait déjà que tu les aimes, alors pas besoin d’en dire plus.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 19:53
lower i get, the higher i climb
ft. auxine
Il y a le vent qui te décoiffe un peu et qui fait frémir les herbes, il y a les papillons qui passent au-dessus de ta tête et tes pensées qui les accompagnent dans leurs périples. Tu as ce sentiment de paix qui se dégage tout autour, et tu as aussi tes blessures qui crient qui crient en se mélangeant au tissu, ces piques qui se glissent dans ta chair et ce bleu qui te fait mal quand tu respires. C'est tellement étrange, Nerv, mais c'est ce qu'il te faut pour être totalement au calme, pour oublier le monde tout autour, pour ne pas être avide d'adrénaline, pour ne pas bouillir sur place ; pour profiter un peu de l'instant présent. C'est tellement étrange, Nerv, qu'une antinomie pareille t'amènes enfin au repos, que même dans ce dernier il y a toujours cette violence qui te suit, comme une malédiction. C'est tellement étrange, Nerv, d'être accompagné, d'avoir Auxine à côté de toi qui te sourit parfois, d'avoir quelqu'un qui ne cherche pas à te bousculer à savoir pourquoi à comprendre pourquoi. Parce que, de toutes manières, tu n'aurais pas de réponse. Mais tu sais bien, Nerv, qu'il déteste quand tu le croises et que ta salive est rouge, quand tu essaies de l'éviter et que tu ne peux pas parce que tu boîtes trop fort, quand tu veux ne pas l'inquiéter alors qu'il n'a pas vraiment besoin de te voir pour savoir. Et toi aussi, tu détestes voir cette lueur qui n'a pas sa place dans les yeux d'Auxine, parce qu'Auxine oh Auxine, il devrait juste connaître le bonheur, Auxine il ne mérite pas moins que la vie en toute simplicité, que quelque chose de doux et d'un peu acidulé. Tu te dis parfois que tu n'as pas le droit de t'imposer. « C'est une promesse, alors. » Et tu souris. Tu souris, tout simplement, tu souris au vent aux herbes à tout ceux qui veulent, tu souris à Auxine même s'il ne te regarde pas, et tu souris au ciel pour te donner une nouvelle excuse pour rassasier cette envie omniprésente d'être avec lui. Ah, et puis tu souris aussi à ce qu'il dit, à ces mots tout simples lancés en l'air, à ces mots qui te prennent en compte, à ses mots à lui qui pourtant prennent tant soin de toi. A Auxine qui sait ce qui te ferait plaisir, à Auxine qui fait tellement attention à toi, à Auxine qui est bien trop précieux. A Auxine, qui d'après toi pense bien trop à ta pauvre personne sans intérêt, qui use mal de son temps si c'est pour le passer avec un sanguin comme toi. Tu souris aussi parce que tu ne plains pas, parce que tu ne le forces pas, parce que ça aussi ça réchauffe ton myocarde d'une chaleur un peu différente que l'adrénaline. Et puis il se tourne vers toi, et tu remarque que tu n'as pas arrêter de fixer son dos depuis le début ; tu ne sais pas vraiment si tu rougis ou non mais tu relèves ton buste pour cacher un peu ton visage pour offrir une distraction -mais tu relèves vite la tête, et tu observes. Tu regardes ses pupilles, elles sont grises pour toi, mais tu n'arrives pas à dire si c'est plutôt un gris sombre ou clair. C'est comme si c'était à l'équilibre parfait, comme une statue immuable qui jamais ne jugera, comme un animal de paix, colombe universelle. Et tu continues de regarder, pour voir toi-même s'ils sont là, les éclats de lumière, si les paillettes sont autant venue habiter son regard que ses paroles que ses gestes que son coeur et tu te trouves niais, Nerv, tu te trouves tellement niais, mais tu n'arrêtes pas pour autant. Et puis il parle de choses et d'autre, et tu continues de le fixer, en calant ta tête sur tes bras croisés : tu l'écoutes te dire que ses yeux sont comme le chocolat au lait, et tu t'imagines bien que la couleur est aussi douce que le goût, et le tronc des arbres te fait encore penser à cette chose immuable qui toujours résistera. Et puis tu distingues des reflets dans ses yeux quand ils se plissent, quand il sourit, quand encore il y a cette ambiance de maison de compagne -et tu te demandes si elles sont là, les poussières d'étoile dont tu parlais. Auxine enchaîne sur d'autres choses, tandis que toi, tu restes toujours bloqué sur ces pierres de lune monochromes, jusqu'à ce qu'il parle de tes yeux à toi. Tu baisses la tête, d'un coup, et tu regrettes d'un coup la brusquerie de tes gestes alors qu'il ne t'a fait qu'un compliment. Mais tu n'arrives pas à aimer tes iris rouge sang perdues dans un océan de noirceur, tu n'arrives pas à accepter que que tout le monde n'est pas comme toi, tu n'arrives pas à apprécier d'être spécial, pas quand spécial veut dire que tu ne sera jamais vraiment un artiste comme tu te le défini, pas quand spécial veut dire t'enlever les couleurs de la vie. Et pourtant, Nerv, tu ne te plains pas, tu ne cries pas ta rage, tu acceptes ta condition et tu es en paix avec elle la plupart du temps parce que tu sais que d'autres ont bien pire ; mais quand il n'y a que la vérité nue en face de toi,celle que tu ne peux que fixer dans ton miroir, parfois tu te demandes ce que tu as bien pu faire, parfois tu te jures d'arrêter tes conneries -avant de reprendre de plus bel. Nerv Nerv Nerv. Que faire de toi. Et pourtant il y a Auxine qui dans tes souvenirs te sourit et te dit qu'il les aime, tes yeux, tes prunelles si étranges ; et il y a toi, Nerv, qui ne sait pas vraiment quoi faire, parce que tu ne veux pas en parler, parce que tu repousses toujours, mais qu'il est si innocent quand il dit ça, si honnête si honnête tellement honnête. « Merci. » On ne sait pas vraiment pourquoi tu dis merci, si c'est pour le compliment pour son honnêteté pour sa simplicité pour tout son être, pour ne pas te lâcher ou pour les explications. Et puis tu souris. Tu ne sais pas vraiment si tu te forces ou non, c'est un peu étrange ; t'as comme un froid à l'intérieur mais c'est pas vraiment de la gêne ou négatif, c'est un peu plus candide un peu plus innocent. « Et le brun foncé, c'est la même chose que le noir ? » Tu parles des choses qu'on associe à ces couleurs, tu parles de ce qu'Auxine en pense, tu demandes si d'autres ont aussi cette étiquette dès qu'on les voit, dès qu'on les croise. Tu veux qu'il te dise que le noir ce n'est pas que désolant.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 20:51
« viola »
ft. nerv
hrp: tu écris beaucoup trop :sob:
Il y a tant de subtilité entre une couleur et une autre. C’est facile de nommer une couleur lorsqu’on la connait depuis qu’on est tout petit. Le rouge c’est le rouge : c’est le sang, l’amour et le feu. On sait que le vert se trouve dans le gazon des plaines et dans le feuillage doux des arbres. Qui ne sait pas que la mer est bleue, qui ne pourrait différencier le marine du pastel? C’est facile pour toi Auxine de mettre un mot sur des couleurs, pêche, fuchsia, émeraude. Tu pourrais en parler à n’importe qui et on saura de quoi tu parles, mais Nerv, Nerv n’est pas n’importe qui.
Nerv est vieux, enfin, pas si vieux mais plus vieux que toi, mais dans sa manière innocente de demander si une couleur est comme une autre, ça lui donne des airs presque enfantin. Ça te désarme un peu trop. Si tu pouvais, tu donnerais tes couleurs à Nerv, pour qu’il puisse les voir et s’émerveiller comme toi. Tu lui donnerais les plus belles couleurs et tu garderais les ternes pour que sa vie soit toujours lumineuse. Mais ça ne t’es pas possible alors, oui alors, tu penches la tête sur le côté en te demandant ce qui différencie le brun foncé du noir.
─ Mmh, non pas tout à fait. C’est une once plus claire, c’est un mélange de rouge et de vert, je te l’avais déjà dit? Le brun ça semble doux alors que le noir c’est plutôt l’infini, tu ne trouves pas? Le noir absorbe tout alors que le brun brille un peu.
Ton explication n’est pas tout à fait la meilleure, mais tu fais de ton possible Auxine, parce que Nerv le mérite. Un monde sans couleur pour un artiste c’est si triste que ça t’en serre le cœur. Ou ça te serre le cœur peut-être simplement parce que c’est Nerv. C’est pas un mauvais garçon Nerv, et pourtant on dirait que le sort s’est acharné sur lui. Toi non plus tu ne sais pas pourquoi il ne peut pas voir les couleurs, ce qu’il a pu faire pour qu’on les lui prenne, et tu ne préfères pas y penser. Tu préfères te dire que le sort est injuste et qu’il ne mérite pas ça : et puis quels genres de crimes peut-on faire pour prendre quelque chose d’aussi important? Nerv se bagarre, mais non non dieu du ciel non Nerv est une personne bien, pas vrai? Arrête de penser à ça, ça te fait tourner la tête.
─ Une couleur qui ressemble beaucoup au noir, c’est le bleu foncé. Je trouve que ça y ressemble encore plus que n’importe quelle couleur dans ses tons les plus sombres. Le bleu foncé, le marine, c’est la couleur qu’on retrouve loin loin dans la mer, lorsque l’eau est si profonde qu’on en voit pas le fond. Le ciel aussi, tu sais? Lorsque le soleil se couche, il passe de bleu cyan à un bleu si foncé qu’on le croirait noir. Mais quand on regarde les étoiles toi et moi et qu’elles brillent fort, on voit qu’elles éclaircissent un peu le bleu du ciel. Le bleu, c’est ma couleur favorite.
Avec n’importe qui d’autre, tu aurais demandé innocemment « et toi qu’est-ce que tu préfères?» Mais non, pas avec Nerv. La vie en gris, noir et blanc doit être bien triste, tu te dis. C’est ce que tu te répètes sans cesse. Tu ne veux pas que Nerv soit malheureux, jamais, mais tu sais que ça doit être si difficile de ne voir que des contrastes. Tu serais si triste, toi aussi, si tu perdais les bourgognes et les jaunes canaris. Tu as beau montrer toutes ces fleurs à Nerv, jamais il n’en verra l’absolue beauté et ça te pince le cœur à un tel point. Tout ce que tu peux faire c’est lui dire que telle ou telle chose est de cette couleur. Tu te dis qu’il peut au moins voir les formes, qu’il n’est pas aveugle et que c’est déjà ça de gagné. Mais pour toi c’est encore plus douloureux car il sait que les choses qu’il voit ne devraient pas être comme ça.
─ Toi, est-ce que tu préfères les tons pales, ou les tons foncés?
C’est tout ce que tu peux te permettre. Tu aimerais le savoir, vraiment, pour décider de si votre prochaine escapade se fera dans la Serre Primitive où les verts sont sombres ou si tu iras lui montrera au loin la blancheur immaculée des plateaux glacés. Tu veux juste lui faire plaisir, le voir sourire avec autant de facilité que toi. Mais tu te trouves un peu maladroit par moment, mais dieu sait que tu fais des efforts pour lui, pour Nerv.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 22:14
HRP:
JE SUIS DÉSOLÉE je sais mais c'est pas ma faute ;; en voilà un plus court (je suis absolument pas régulière tu peux me taper)
and i'll wonder why
ft. auxine
Parfois tu t'imagines à quoi ça peut ressembler, une couleur. Tu essaies de voir les arbres autrement qu'avec un tronc foncé et un feuillage un peu plus clair, tu peins aussi, en regardant sur le tube la couleur que tu utilises, et tu inventes un peu comme tu veux des fleurs qui n'existent pas, des animaux aux couleurs étranges. Tu les choisis minutieusement, pourtant, en suivant ce que te dit Auxine sur elles : le vert pour l'espoir, le rouge pour l'amour, le blanc pour la pureté. Et puis parfois tu les montres aux gens, tu les affiches quelques parts, et ceux qui les voient rigolent -et toi tu ne sais pas trop quoi faire, Nerv, parce que tu étais sûr de ce que tu avais fait. Alors tu te dis que tu n'avais pas assez bien écouté les mots d'Auxine, ou qu'il y avait des côtés que tu n'avais pas encore explorés, alors tu lui demandes encore et encore les mêmes choses, avec cette soif d'apprendre de renverser ton handicap de montrer au monde que tu pouvais t'en sortir malgré tout. T'es terriblement paradoxal, Nerv, dans ta manière d'être tellement pessimiste mais aussi tellement accroché à l'espoir d'oublier. Le noir absorbe tout. C'est vrai. Le noir est omniprésent, le noir, dès qu'il est là, on le fixe inconsciemment, on prend garde à lui, parce que le noir c'est aussi la couleur de l'inconscient, celle qui elle a quand on ferme les yeux. Enfin, tu crois. Peut-être que c'est autre chose, à la fin. Et puis il te parle du bleu, du foncé, du marine, du cyan aussi, et il y a tout ces mots qui se bousculent dans ta tête ; tu les connais ces noms, mais tu ne sais pas à quoi ça rime. « Ca représente quoi, le marine ? » Tu veux savoir si lui aussi il est infini, s'il entraîne les étoiles dans une danse folle jusqu'au matin, jusqu'à la fin du monde ; tu veux connaître son histoire, savoir pourquoi il aime tant cette couleur alors qu'il semble y en avoir tellement, tellement, tellement. Et puis, et puis, il te demande toi ce que tu préfères. Tu le regardes un peu bizarrement, parce que personne, personne ne te l'avait jamais demandé. Alors tu ne sais pas quoi répondre, tu es pris par surprise -mais au moins ça te permet de répondre en toute honnêteté. « Je ne sais pas. Si le clair n'était pas là, le sombre ne le serait pas non plus. C'est bête de préférer une chose quand elles viennent ensemble, non ? » Et tu t'imagines un monde fait d'ombres uniquement, mais ça te paraît bien trop déprimant ; et tu t'imagines un monde fait de lumières seulement, mais ça te semble bien trop aveuglant. Il te fallait les deux, pour ne pas finir fou. « Et toi, c'est plutôt le bleu foncé ou le bleu clair ? Le bleu azuré, l'aigue-marine, le cobalt, le céruléen, le pétrole, le turquoise ? » Tu as encore plein de mots qui remontent quand tu penses bleu, mais tu ne sais toujours pas pourquoi.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 22:54
« viola »
ft. nerv
hrp: t'en fais pas bae je sais m'adapter ohoh
Tu te rappelles avoir entendu un jour dans les rues de Canaan que le bleu marine inspirait la confiance et tu avais trouvé que le terme était bien accordé. Tu n’y aurais probablement pas pensé par toi-même, mais cette voix qui avait prononcé ses mots avec conviction alors que tu triais les fleurs en plein après-midi avait laissé sa trace, ton esprit s’était imprégné de ces petits mots. Le bleu marine aussi t’inspirait l’infinité, comme tu le disais à Nerv, c’était l’immensité de la mer, la profondeur inatteignable au-delà de l’eau. Ça représentait la tempête, le ciel nocturne : oui pour toi le bleu marine était une belle variante du noir. Plus posé et plus poignant.
─ La confiance. Enfin, je te dis ça mais c’est ce que j’ai entendu une fois dans la rue. Je crois que ça démontre qu’on est sûr de soi, l’assurance et toutes ces choses. Mais moi, ça me fait seulement penser à la mer et au ciel.
Tu savais que tu aurais du garder ta question pour toi. Tu parais bête un peu, parce qu’il a probablement raison. Dans son cas à lui, Nerv ne pourrait avoir qu’une seule couleur. Ce n’était pas vraiment ta question – savoir s’il pourrait se contenter d’une seule couleur – mais tu supposais que ça revenait plus ou moins au même. Tu voulais juste son opinion, et quelque part c’était ce que tu avais eu. Il n’en préférait pas, fin de la discussion. Il a peut-être raison, c’est peut-être bête de préférer une chose à une autre. T’en sais trop rien, bat des paupières en pesant le pour et le contre, mais Nerv t’arrête dans tes pensées en te posant une question, une belle question qui te faire sourire.
─ Je crois que je les aime tous, les bleus. C’est une couleur tellement belle, qui sait éclairer ou assombrir les choses. Le ciel aujourd'hui brille de mille feux et pourtant il est bleu, bleu comme la nuit noire. J’aime le cyan et le marine, j’aime aussi le bleu poudre… Mais comme tu dis, c’est peut-être un peu bête de préférer les choses lorsqu'elles vont ensemble, tu ne crois pas? Le bleu, c’est un ensemble de belles couleurs que je ne pourrais pas dissocier.
Tu te laisses tomber sur le dos et tu étends tes mains autant que tu le peux vers le ciel. Le ciel si haut, le ciel si beau. Tu aimes parler avec Nerv, les mots sortent de ta bouche avec tellement de fluidité que ça te laisse presque surpris. C’est si facile de trouver des mots pour Nerv, des mots rien qu’à lui. Les couleurs semblent si importantes dans ta vie lorsque tu es avec lui. Tes yeux dérivent sur chaque dégradé avec un regard nouveau et tu te précipites toujours pour les lui décrire. C’est comme si tu redécouvrais le ciel avec lui, les montagnes et le brun des feuilles séchées et le jaune flamboyant des tournesols. Tu cherches les plus parfait des adjectifs pour lui, les noms les plus mélodieux et tu lui offre tout avec plaisir.
─ Mais bon, j’ai peut-être une petite préférence pour le turquoise. Un petit sourire en coin. Mais je les aime quand même tous hein! Mais avec une petite touche de vert ça fait toujours joli.
Tu songes à tous ces beaux noms de couleurs dans la bouche de Nerv et tu tournes la tête pour le regarder, maintenant que toi aussi tu es allongé, les bras perdus au-dessus de ta tête dans l’herbe et les fleurs. Tu fermes les yeux et tu ne le vois plus, c’est noir et tu essaies d’imaginer le bleu sous toutes ses formes.
─ Tu utilises beaucoup de bleu, quand tu peins ou quand tu dessines?
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Jeu 1 Jan - 23:37
but maybe i got dark only to shine
ft. auxine
La confiance, c'est dur à définir. Ca glisse parfois entre les doigts, ce n'est pas très stable et on ne peut pas vraiment la choisir comme on veut. A la fin, c'est un peu comme un cadeau d'un autre, comme s'il te prêtait un bout de ton âme et qu'il te demandait d'en prendre soin, ou de l'utiliser pour compléter la tienne. C'est beau, la confiance, mais ça peut aussi être terriblement laid -quand elle est trahie et qu'elle pleure pendant des heures, elle ne se répare souvent pas, ou alors pas de la même manière qu'avant, alors elle aurait un troisième bras ou une jambe en moins. La confiance, elle n'est pas faite pour vivre seule, elle a besoin de gens autour d'elle, de personnes qui l'aime et qui lui font savoir. Auxine te parle aussi d'assurance, et peut-être que c'est la meilleure amie de la confiance. Et puis il aborde la mer et le ciel, et tu ne peux t'empêcher de réagir. « Peut-être que le ciel fait confiance à la mer ; et peut-être que c'est réciproque. » Tu souris en regardant toujours ce ciel qui doit se sentir bien trop seul bien trop grand, jusqu'à ce qu'il rencontre la mer, l'océan, tout aussi imposant, tout aussi solitaire, jusqu'à ce qu'ils commencent à discuter et qu'ils se rendent compte être si semblables et pourtant le ciel restera en haut et la mer restera en bas, et ils se compléteront jusqu'à la fin des temps. Parfois tu te demandes si le ciel et la mer seraient amoureux, s'ils étaient conscients, et tu te racontes quelques péripéties, leurs manières d'échanger de s'amuser de s'aimer ; mais quand tu te réveilles et que tu te rends compte que rien de tout ça n'arrivera, tu es un peu mélancolique. Tu garderas tout ça pour toi, de toutes manières. Et tu l'écoutes, parce qu'Auxine aussi il a des milliers d'histoires dans sa tête, mais que lui ose te les raconter les assumer. Tu l'admires aussi pour ça, Auxine, pour ce naturel tellement sain tellement pur, pour ces pensées blanches et ces murmures qui jamais ne seront sombres. Il te dit que tous les bleus sont beaux oh que tous méritent leurs places et tu le crois sur parole, parce que même si tu ne sais pas à quoi elles ressemblent, tu a le sentiment que toutes, toutes sont nécessaires pour construire votre monde. Alors tu le comprends, Auxine, et tu vois toute l'affection qu'il a pour elles, toute l'attention qu'il leur porte -et tu te dis qu'au moins il y a quelqu'un pour les apprécier à leur justes valeurs. Le turquoise, ça a un nom de pierre, et elle a l'air dure cette pierre, elle n'est pas transparente comme le rubis, elle n'est pas brillante comme le diamant, alors tu ne sait pas vraiment à quoi ça doit ressembler. Pourtant, Auxine te dit que c'est un bleu avec un peu de vert -alors ça ne peut qu'être beau, non ? Tu gardes le turquoise dans un coin de ta tête, et la prochaine fois que tu dessinera sur Auxine, tu le fera avec cette couleur. Et puis et puis il te demande pour tes dessins, et tu ne sais pas vraiment quoi lui répondre. Tu prends les couleurs au hasard, tu te dit que pour les autres ça fera probablement un arc-en-ciel ou une explosion ou un camaïeu, tu te dit que la surprise primera et qu'ils remarqueront peut-être d'autres détails que toi, que le destin aura choisi les bons tubes et les bonnes positions. « Je ne sais pas. Généralement, je ne fais pas attention à la couleur que je prends ; comme ça ça fait des surprises pour les autres. » Tu tournes ta tête vers lui. « Mais maintenant, je vais peut-être plus les utiliser, faire des mélanges de bleu pour montrer que le ciel n'est pas fixe et que lui aussi a ses humeurs. » Et tu retournes ton regard sur ce vieil ami qui semble veiller sur vous depuis toujours.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 2 Jan - 0:22
« viola »
ft. nerv
hrp: je suis de la guimauve adieu
C’est tellement paisible d’être là sous le soleil avec cette légère brise. C’est vraiment le paradis ici, tu te dis. Tu es si bien, ah, si toutes les journées pouvaient être comme celles-ci. Tu es bien, à l’intérieur au fond de toi tu sais que ce que tu ressens ultimement en ce moment, c’est du bonheur : une sourde satisfaction qui t’apaise. Le bonheur c’est ici. Pour toi, il n’y a rien de plus vrai que ça. Avec la musique du vent et des bruissements de fleurs autour de vous, une journée de rêve, digne d’un des plus beaux plans de films, de la plus belle toiles. Ah, si tu pouvais peindre comme Nerv le fait, tu te laisserais aller à la peinture et tu figurerais ce splendide paysage dont vous faites partie. Tu n’oublierais rien, chaque détail est important : comme Nerv le dit chaque élément à sa personnalité et le ciel et l’herbe et Nerv qui, tu l’espère, est aussi bien que toi en ce moment.
─ Tu me montreras un jour, tes peintures et tes croquis? J’aimerais bien les voir, si tu veux bien? Je suis certain que c’est splendide.
Ah oui, ça tu le crois dur comme fer. Tu n’as pas l’ombre d’un doute, ce que fait Nerv doit être de toute beauté. Tu sais déjà que tu auras des étoiles plein les yeux s’il te laisse poser les yeux sur ce qu’il a fait : pas juste parce que c’est Nerv, non, même si oui ça influence ton jugement : mais Nerv sous cette couche brisée et martelée à coup de poing doit avoir mille et une choses à offrir. C’est l’une des raisons pour laquelle tu trouves que Nerv en vaut la peine. Ce temps que tu passes avec lui n’est jamais perdu, parce que Nerv un jour te montrera probablement tout ce qu’il aura à donner et ça n’en sera que plus beau. Tu regardes l’avenir avec un regard doux, tu penses déjà à demain alors qu’aujourd’hui n’est même pas terminé : et au même titre que tu ne voudrais pas qu’aujourd’hui se termine, tu as hâte de découvrir tout ce que demain et le surlendemain auront à t’offrir. Votre monde est magnifique Auxine et tu en as tellement conscience, tu en profite autant que tu peux et tu essaie de tout ton être de donner cette certitude que tout va bien à Nerv.
─ Si un jour tu as le temps, tu pourras me faire des mélanges de bleu et je te dirai lesquels sont les plus beaux. Quoique ça dépend des goûts… Sinon, tu pourras me dire les noms des couleurs que tu connais et je te dirai de quels mélanges elles sont issues. Tu sais Nerv, je pourrais passer des journées entières à te parler. Un rire frais, un rire vrai. C’est déjà un peu ce qu’on fait, mais je voulais que tu le sache.
Plus niais et guimauve que toi, Auxine, on n’en fait plus beaucoup. Tu es d’une franchise presque écœurante et les poussières d’étoile que jette aux yeux de Nerv avec toute la délicatesse du monde ne devraient pas être permises. Mais, mais le pire dans tout ça c’est que tu ne dis pas ce genre de chose avec des arrières pensées. Tu n’essaie pas de flatter Nerv pour obtenir quelque chose, il n’y a aucune fourberie et toi : tu ne lui dis que la vérité toute crue.
Tu espères que c’est partagé : Nerv n’a pas besoin de te dire que pour lui aussi c’est comme ça, parce que si ça ne l’étais pas un peu il ne serait pas là. Mais des fois tu te demandes si Nerv aussi à cette impression d’être si bien qu’il pourrait en mourir une deuxième fois. Tu as tant de bonheur entre les mains Auxine que tu ne sais plus quoi en faire, c’est un vrai désastre.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 2 Jan - 1:05
looking for the golden light
ft. auxine
Il a encore cette voix douce quand il te parle ; tu aimerai lui dire qu'il n'a pas besoin d'être aussi dans la mesure autant poli aussi attentionné mais tu sais que c'est lui, juste lui, et que de toutes manières il n'y a rien à enlever. Il est juste, Auxine, balancé à merveille, avec des contrepoids qu'on ne voit pas, avec milles couleurs qui s'accordent dans la tête et milles rythmes différents dans son être. Tu ne sais pas vraiment, Nerv, Auxine c'est un mystère que tu essaies de percer depuis bien longtemps, sans savoir si tu veux vraiment connaître le fin fond de l'histoire -car après la fin, qu'y a-t-il ? Tu ne veux pas risquer de le regarder comme un étranger, tu ne veux pas que vos rencontres se fassent sans dialogue, tu ne veux pas qu'il t'oublie et plus encore, tu ne veux pas qu'il soit un simple souvenir caché dans une boîte. Vous savez tous ici combien les souvenirs sont frêles. « Je te montrerai tout ce que tu veux. »en tapant ça je n'avais pas de pensées sous-jacentes je précise Tu lui montrera tes croquis tes dessins tes encrages, tu lui montrera des peaux sublimées par ton aiguille, tu lui montrera tes pinceaux tes brosses tes aquarelles, tu lui en donnera peut-être quelques uns et tu lui demandera de peindre avec toi ; tu lui demandera si tu utilises la bonne couleur et si tu peins ça juste, si tu retranscris le sentiment comme il le faut, si on comprend ah si on comprend ce qui se passe dans ta tête. Oui, tu fera tout ça. Tu fera tout ça et bien plus encore ; tu l'emmènera dans ton univers monochrome et tu lui montrera tes paysages, tu lui dira que finalement tu n'es pas trop à plaindre parce que tu as la chance d'être complet d'être entier -mais tu ne sais pas Nerv, tu ne sais pas que les couleurs c'était une partie de toi. Oh mais peu importe, peu importe, parce qu'Auxine il a ce morceau entre les doigts et que doucement doucement il te recolle en entier, il te cimente et te permet de te lever, Nerv. Il te permet de comprendre, Nerv. « Promis aussi, alors. » C'est tellement simple de promettre des choses avec Auxine, parce que tu sais qu'il tiendra parole -et toi, Nerv, toi bien sûr que tu tiendra parole. Tu n'envisage pas d'autres possibilités. Alors voilà, c'était promis, aussi simplement que ça. Tu allais pouvoir lui montrer ta collection de couleurs, tes centaines de crayons rangés comme au premier jour -comme ça, tu avais une idée de quelle couleur allait avec laquelle-, et tu allais pouvoir lui demander ses mélanges préférés pour dessiner dessiner dessiner encore. Dessiner des jolies fleurs comme il les aime, dessiner des arbres en train de grandir de rejoindre le ciel, dessiner des abeilles et leur précieux pollen. Dessiner. Et parler. Parler avec Auxine, discuter de tout et de rien, apprendre encore et toujours ; ça te semble impossible d'arrêter ce que vous êtes en train de faire -et pourtant, Nerv, pourtant, vous ne faites rien. Je voulais que tu le saches. Tu souris encore encore ah Nerv ça t'arrive bien trop souvent ces temps-ci, et tu te mets sur le ventre, sors un stylo à bille de ta poche. Et tu dessines. C'est dans le creux de son coude, sur sa peau blanche blanche -tu sais qu'elle est presque immaculée, que très peu rosée-, et vite vite tu manies cette encre noire qui laisse sa trace presque parfaitement. Tu ne sais pas vraiment ce que tu dessines, ça n'a pas de but précis, ce sont des arabesques qui s'entrelacent qui se marient et qui resteront ensemble jusqu'à la mort; oh oeuvre éphémère. Mais tu dessines. Comme pour le marquer, ou comme pour lui donner un cadeau à lui seul, un cadeau direct de ton âme qui ne le remercie que trop peu. « Moi aussi, tu sais. » Et tes arabesques commencent à former une silhouette étrange ; les traits plus épais trahissent une couleur plus sombre et ceux légers légers du milieu traduisent le vent qui s'y emmêle. « Peut-être qu'on devrait. » Un crocus. Là, juste là, dans son coude. Tu le regardes en souriant. « Tu sais, passer nos journées à se parler. » Et tu le dis d'une façon si candide, Nerv, si honnête.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 2 Jan - 1:47
« viola »
ft. nerv
hrp: va te reposer après tu le mérite blblbl ♥
Nerv est un être adorable, tu le constate une nouvelle fois. Il te donne envie de sourire, sans arrêt, jusqu’à en oublier que tu le fais. Tu as toujours les coins de la bouche retroussé avec lui, c’est fantastique qu’une personne puisse en rendre une autre d’aussi bonne humeur. Nerv te fait du bien, sa présence t’allège du poids du monde qui n’est pourtant pas si pesant d’ordinaire : mais Nerv te rend si léger que tu en viens parfois à te dire que tu dois être plutôt malheureux quand il n’est pas là. Parce que tu déborde de joie, tu es comblé de tous les bon sentiments au monde alors comment, comment fais-tu lorsqu’il n’est pas là ? C’est une question qui s’efface lentement lorsque vous vous séparez à la fin de la journée. Car même lorsque tu rentres chez toi tu penses encore à la merveilleuse journée que tu viens de passer et c’est là-dessus que tu t’endors. Tes songes se mêlent aux couleurs dont tu as parlé dans la journée et le confort de tes songes te rappelle un peu la douceur des heures avec Nerv.
Tu sais que c’est un peu mal, de ne pas chercher la compagnie des autres autant que celle de Nerv : bien sûr il y a beaucoup de personnes fascinantes avec qui tu pourrais passer tes journées tout comme tu le fais avec Nerv, mais ça ne serait pas pareil. Tu t’en veux un peu pour ça, de délaisser le monde pour Nerv. C’est l’un de tes seuls caprices, est-ce que l’on peut t’en vouloir? Toi qui est si doux et si bon, ah oui mais toi tu t’en veux un peu. De le monopoliser lui aussi, parce que tu prends tout le temps qu’il veut bien te donner et tu l’étires en longueur autant que tu le peux alors oui, oui quand il te dit que c’est ce que vous pourriez faire de vos journées, souvent, plus souvent même, y’a cette partie de toi qui frémit et qui tend vers Nerv. Tu tritures tes doigts et tu les fixes longuement, avec toujours ces coins de bouche remontés vers le ciel. Ah, il les attire eux aussi. C’est mal, ce que tu te dis à l’instant : que ça t’arrange que Nerv ne puisse pas voir le léger rouge sur tes joues. Ah oui c’est mal, mais tu te le dis quand même alors que tes joues se réchauffent.
─ Est-ce que ça aussi, c’est une promesse?
Tu n’as trouvé rien de mieux à dire, et tu espères ah oui tu espères qu’il te dise que ça aussi c’en est une, de promesse. Tu n’espères pas trop Auxine parce qu’il t’a dit ça d’une manière si légère, si douce, que tu as peur que ses mots s’envolent au vent. Tu le laisse te dessiner dans l’intérieur du bras et tu te bats contre l’idée de lui ébouriffer les cheveux. Nerv, Nerv est beaucoup trop… trop. Voilà, il n’y a pas d’autres mots pour le décrire. Nerv est un amalgame de bonne chose, ah oui, ah Auxine c’est si difficile de garder ton calme, ne t’agite pas non. Oh Auxine, les brefs mots de Nerv te mettent dans tout tes états et sa plume qui coule sur ton bras te calme comme rien d’autre ne le pourrais. Nerv t’agite et te calme, il te rend bizarre et ça te fait perdre tes moyens de ne plus savoir quoi lui dire, quoi faire.
Alors tu le regarde lui, pour oublier tes pensées tumultueuses et tu reprends pied, un peu. Tu regardes son visage pendant que lui regarde ton bras, ça t’apaise de le voir aussi posé, aussi rêveur. Tu as hâte, qu’il te montre tout ce que tu veux. Tu veux respirer l’odeur de la peinture et regarde les doigts de Nerv s’agiter sur une toile, tu veux suivre des yeux encore et encore son crayon et sa main agile. Oh, Auxine, Nerv te fait désirer des choses comme personne ne le fait : et pourtant ce sont de bien simple chose qui te comblerait tant de bonheur.
─ Moi, je crois que j’aimerais bien ça.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 2 Jan - 13:01
oh it's a reasonable sacrifice
ft. auxine
Les traits s'allongent s'allongent s'entrelacent s'immobilisent comme une nervure dans du marbre, intangibles, immortelles le temps d'un instant mais tu sais déjà que ta main oublie le chemin aussitôt fait et que ta mémoire ne se rappellera pas du motif qui se crée. C'est un peu triste, tu trouves, mais c'est aussi ce qui fait toute la beauté du geste ; cette beauté éphémère qu'on s'empresse d'apprécier avant qu'il ne soit trop tard, trop tard trop tard, avant qu'on ne regrette ne pas l'avoir plus regardé, ne pas l'avoir plus chérit. Tu as fini la première fleur mais oh tu continues, tu ne sais pas vraiment pourquoi ou même si Auxine est d'accord mais tu ne veux pas t'arrêter, pas quand c'est aussi simple d'être heureux. Heureux. C'est un peu étrange comme mot, tu trouves. On peut mettre tellement de choses dedans, et pourtant aucune ne saura être tout à fait juste. C'est éphémère aussi, être heureux, et à vrai dire tu ne sais pas vraiment si tu fais ça bien. Parfois tu te demandes si le bonheur c'est un état général ou des tas de petites choses, parfois tu veux savoir si être heureux c'est une manière d'accepter la vie ou plutôt la forcer à être douce avec nous. Tu ne sais pas, Nerv, mais parfois tu t'allonges et tu pense je suis heureux. Et ça te convient bien assez. Alors bien sûr, bien évidemment que c'est une promesse. Comment pourrait-il en être autrement ? Il y a tellement de choses promises entre vous ; mais parfois tu te tais juste et tu comprends parfaitement que l'accord est déjà scellé, parfois tu n'échanges qu'un regard ou qu'un sourire et tu sais tu sais que c'est déjà écrit dans les étoiles. Les étoiles. Tu dessines quelques scintillement étranges ; c'est toujours bizarre de faire des étoiles noires, ça semble tellement improbable -alors toi, Nerv, tu dessines plutôt le noir autour, cette obscurité qui fait vivre les astres, ce ciel qui se retire pour permettre aux comètes de vivre d'exister de dire je suis là. Elles sont là, oui, et même maintenant elles sont au-dessus de vos têtes, tout comme elles sont là, juste là, sur son avant bras. Peut-être qu'à la fin, c'est un ramassis d'étoiles, Auxine, de choses tombées du ciel qui se sont retrouvées et qui vivent heureuses depuis lors. Tu ne sais pas vraiment, Nerv. Et puis ton stylo glisse encore, et cette fois-ci on y lit des lettres ; des jolies lettres pleines de boucles -c'est féminin, aérien, c'est un peu étrange que ça sorte de toi Nerv, pourtant c'est bien ton écriture qui trace ces mots dans sa chair. C'est une promesse. Une promesse marquée au stylo, ça peut paraître tellement ridicule mais oh Nerv, toi tu la lui donnes avec toute ta délicatesse toute ta sensibilité tout ce que tu peux lui donner de bon. Nerv, toi tu y crois dur comme fer et même quand elle s'effacera elle sera toujours présente dans vos esprits. Tes doigts remontent le long de son épiderme et s'entrelacent aux siens, et tu mets son avant-bras à la vertical pour qu'il puisse lire lire lire et regarder, apercevoir encore une autre facette de toi. Et tu le sers fort fort entre tes phalanges mais pourtant il y a toujours cette douceur étrange qui se dégage ; tu ne sais pas, Nerv, ce n'est pas ton fort ce genre de choses. « Promis. » Tu le regardes un peu, mais pas trop fort parce que tu n'oses pas, alors presqu'aussitôt tu amènes cet entrelacs de doigts à ta bouche et tu souris en regardant au loin, en cherchant des yeux quelque chose d'autre sur lequel t'accrocher mais oh irrémédiablement tu reviens vers lui, là, allongé juste à côté de toi ; après un instant tu abandonnes et tu recommences à le fixer. Tu dois faire un peu peur, Nerv, à être aussi peu actif ; mais ah. Tu es heureux, Nerv ; tu es heureux.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 2 Jan - 20:03
« viola »
ft. nerv
hrp: c'est un peu le bordel je l'ai écrit dans le bus pardon qwq
Écouter Nerv parler, même lorsqu’il ne t’accorde que quelques mots, c’est comme écouter la musique douce d’un piano. Même lorsque ses notes sont graves, chaque son qui en provient te parait être une charmante chanson. Il pourrait sincèrement te parler à n’en plus finir, Nerv, même si ses mots n’avaient aucun sens et qu’il ne faisait qu’émettre de difformes syllabes, tu aurais toujours de l’affection pour sa manière de dire les choses, de les prononcer avec autant de simplicité alors qu’ils veulent dire tant de choses. Ce simple mot, « promis » il est si court, si facile à dire mais pourtant lorsqu’il est dans la bouche de Nerv il est si lourd de sens il te fait rêver et il te murmurre au creux de l’oreille toute ces belles choses qu’il veut t’offrir, qu’il t’offrira un jour si tu es sage, si tu reste auprès de lui. Et dieu sait que c’est ce que tu veux, rester avec Nerv. Oublier que le soleil se couche et que la nuit tombe, oublier que l’aube doit continuellement pointer le bout de son nez à la fin de vs nuits à regarder le ciel. Ah, le ciel lui il est bien chanceux, à pouvoir être au-dessus de Nerv en permanence. Tu aimerais bien être le ciel, pour pouvoir veiller sagement sur ce qu’il se passe tout en bas. Mais tu n’es qu’Auxine, tu n’est qu’un marchand de fleurs qui aime rêver que le monde pourrait être encore plus beau qu’il ne l’est déjà.
Ah, Nerv pourrait te demander ce qu’il veut et tu ne pourrais rien lui refuser. Il n’a même pas besoin de demander quoique ce soit en fait : tu lui donne déjà tout ce que tu peux. Nerv, il n’a qu’à dire d’accord à ce que tu lui offre, tout compte fait. Tu veux tellement le rendre heureux que le peu de chose que tu as déjà, tu le lui offre sur un plateau d’or, pas d’argent non non, un plateau d’or. La seule chose que tu ne peux pas lui donner, c’est les couleurs mais oh, oh oui tu te rattrape en les lui chantant doucement. Tu réalises que tu as probablement plus besoin de Nerv que lui n’a besoin de toi. Ce bonheur que t’offrent vos journées passées ensemble n’est comparable à rien d’autre de ce que l’on peut bien vouloir te donner. Tu sais que c’est mal, ah oui tu le sais tu te le répète sans cesses sans cesses, ça ne devrait pas être comme ça, tu te dis. Tu te tortures un peu, il ne faut pas. Tu ne sais plus trop quoi penser.
Alors tu le regarde lui, mais ah tiens lui aussi te regarde. Alors vous vous regardez comme ça, sans un mot. Et c’est ça, ÇA qui te fait dire qu’avec Nerv c’est si bien. Car vous pouvez vous terrer dans un silence et être quand même bien au même titre que vous êtes capable de vous perdre entre les mots et les idées et vous retrouver toujours. C’est si simple avec lui que ça te tord l’estomac : il y a trop de papillons à l’intérieur. Les dessins sur ton bras sont beaux, les étoiles sont lumineuses même en noir, comme les yeux de Nerv. Tu veux qu’il dessine sur toi jusqu’à l’infini, jusqu’à ce que tu ne sois plus qu’un de ses dessins, ah oui. Couché sur l’une de ses feuille jalousement gardée dans un cahier de dessin. Oh oui, tu aimerais ça qu’il t’enferme dans ses livres et ses couleurs maladroites. Tu voudrais être son monochrome coloré. Attention Auxine, tu vas bientôt rendre les paillettes que tu as de coincées dans la gorge tant ta niaiseries est sur le point de déborder. Ton cœur aime beaucoup trop facile, je crois. T’as décidé de rompre votre silence parfait, parce que les mots aussi tu les aime. Tu viens de passer un paragraphe à dire que tu aimes ses mots, alors oui il faut bien que tu fasses en sorte qu’il te parle, pas vrai ?
─ De quoi est-ce que tu voudrais parler pendant des heures? Qu’est ce que tu aimes, sans compter l’art?
Tu veux savoir, tout savoir : être le seul à partager ses secrets ses passions tout. Ah ce que tu en crève d’envie. Tu les garderas pour toi pour toujours tu ne les oublieras pas, imprimé pour toujours dans ta mémoire. Ah non Nerv est si important, pas question d’oublier ce qu’il te dit qu’il aime. Jamais jamais. Même s’il faut que tu te l’écrive sur le bras comme cette douce promesse qu’il t’a fait.
Nerv
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 3 Jan - 0:23
burn bright
ft. auxine
Tu ne sais pas, Nerv. C'est sûrement la phrase que tu te dis le plus ; que suivent rapidement connard ou vas te faire foutre. T'es grossier, Nerv, t'es pas poétique dans ta vie de tous les jours -tu sais même pas si on peut te dire poétique, là, maintenant. T'es juste un pauvre mec qui laisse déborder sa guimauve, sa naïveté, quelques espoirs et son amour. Bon dieu, Nerv, bon dieu. Tu ne sais pas si t'aurais ri en te voyant ; t'aurais sûrement lâché une remarque sarcastique comme tu le fais si bien, avec cette ironie piquante qui te fais tellement rire. Tu ne sais pas si tu aurais détourné le regard ou si tu aurais regardé, rêveur un peu, en te remémorant les souvenirs ou juste les sentiments -ces sentiments qui sont là, tout autour de vous, tellement forts. Il y a le sentiment de paix, d'abord. T'oublies toutes tes méchancetés quand tu es là, c'est comme si une partie de toi hibernait, comme si elle était encore là mais obéissante, dressée par Auxine d'une manière que tu ignorais. Tu ne savais pas si tu voulais connaître le secret ou laisser à Auxine cette particularité parmi tant d'autres qui te faisait rester. Rester. Comme tu l'étais, là, simplement allongé, avec ces criquets qui faisaient leur bruit que tu trouvais tellement insupportable la plupart du temps, mais pourtant Nerv, pourtant tu n'es pas irrité comme à ton habitude. C'est presque magique. Il y a le sentiment de joie, ensuite. Celui-là tu le ressens souvent, mais c'est tellement différent, ici, là, maintenant. C'est simple. C'est simple ; et tu ne saurais même plus faire de comparaison tellement c'est simple. Ca te semble évident, comme la mer faite d'eau, comme le ciel et ses nuages, comme Auxine et ses bretelles. Ah, Auxine. Il y a le sentiment d'être deux, aussi. De ne pas être seul face à l'immensité du ciel, de ne pas être seul face au poids du monde, tel deux Atlas jumeaux et complémentaires, se relayant pour que l'autre ne souffre pas trop. C'est un peu ce qu'il fait, Auxine ; il te donne des bouts de sa vie pour ne pas que tu te sentes trop isolé, trop seul, et parfois tu te demandes bien ce que tu peux lui donner en retour pour qu'il soit resté après autant de temps. Tu ne sais pas, Nerv -oh continuelle ritournelle. Et encore encore il te demande de quoi tu voudrais parler, pendant ces journées sans sommeil, ces journées pas encore planifiées mais déjà occupées oh ces journées qui sont douces sur la langue quand tu y penses, ces journées ces journées. « J'aimerais qu'on parle un peu de toi. » Après tout, tu l'aimes, Auxine. Tu l'aimes comme tu t'imagines que le ciel aime l'océan, tu l'aimes comme tu aimes l'art ; c'est un peu étrange, ça semble fragile mais ça ne l'est pas et ah tu ne comprends pas tu ne comprends jamais rien, et parfois tu te dis que c'est vraiment impossible, toute cette histoire. Que ce doit être un conte de fée, une hallucination. Tu te recouches doucement dans ce lit d'herbe, et le ciel déjà prend une teinte un peu hétérochrome, tandis que l'horizon se peint de gris pâles. « On parle toujours de moi. Mais toi, Auxine, qu'est-ce que tu aimes ? » Tu sais qu'il aime les fleurs, la vie aussi. Tu sais qu'il aime les gens, et tu espères aussi qu'il t'aime toi. Tu ne sais pas, Nerv, il y a cette chose derrière tes côtes qui fait bien trop de bruit parfois. « Et puis après on pourra aller écouter les cascades qui chantent aux Sources Ardentes. » Et tu souris, en fixant cette voûte éternelle, aussi éternelle que vous. « On pourrait parler de Canaan aussi, et puis du monde en général. Je crois que j'aime bien le monde. » Mais il y a autre chose derrière tes paupières maintenant closes -parce qu'il y a une autre chose que tu aimes beaucoup, mais tu n'es pas sûr de vouloir le lui dire. Et pourtant, Nerv, tu meurs envie d'être honnête. « J'aime la douleur, aussi, mais on n'est pas obligé d'en parler. » Tu glisses ça en un murmure, peut-être trop faible pour qu'Auxine entende, tu ne sais pas. Tu laissera le vent décider pour toi ; tu laissera le vent délivrer ton appel de détresse ou le détruire dans l'air.
Auxine
corps éthéré de pureté
MESSAGES ▲ : 148 DATE D'INSCRIPTION ▲ : 29/12/2014 AVATAR ▲ : shukuro tsukishima ✿ bleach DIT ▲ : le perdu ANECDOTE ▲ : il s'est fait rafler plusieurs fois FICHE RS ▲ : www ✿✿
Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 3 Jan - 6:45
« viola »
ft. nerv
hrp: c'est à mon tour de me laisser emporter adieeeu
Est-ce que c’est ta propension à penser aux autres avant de de penser à toi qui fait de toi une bonne personne? Tu ne t’es jamais vraiment posé la question. C’est tout naturel pour toi, d’essayer d’amener le bonheur à ceux qui t’entoure. Toi, toi tu es toujours si plein de vie et de bonne humeur : t’es déjà heureux alors pourquoi est-ce que tu servirais tes propres intérêts, pourquoi est-ce que tu garderais la joie juste pour toi? Tu n’y vois aucun avantage, d’autant plus que toi, tu tires ta bonne humeur du merveilleux monde qui t’entoure et des sourires qui se peignent sur le visage des gens. Tu es déjà comblé, toi, tu as tout ce que tu veux : tu as parfois l’impression que le monde t’appartient tant il n’y a rien qui en abîme la beauté. Tu as Nerv près de toi, tu as tout un tas de formidables connaissances toutes bien particulières et formidables. Tes journées sont toujours belles et colorées, le temps passe vite et lentement à la fois, juste à la bonne vitesse. Toi, toi tu n’as rien à redire sur la vie que tu mènes : tout est parfait et sans bris. Ni rayure ni éclats, ton monde est une bulle de verre lise et colorée.
Ça te surprend, ce que te répond Nerv. Parce que oui, tu penses aux autres avant toi. Tu préfères que lui il te parle des choses qu’il aime. Qu’il te décrive ses journées lorsque vous ne flâner pas ensemble, qu’il te raconte ses rêves et même qu’il te dise ce qu’il a mangé hier. N’importe quoi te ferait plaisir, mais lui, lui ce qu’il veut c’est qu’il parle de toi. Auxine le bienheureux, avec une vie si simple et si remplie. Tu ne saurais pas quoi dire sur toi, Auxine. Tu pourrais parler des autres, de ce qu’ils aiment, des histoires qu’on est venu te raconter à ton stand. Mais toi, oui toi Auxine, qu’est-ce que tu as à dire sur ta personne? Pendant que tu penses, Nerv continue de te bercer de ses paroles douces et tu as comme un déclic en l’écoutant parler. Oh, c’est fugace et pendant un instant tu as mal. C’est comme si on t’avait mis une gifle, comme si on t’avait traité d’une tonne de choses déplaisante. Oh, oh comme tu es peiné, un peu décontenancé, aussi et peut-être qu’en fait tu réalises simplement que les derniers mots de Nerv expliquent des choses. Sa manière de dire les choses à beau te plaire, lorsqu’il te dit ça, lorsque ça lui échappe et que ça franchit ses lèvres, ton cœur se contracte et tu as juste envie de le prendre dans tes bras. Fort, si fort.
Vous n’êtes pas obligés d’en parler, il a raison. En plus, tu ne sais pas si tu veux t’aventurer sur ce sujet. Pas qu'aujourd'hui, un autre jour d’accord Nerv? Parce qu'aujourd'hui, tu veux lui faire oublier qu’il aime ça, avoir mal. Tu veux qu’il aime plein d’autres choses, que cette affection pour les hématomes et les cicatrices qui piquent et qui lancinent disparaisse. Au moins pour aujourd’hui, au moins pour maintenant. Alors tu glisses tes doigts sur son poignet : c’est un contact léger comme l’atterrissage d’un papillon sur une fleur. Tu les laisses tracer le contour de ses os et tu les resserre rien qu’un peu, pour t’accrocher à lui.
─ On pourra en parler un autre jour, quand j’aurai terminé de te parler des belles choses. Peut-être que d’ici là je te l’aurai fait oublier et que tu préféreras les fleurs à la place.
Tu aimerais qu’il les préfère, si seulement il pouvait savoir à quel point. Tu laisses tes doigts là où ils sont, pour lui montrer que tu n’oublies pas. Que ça aussi c’est une promesse. Qu’un jour tu l’écouteras, qu’un jour tu lui demanderas pourquoi et que tu poseras tes mains sur ses joues pour le regarder droit dans les yeux et lui dire que tout va bien, que la douleur il n’en a plus de besoin. Mais tu ne peux pas la lui prendre comme ça du jour au lendemain, il y a des choses qu’on ne peut oublier si facilement tu le sais tu n’es pas bête. Mais tu as tout ton temps pour Nerv, au risque de délaisser les fleurs pour qu’il oublie.
─ D’ailleurs j’aime les fleurs, tu devais t’en douter. J’aime les paysages, faire des dessins dans ce que j’appelle mon herbier, mmh, j’aime le café aussi, le matin en me réveillant. C’est un peu difficile, rapidement comme ça, d’énumérer les choses que j’aime!
Tu as envie de souffler que tu l’aime beaucoup, lui aussi. Que vos journées ont une place toute particulière dans ton petit cœur qui danse le swing rien qu’à l’idée de le lui dire. Mais plus tu laisses les secondes filer et plus tu retiens cette envie de cracher le morceau, parce que ça aussi il le sait déjà : au même titre qu’il connait ton affection pour les fleurs. Tu n’as pas besoin de le lui répéter encore une fois, si? Et puis zut.
─ Toi aussi tu fais partie de ces choses que j’aime. Pas que tu sois une chose, mais tu vois ce que je veux dire. Ta bouche devient pâteuse à force de dire des choses aussi embarrassantes. J’aime beaucoup la compagnie des autres, mais avec toi j’ai l’impression que c’est encore mieux... Tu t’es déjà demandé si tu étais aussi important pour quelqu’un que cette personne l’est pour toi? Je sais que c’est bizarre, dis comme ça : mais des fois je me demande si c’est juste moi qui m’attache ou si c’est partagé. C’est un peu comme ça avec toi, je sais pas trop si toi aussi tu aimes autant passer du temps avec moi que moi avec toi. Aaah! Je crois que le soleil me plombe un peu trop fort sur la tête.
Tu mets le dos de ta main libre au-dessus de te tête pour cacher tes yeux des rayons du soleil, comme si ce simplement mouvement pouvait réellement refroidir ces idées qui font chauffer tes joues.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 3 Jan - 21:45
oh burn bright
ft. auxine
Et puis tu regrettes, Nerv. C'était juste stupide, stupide stupide stupide. Tu savais combien les gens n'aimaient pas quand tu disais ça, tu savais combien Auxine aussi détestait ça. Surtout lui. Et toi, là, tu ne comprenais pas. Tu ne savais pas pourquoi tous ces gens te regardaient bizarrement, pourquoi tout le monde se taisait brutalement quand on en parlait, pourquoi on n'acceptait pas ça comme d'autres choses. C'était tellement commun pour toi, Nerv, comme si tu avais fait ça toute cette vie -et oh, toute celle d'avant aussi. Tu ne voyais pas le mal ; c'était une passion comme une autre, une folie de l'être humain peut-être un peu plus extrême mais oh s'il te voyait comme un fou, alors pourquoi restaient-ils les bras croisés ? alors pourquoi se contentaient-ils de murmures sifflés en silence ? alors pourquoi y avaient-ils tous ces autres qui se battaient avec toi ? Parfois tu étais en colère contre eux ; parfois tu l'étais contre toi parce que tu savais, Nerv, oh tu savais que tu n'avais aucune explication à fournir. C'est comme ça. Certains se taillent les veines, d'autres boivent, ou épinglent des insectes. Ce n'est pas pire, ce n'est pas mieux ; ce n'est pas quelque chose à juger. C'est quelque chose à comprendre. Et c'est là que tu te sens mal, Nerv. Là que tu te dis que t'es bien idiot, là que tu aimerais être frappé ; frappé pour oublier ces questions trop embêtantes qui t'empêchent de dormir. A la fin, Nerv, peut-être que tu aimes avoir mal parce que tu savais qu'après vient le bien. Et là, peut-être qu'on arrêterait de te dévisager. Tu ne sais pas, tu ne sais jamais, mais tu sens ces légers touchés, tu sens un peu la crispation la peur peut-être, gravées au bout de ses doigts ; tu sens ses empreintes qui s'impriment légèrement et ces espoirs dans sa voix. Peut-être, Auxine, peut-être. L'avenir nous le dira. Et toi, Nerv, tu ne peux rien dire parce que oh tu restes face au dilemme, et que évidemment, bien évidemment que tu fera tout ce que tu pourra pour faire sourire Auxine mais ah Nerv. Nerv. Tu profites du fait qu'il ne l'ait pas encore dit clairement ; tu profites parce que c'est un peu comme une addiction et que tu n'imagines pas ta vie sans. Comme tu n'imagines pas tes journées sans Auxine. Tu l'écoutes, tu l'écoutes ; et à chaque fois, tu as l'impression de découvrir tant de choses que pourtant tu savais déjà. Ah, il aime le café -toi tu préfères le thé, Nerv, alors peut-être faudra-t-il goûter, peut-être faudra-t-il demander à ce qu'il t'en fasse. « Tu me montreras ton herbier, aussi, d'accord ? » Souvent tu dessines des fleurs, Nerv, encore plus depuis sa rencontre, mais tu ne sais jamais si elles sont bien vraies, si tu ne mens pas en dessinant. Et puis. Et puis il y a ce discours qui semble sortir du plus profond de ses tripes, du plus profond de son cerveau avec ces mots un peu tremblants et ces phrases compliquées -Auxine Auxine n'a jamais de mots qui tremblent, non, jamais ; parfois ils sont légers et doux, hésitants et pas très confiants oh mais jamais tremblants. Jamais tremblants. Tu l'écoutes tu l'écoutes et que dire Nerv, que dire. Il n'y a rien à dire, si ce n'est que ton rythme cardiaque augmente un peu et que t'as la tête qui tourne un peu ; il n'y a rien à dire, si ce n'est que tu clignes des yeux comme si tu n'y croyais pas ; oh il n'y a rien à dire à part moi aussi. « J'espère que ce n'est pas le soleil. » Ça aussi c'est un murmure mais tu sais maintenant qu'il les entend, alors tu ne te gêne pas pour faire en sorte de te sentir plus léger plus léger plus aérien. Tu veux tellement que ce soit vrai. « Je me le suis déjà demandé. Pour toi. » Pour toi Auxine toujours pour toi ; pour toi aussi la main de Nerv qui remonte et qui sert fort tes doigts ; pour toi aussi ce regard qui glisse jusqu'à rencontrer tes yeux ; pour toi aussi cette sensation étrange sur les joues de Nerv ; pour toi pour toi pour toi tout ça et plus encore.
HRP:
help
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Dim 4 Jan - 6:43
« viola »
ft. nerv
hrp: don't judge me plz
Tu souhaites que ce soit effectivement le soleil qui ait un peu trop tapé sur ta tête. Parce que tu te sens tout bizarre, là, d’avoir dit ces choses. Ces mots maladroits mais vrais, cette explication un peu tordue que tu as eus du mal à enligner. Les mots te manquent un peu pour dire clairement ce que tu penses de Nerv, ils te fuient comme si eux aussi étaient gêné d’être employé, parce qu’ils savent ce qu’ils veulent dire et ça réchauffe ton estomac lorsque tu les prononce. Ah, Nerv il te fais ressentir plein de choses que tu as de la difficulté à nommer et peut-être que quelque part tu n’as pas envie de les nommer parce que tu n’y connais rien à rien et que tu as de la difficulté avec ça, les sentiments. Le bonheur, la gêne et les autres petites choses comme ça c’est une chose, mais dès que ça s’en éloigne ça devient si compliqué à gérer. Mais Auxine, toi tu restes droit et souriant, paisible et gentil, même si au fond de toi ça se remue parce que tu ne sais pas quoi faire.
Tes doigts se ferment sur les siens et quelque part ça apaise ces maux dans ton ventre ce qu’il te dit. Tu voudrais fermer les yeux et soupirer de soulagement, mais tu ne peux pas les fermer non non, parce que ceux de Nerv te regardent et tu aimes tellement ces yeux. Noir et rouge, si différent des tiens qui sont si ternes. Lui, il y voit peut-être des pépites d’or : mais pour toi ils sont plutôt ordinaires et ce sont plutôt ses yeux que tu trouves beaux et fascinants. Nerv est une œuvre d’art exquise à lui seul, complexe et douce : te lasser de le regarder te semble incongru. C’est bizarre, Auxine, alors tu le garde pour toi et tu ne le dis pas. Tu sais que des fois tu penses à de drôles de choses, que normalement on ne se dit pas que l’on pourrait passer des heures à regarder quelqu’un d’autre : alors tu te demandes si tu es normal, si c’est toi qui est différent des autres. Parce que tu ne demandes pas, Auxine, en fait c’est l’une des premières fois ou tu demandes si ce que tu ressens c’est pareil pour quelqu’un d’autre. D’ordinaire tu te contentes de tout garder pour toi, parce que tu ne veux pas que les gens te regardent d’une drôle de manière, parce que tu aimes les gens. Mais Nerv, tu as l’impression que tu peux presque tout lui dire sans qu’il te juge, parce qu’il est là avec toi Nerv, il est là souvent et qu’il t’écoute dire un peu n’importe quoi : alors pourquoi il ne t’écouterait pas dire ce que tu ne dis à personne? Tu as de drôles de raisonnements.
─ Dans ce cas ça ne doit pas être le soleil, si toi aussi tu y as déjà pensé.
Tu n’as jamais vraiment été une personne radicalement entreprenante ou courageuse. Tu étais peut-être un froussard, Auxine : tu avais peur du rejet et ça te briserait probablement un peu qu’on ne veuille pas de toi. Alors tu laissais les gens venir à toi assez souvent, tu les laissais s’habituer à ta présence et à tes mots doux et c’était toujours eux qui revenaient te voir. Tu attendais sagement à ton stand de fleur que qui que ce soit vienne te parler de la pluie ou du beau temps. Tu ne voulais pas déranger les gens, tu ne voulais pas t’imposer ah ça non. Mais comme pour contredire la personne que tu étais, comme pour te remettre en question totalement, tu essaie quelque chose. À moitié, mais tu essaie : tu fais le premier pas pour une fois. C’est maladroit, si maladroit et ô combien incertain. Mais tu as besoin d’essayer, de voir. Parce que ça te donne mal à la tête à trop y penser et que c’est le seul moyen de remédier à ces mots. Tu te trouves des excuses, en fait. Tu t’approches près, si près de son visage. Ton front presque contre le sien, tes yeux dans ces yeux et le rouge de vos joues qui s’assombrit parce que le soleil n’atteint plus l’entièreté de vos visages. Tu tiens sa main fort, comme si tu avais peur qu’il disparaisse là maintenant et que tu te rende compte que tu ne faisais que rêvasser au creux de tes draps. Tes yeux glissent le long de son nez, se dépose une seconde de trop sur ses lèvres et tu le remonte avec empressement sur sa joue, ah oui.
─ Est-ce que… Non plutôt, qu’est-ce que ça représente pour toi, la relation qu’on a?
Parce que Nerv s’est peut-être un jour demandé si tu voyais votre relation comme toi tu la vois, mais tu ne sais pas si effectivement vous pensez de la même manière. Peut-être que pour lui, tu es un semblant de meilleur ami, ou quelque chose comme ça. Mais toi, toi tu as même de la difficulté à dire ce qu’il est pour toi, Nerv. C’est un peu une étoile dans ton ciel bleu, une fleur solitaire au travers des ronces : mais est-ce qu’il y a un mot pour ça? Non, tu te dis que non. Tu fermes les yeux et tu fais ce mouvement rapide, si rapide, qui fait exploser ce pauvre organe déchainé dans ta cage thoracique. Oh, tu ne sais pas d’où ce courage t’es venu, mais c’est probablement la chose la plus folle que tu te sois permis de faire : oh comme c’était insensé, ça t’as peut-être couté ta relation avec lui, qui sait? Tu paniques presque, tu gardes tes yeux clos parce que tu as peur de regarde la réalité en face, oh non tu n’as pas fait ça. C’est la fin du monde et tout s’écroule à l’intérieur. T’as envie que ton souffle s’arrête. Ah oui.
Tu l’as embrassé sur la joue.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Dim 4 Jan - 15:41
HRP:
tu veux me faire mourir en fait.
can you see my spark
ft. auxine
Tu ne sais jamais rien, Nerv, mais là, tu sais ce que c'est. Tu sais tu sais tu sais. Mais oh tu n'en sais pas plus, non non ; tu sais pourquoi tes joues normalement uniquement chauffées par l'adrénaline se colorent, tu sais pourquoi tu tiens sa main aussi délicatement que possible et pourtant tu sais aussi pourquoi tu t'y accroches comme si tu voulais fondre dans sa chaire, tu sais pourquoi tu as chaud et tu sais aussi pourquoi il y a ce sourire collé sur ta bouche. Tu sais, Nerv. Mais il y a tant tant d'autres choses ; tu ne sais pas pourquoi il referme votre minuscule étreinte, tu ne sais pas si lui aussi il veut ne plus jamais te lâcher pour toujours continuer, tu ne sais pas non plus pourquoi tu penses ça, pourquoi d'un coup ça t'es tombé dessus. Tu ne sais pas pourquoi tu as l'impression de voir toute la galaxie depuis ses yeux étincelants, tu ne sais pas pourquoi il y a ces éclats qui te semblent si attrayants et toutes ces choses étonnantes que tu ne saurais décrire. Tu ne sais pas. Alors vous vous fixez, comme si le temps n'avait plus d'emprise, et vous glissez l'un sur l'autre, vous réfléchissez peut-être, sûrement trop, ou alors vous vous perdiez l'un dans l'autre. Non, Auxine, non bien sûr que non ce n'est pas le soleil ; mais peut-être que tu ne sais pas vraiment ce que c'est, peut-être que tu es bien trop pur pour ce genre de choses, peut-être qu'il ne vaut mieux pas que tu saches. Peut-être. Ce n'est pas ton genre de penser avec des peut-être, Nerv, ce n'est pas ton genre de ne pas être sûr de toi, ce n'est pas ton genre de ne pas être indifférent, ce n'est pas ton genre d'avoir un avis tranché ou de ne pas en avoir rien à foutre. Et là, là, il y a Auxine, qui fait s'effondrer toutes tes idées toutes tes barrières, qui balaye tes certitudes tes habitudes tes sautes d'humeur, oh Auxine qui n'en sait rien, Auxine l'innocent Auxine qui te sourit comme si de rien n'était alors que tu craques à chaque fois comme la première fois que tu l'a vu, ce sourire. Ah, ce sourire, ce sourire. Tu veux tellement qu'il reste là toute sa vie ; et des fois tu te dis qu'il n'a pas besoin de toi pour ça, tu te dis qu'il l'avait déjà bien avant toi, ce retroussement de lèvres -et parfois tu te dis que tu veux être son origine et tu t'arrêtes de suite avant de dégouliner d'égoïsme. Tu ne sais pas, Nerv, tu as tellement envie d'être là avec lui, pour lui, et pourtant tu te dis que tu risques de l'infecter, que tu préfères encore l'oublier que de le changer. Et ça te fait mal quand tu penses ça, tu as ce creux dans la poitrine qui t'empêche de respirer et ces yeux qui se ferment d'eux-même ; et ta tête qui vrille vrille, comme trop compressée, comme si on t'en demandait trop -sûrement parce que c'est le cas. Qu’est-ce que ça représente pour toi, la relation qu’on a ? Non Auxine, non, tu n'as pas le droit de lui demander ; regardes son air perdu et ses yeux qui réfléchissent trop, regardes cette nuque tendue qui te laisse apercevoir le champ de bataille dans son esprit oh regardes cette main qui se crispe sur la tienne, regardes regardes regardes. Et devines, Auxine. Dis-lui que tu sais pourquoi ça n'était pas le soleil. Et toi, Nerv, toi. Tu sais. Et tu ne veux pas le dire, pas l'avouer, tu ne veux pas tout abîmer, tu ne veux pas tout casser -tout jeter pour un caprice alors que oh, regardes-toi, Nerv, regardes déjà comme tu es chanceux d'être là. Et puis c'est tellement rapide oh tellement tellement vif, c'est comme une onde de choc sur ta peau, un volcan qui se réveille, sa lave qui coule le long de tes côtes, sa chaleur fiévreuse dans tes joues dans tes lèvres aussi ; elles elles tellement avides et pourtant tu te freines tu attends un peu parce que tu savais que si tu faisais quoi que ce soit, tu exploserais. Tu exploserais en des milliers de choses, des centaines d'artifices colorés avec les couleurs dont il te parle, des centaines d'étincelles virevoltantes et un milliard de brusquerie d'avidité et oh Nerv, ça tu ne peux pas. Tu n'as pas le droit, pas avec Auxine. Pas avec Auxine. Tu n'as pas répondu à sa question mais tu ne sais pas quoi dire non, encore moins maintenant que ta tête est sens dessus dessous, que tu ne sais plus vraiment ce qu'il y a autour. Tu n'as jamais aimé les mots, Nerv, tu n'es pas un poète ; tu as peur parfois de mal les comprendre et de mal les utiliser. Et là, là, aucun mot ne te semble assez bien, assez doux, assez fort. Tu le regardes encore, lui et ses paupières fermées, et ton sourire a disparu. Et tu sais quoi faire. Comme une évidence. Il y a vos deux fronts collés et ton nez qui trace un chemin jusqu'à croiser le sien ; il y a ta lippe tremblante et tes yeux qui se ferment aussi, il y a ce noir dont tu as peur mais oh il y a aussi la main d'Auxine que tu sers que tu sers fort, alors c'est comme si ton noir était lumineux oh combien rassurant. Et puis tu t'avances, tu t'avances. Le contact est doux, doux, délicat, tellement précieux ; tu es chaste, Nerv, pas sauvage non, parce que oh tu apprécies rien que ça mais rien, ce rien c'est déjà beaucoup, c'est beaucoup trop pour ton coeur qui ratte quelques battements et qui pourtant te souffle plus mais non non non. Tu arrêtes, Nerv, tu recules un peu ta tête avant de l'enfouir dans son cou pour qu'il ne voit pas tes joues rubis, pour qu'il n'entende pas ta respiration folle, celle de quelqu'un qui a oublié de respirer. Tu n'as pas vraiment répondu et ah Nerv. Tu as peur, tellement peur, mais tu es tellement heureux aussi ; c'est un mélange étrange et tu attends tu attends la sentence tu attends et tu prépares déjà dans ta tête quelques discours pour lui dire que, s'il le voulait, vous pouviez juste rester amis. C'est tellement triste de dire ça, juste rester amis.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Lun 5 Jan - 7:51
« viola »
ft. nerv
hrp: you make my kokoro go dokidoki
Tu n’entends que ça : ça ne s’arrête plus depuis que tu as posé tes lèvres maladroites sur sa joue. Ce tambourinement incessant qui pulse à tes oreilles, le vent, le bourdonnement dans tes oreilles, le chant des oiseaux non rien n’y fait, rien n’est plus bruyant que ton cœur qui débat et qui cherche à sortir pour courir se cacher le plus loin possible. Loin de Nerv, loin de toi et tes caprices : oh oh et si tu venais de tout ruiner? Et si lui, si lui il ne te voit pas comme ça? Qu’est-ce que tu vas faire, Auxine, s’il se recule et s’excuse? S’il te dit que ce n’était pas ce genre de relation qu’il pensait avoir, que tu t’es imaginé des choses seul et qu’il préférait partir? Ce serait épouvantable et tu ne sais pas si c’est pour ça que ton cœur bats aussi fort et que ton estomac semble vide alors qu’au départ il y avait tant de papillons à l’intérieur. Ils sont tous parti pour ne pas assister au bris de ton cœur lorsque Nerv le laissera tomber au sol. Parce qu’il y a si peu de chance que- oh. Tu frémis, de la pointe cassée de tes cheveux jusqu’au bout du bout de ton petit orteil : il y a ce doux contact contre ton nez, c’est si léger et soyeux et ça se mouve contre toi. Tu ne veux toujours pas ouvrir les yeux, tu es obstiné il n’en est pas question tu veux que le temps s’arrête, juste pour que tu puisses t’assurer que ce qu’il se passe, c’est bien réel. Que tu n’es pas au milieu d’une de tes fantaisies.
Non non : le visage de Nerv est bel et bien contre le tien, tu sens sa respiration qui se pose sur ta peau et tu n’as envie que de frémir. Ça ne se peut pas. Il t’embrasse et tu as l’impression qu’on vient de te donner un coup de pelle à la figure, ou tout du moins tu te figures que c’est ce que l’on doit ressentir lorsqu’on se fait assommer. Nerv a volé toute tes pensées cohérentes, elles sont restée ancrées et ces lèvres trop vite disparues. Le temps se tord et tu ne sais plus trop si ses lèvres étaient là pendant un siècle ou si elle n’y ont été que quelques secondes. Tout ce que tu sais, c’est que ça n’a pas duré assez longtemps et que tu aurais voulu que ça dure dix siècles de plus. Nerv te rend capricieux, ce n’est pas vraiment une bonne chose.
Mais Nerv a l’air tout aussi conscient de ses gestes que toi – bon d’accord probablement plus car toi, tu tends vers le niveau zéro – et tout aussi mal à l’aise. Mais votre gêne est douillette et tu voudrais qu’elle dure des heures, maintenant. Parce que tu sais qu’elle est partagée : tu te sens déjà mieux. Ton nez s’enfonce dans ses cheveux noirs, si noirs et ta main lâche la sienne. Tu es demandant Auxine, tu es pressé par le temps : il n’y a pas assez de temps non, pas pour ce que tu veux faire. Si tu laisses filer une seconde, une minute, une heure, elles seront à jamais perdues et tu veux user de chaque unité de temps à ta disposition à son plein potentiel. Alors ta main, ta main encore chaude de s’être lovée au creux de celle de Nerv, va trouver une place toute naturelle dans les cheveux de Nerv et ton pouce s’ancre sous son menton. Tes gestes se veulent le plus lents possible, mais c’est si difficile de contenir ton empressement. En vrai, Auxine, c’était ton premier baiser : de toute ta vie et même celle d’avant, tu n’avais posé que des baisers sur des joues. Même avec Nerv, tu avais commencé par ça, parce qu’en réalité de n’étais jamais allé plus loin avec qui que ce soit. C’était un peu honteux, à ton âge : mais maintenant c’était fait et tu ne trouvais pas ça si mal, que ça soit Nerv qui l’ait eu. Mais ça, tu allais le garder pour toi : il n’avait pas besoin de le savoir. Et puis, aussi, il avait eu ton deuxième baiser aussi. Puisque tu avais remonté son visage avec ton pouce placé stratégiquement et tes autres doigts dans ses cheveux, tu avais pu reposer tes lèvres sur les siennes.
Pas d’histoire d’approfondissement, c’était toujours aussi chaste et maladroit : parce que c’est la première fois que tu inities un baiser Auxine, eh oui. Sauf que celui-là, tu le fais durer un peu plus longtemps : celui de Nerv était beaucoup trop rapide à ton goût. Tu n’arrives pas tout à fait à réaliser ce que tu es en train de faire, ce n’est jamais toi qui fait les premiers pas, ce n’est jamais toi qui prend des décisions aussi importantes. Mais tu n’as pas laissé le choix à Nerv, là : parce que pour une fois ce que tu fais, tu le fais parce que tu en as envie. Tu n’as vraiment plus l’impression d’être toi, Auxine le fleuriste, Auxine doux et Auxine qui laisse les autres venir à lui. Nerv, il est venu chercher ce jeune homme au fond de toi avec des envies et des besoins : l’Auxine maladroit de ne pas savoir comment demander, comment réclamer et avare de tout. Auxine, tu as toujours voulu le monde et d’une certaine manière tu l’as toujours eu : mais là il y a Nerv et tu veux plus plus plus toi aussi mais tu ne sais pas comment ça fonctionne, tu ne sais pas quoi demander, quoi faire nu quoi dire. Tu sais simplement que tu veux l’embrasser, encore, et que tu n’as pas eu le courage de lui demander : tu l’as juste fait parce que c’était ce qui te semblait être le plus logique. Parce que c’était ce que tu voulais, voilà tout.
Ton souffle se perd, tu ne te recule que de quelques brefs centimètres. Tu as besoin de lui dire, là maintenant tout de suite tu ne veux pas attendre, tu ne veux plus jamais attendre, tu regrettes d’avoir attendu.
─ P-Pour moi, c’est ça que ça représente.
Nerv
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Mar 6 Jan - 21:56
'cause you are a sky full of stars
ft. auxine
Et puis tu es là, Nerv. Tu te caches tu te caches, à moins que tu ne cherches juste à être là, serré contre lui, à moins que tu ne cherches qu'à sentir un peu son odeur, comme une senteur de coquelicots, à moins que tu ne veuilles juste disparaître sous sa peau, pour vivre toujours à ses côtés. Tu entends un coeur qui bat fort fort fort et tu ne sais pas si c'est toi ou si c'est lui, et à ce rythme tu te demandes s'il sera possible de l'arrêter un jour. Et pourtant, ton souffle est calme, maintenant, il est profond et long, alors que ta peau brûlante se refroidit peu à peu au contact de son cou. Ta main devient moite, aussi, parce que oh Nerv tu ne sais pas tu ne sais plus quoi dire quoi penser non plus ; alors tu continues à respirer son parfum à t'enivrer à oublier un peu ce que tu viens de faire, malgré ces fourmillements dans tes lèvres et ce mal de ventre ces choses qui veulent sortir en éclatant tes os tes muscles tout ton être. C'est tellement contradictoire, Nerv, parce qu'il y a toi toi qui te sens mal, et puis il y a l'autre toi qui est si calme, blotti, partageant sa chaleur comme un trésor entre vous deux. Oh Nerv, tu sens son visage contre son crâne, tu sens sa main sur tes cheveux, son pouce sur l'arrête de tes joues, ce relâchement au fond de ton corps ? Il y a de la douceur dans l'air, quelque chose de simple et doux et puis il y avait aussi de la naïveté, un peu d'innocence, des choses cachées qu'on connaissait malgré tout, et puis ce mouvement que tu le laissais te dicter, ces lèvres qu'il t'a imposé et que tu goûtais encore avec délice, oh toutes ces sensations étranges et cette impression d'être rempli rempli comblé. C'est étrange, Nerv, tu avais toujours eu le sentiment d'être un peu vide un peu bancal, d'avoir besoin de pansement bien plus loin que sur ta peau et pourtant tu ignorais ça, en te disant que ce n'était rien, que c'était sûrement le propre de l'être humain. Maintenant, ah maintenant, c'était tellement tellement différent ; c'est comme si derrière tes paupières il y avait un nouveau monde, un monde d'explosions et d'arc-en-ciels -et même si tu ne les vois pas, Nerv, même s'ils seraient gris s'ils étaient là, tu les sens oh c'est inattendu comme sensation, c'est comme si le ciel s'était ouvert pour vous, comme si comme si comme si. Mais aucune comparaison n'arrivait à décrire ce qui se passait dans ta tête, Nerv, dans ces cellules, ces neurones sûrement trop sollicités qui ne comprenaient plus rien à ce qui t'arrivait. Et puis, en même temps, c'est si vide si lisse si plat si tranquille. Quand il quitte tes lippes, tu rouvres tes yeux. C'était plus long que toi, un peu moins timide peut-être ; en tout cas, tu étais un peu plus confiant, plus affirmé, et tes doigts qui s'était glissés sur sa joue sur son cou l'avaient pressé un peu plus contre toi encore encore. Parce que c'est ce qui revient, encore, même si tu as déjà eu beaucoup, même si tu as déjà eu plus. Tu souris et tu regardes tu regardes tu te perds sûrement en chemin et tu glisses tes longs doigts le long de sa jugulaire avant de t'accrocher à l'encolure de sa chemise. Sa si belle chemise blanche. Ton myocarde s'accélère encore à l'entente de ces mots et ah Nerv, Nerv, ça te fait du bien de sentir ton sang jusqu'au bout de tes doigts, ça te fait tellement de bien de sentir tant de choses alors que tu ne restes que là, couché, à regarder Auxine de toute ton âme. Tu veux dire quelque chose, tu veux que tes mots puissent être à l'image de ce que tu veux dire mais ah Nerv, tu ne trouves pas, toujours pas. Tu pourrais lui susurrer des choses à l'oreille, lui raconter que les couleurs ont comme explosées en toi quelques secondes plus tôt, tu pourrais lui dire oh plein plein plein de mots différents mais aucun ne sonne assez bien dans ta tête. « Pour moi aussi. » C'était court, il n'y avait peut-être pas autant d'émotion que tu ne le voulais mais oh c'était tout ce que ton cerveau te criait de dire, tout ce que ces pauvres neurones pouvaient encore bien te faire comprendre. Et puis tu souriais, encore, de plus belle, et tu passais ta main dans ses cheveux fins en terminant sur sa nuque, avec cette peau douce dont tu ne te lasserai sûrement pas. Nerv Nerv Nerv, est-ce que tu peux y croire ?
HRP:
c'était pas prévu /dies (sinon nerv est assez inactif, donc si jamais tu veux que j'ajoute quelque chose ou autre, mppppp ♥ )
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Mer 7 Jan - 6:28
« viola »
ft. nerv
T’es un filet de pêche et Nerv c’est un pauvre poisson autour duquel tu as enroulé tes possessifs nœuds. Tes mains sont crispé sur lui, sur ses vêtements dans ses cheveux et tes bras ne veulent pas le laisser se dégager, ils sont figé autour de ses épaules. Ah, tu ne veux plus qu’il parte tu veux rester comme ça pour toujours, tant pis pour le monde, tant pis pour le reste. Tu veux que ça soit ici et maintenant pour toujours, ça t’en crève le cœur : tu es tellement bien que ça serait criminel qu’on te retire tout ce bonheur qui te déferle dessus. T’as envie de rouler dans l’herbe avec Nerv toujours plaqué contre toi, de rire et de l’embrasser encore encore encore et de juste faire plein de bêtises niaises. D’ébouriffer ses cheveux toujours et de frotter ton nez contre le sien en lui offrant tes plus beaux de tes sourires. Nerv aussi, il se sent comme toi et ça te fait exploser littéralement, tu perds tout tes repères, tu t’en doutais un peu puisqu’il t’avait embrassé en premier, mais qu’il le mette sous forme de mot ça change tout. C’est dit maintenant on ne peut plus retourner en arrière l’univers l’a entendu et l’univers t’as entendu toi aussi. Vous avez passé un certain point de non-retour maintenant que c’est écrit noir sur blanc mais de toute façon toi tu ne veux pas retourner en arrière : tu es beaucoup trop satisfait. Cette journée, mine de rien, elle sera ancrée en toi pour toujours, aujourd’hui c’est une journée spéciale maintenant elle aura une signification pour toujours. Oh comme les mots sont pesant, tu te dis, rien que quelques mots, rien que des lèvres sur d’autre et le monde entier change tout change et c’est tellement formidable.
Ce monde est sublime et tu ne peux pas t’empêcher de te dire que Nerv aussi est sublime et que le bonheur et la satisfaction sont définitivement les choses les plus plaisantes qui soient. Comment Nerv peut-il aimer la douleur alors que cette sensation qui réchauffe vos ventres est aussi douce : ce n’est plus important maintenant parce que là, oui là tu as vraiment tout ton temps pour lui, pour Nerv. Parce que maintenant tu sais que lui aussi il veut de ce temps, c’est votre temps désormais. Tu t’emballe peut-être un peu trop, mais de savoir qu’il t’a à cœur autant que toi tu l’as, ça t’agite et ça te donne envie de tourner sur toi-même. Il n’y a pas encore de mots précis sur ce qu’est votre relation, mais c’est tout de même un début relativement prometteur. Ça laisse présager plein de choses, mais surtout du bonheur à profusion et des journées brillantes et colorées : des nuits d’autant plus douce ou tu pourras te permettre de glisser ta main dans la sienne et de murmurer les mots un peu plus près de son oreille. Oh, oh tu penses déjà beaucoup trop à l’avenir.
Tu enfouis ton visage dans son cou tout comme lui le faisait un peu plus tôt et tu respires un grand coup. Tu t’imprègne de ce moment à ne pas oublier. Tu laisses tes lèvres encore un peu trop tentée se déposer ici et là, dans le creux de son cou, le long de sa jugulaire et un peu sur sa mâchoire. Elles ne se sont jamais autant posé sur de la peau et elles sont un peu curieuses et aventurières, ces lèvres qui sont tiennes. Il y a cette oreille qui les rencontre et ces cheveux dans lesquels elles ne savent pas trop où ce poser, alors elles terminent leur course sur sa tempe, pour s’y reposer une fois, deux fois. Tu te découvres ce côté un peu tactile que tu n’avais pas vraiment eu la chance d’exploiter jusqu’à là. Il te fait découvrir de bien belles choses, Nerv, il s’approprie ce trop-plein d’amour que tu as à offrir et tu es bien content que ça soit lui qui l’ait.
─ Ah, comme j’aimerais qu’on puisse rester comme ça pour toujours!
Ta voix a repris un peu plus d’assurance, un peu plus de certitude elle est moins maladroite et chancelante maintenant. Maintenant que le plus gênant est dit tu peux redevenir Auxine qui pèse ses mots et qui dit de belles choses sincères pour faire sourire les gens. Un Auxine qui aime sans condition même s’il a mis son cœur dans les mains d’une autre personne. T’es un drôle de personnage, Auxine et tu t’en rends compte : mais tu te dis que c’est ce qui te rend unique, au même titre que chaque personne l’est. C’est juste que toi, c’est ton côté fantasque et souriant, demandant et avide de bonheur. Mais pour le moment tu en as bien plus qu’il ne t’en faut, du bonheur : alors tout va bien.
─ Je crois que je suis un peu trop heureux, là.
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Ven 9 Jan - 23:24
'cause you light up the path
ft. auxine
Tu l'as dis Nerv, et finalement, finalement, peut-être que c'était les bons mots ; peut-être que c'était juste de dire ce que tu avais dans la tête, peut-être que tu as bien fait de tout déballer quitte à te dire que ce n'était pas assez - de toutes manières tu ne sais pas si un jour tu pourras dire quelque chose d'assez fort. Et maintenant, Nerv, tu ne regrettes pas non ; et puis la sensation de légèreté revient comme auparavant et oh tu penses que le vent t'emmènes avec lui en ses danses endiablées, tu crois que le son des fleurs qui tangent elles aussi t'atteint en ondes destructrices en enlevant des petits bouts de toi -et oh c'est comme si tu les sentais s'envoler vers d'autres contrées lointaines, c'est comme si tu les entendais te souffler des merveilles dont tu ne voulais plus entendre parler, là, maintenant, parce que ta merveille à toi est bien plus que suffisante. Tu ne te lasses pas Nerv, pas quand il y a ces cheveux qui volent doucement, ces lèvres grisées toujours aussi séduisantes et ah ces yeux ces yeux. Ses yeux, à lui, rien qu'à lui, qu'il avait vulgairement dit bruns quelques instants plus tôt mais oh non, toi tu voyais plein de choses dans ces yeux ; tu voyais le léger dégradé de gris et quelques pics foncés qui remontaient jusqu'à l'iris, tu voyais le noir noir noir de la dite iris qui te fixait te dévisageait et tu le voyais plus profonde que le ciel dans lequel vous regardiez les étoiles le soir, et puis tu les voyais aussi, les astres. Maintenant que tu pouvais le fixer autant que tu le voulais, tu les voyais, ces poussières d'étoile -bien sûr qu'elles étaient là. Auxine ne pouvait pas ne pas appartenir aux étoiles. Il vient se coller à toi encore un peu, tu ne sais pas si ton rythme cardiaque augmente ou ralenti, c'est trop étrange pour le savoir, il est comme désaxé de son allure habituelle, comme si tu n'avais plus besoin de cet organe donneur de vie. Tu ne sais pas, Nerv, tu as toujours trouvé ça étrange, les coeurs -comment on était obligé de vivre avec et comment, pourtant, il lui arrivait tant de faillir, tant de nous faire sentir comme déjà morts. Mais pour cette fois, Nerv Nerv, il te donnait cette sensation grisante d'être vivant -celle que tu retrouvais par les poings, celle qui germait dans ton ventre quand l'adrénaline venait racler tes griffes contres ton dos, celle qui s'emparait de toi quand tu retirais les cicatrices de tes blessures. Tu te sentais tellement bien, Nerv, que c'était étrange à penser, dans ta cervelle silencieuse où aucun cri ne venait accompagner ton bonheur. Non, ce que tu avais là, c'était l'odeur de ses cheveux qui remplissait tes poumons, les pointes te chatouillant gentillement le menton et puis cette douce chaleur diffuse, encore. S'ajoutent des baisers calmes, des choses mesurées qu'on savoure et qu'on éparpille en voulant goûter la peau salée de l'autre, des choses tranquilles et calmes qui permettent de se mettre en phase d'apprendre beaucoup et de se complaire, aussi. Ses lippes sont douces, tu n'en attendais pas moins, et elles remontent en s'accrochant à toi, en créant ce qui te semblent être des cratères et pourtant Nerv, tu es toujours là, en un seul morceau, et quand il termine par ta tempe tu ne peux pas t'empêcher de fermer les yeux, avec ces mains qui s'accrochent à lui, qui tordent un peu sa chemise qui oh encerclent son cou, avec ses larges épaules que tu sens sous tes avant-bras. Oh, et puis toi aussi tu veux que ça dure pour toujours, et une part de toi te dit que ça peut bien être le cas -mais chut, chut, laisse à l'avenir son soupçon d'espoir d'attente aussi, laisse le temps faire son travail, laisse les rêves devenir réalité et laisse laisse les mots s'ancrer s'immortaliser. Tu pourrais répondre à tout ce qu'il dit par l'affirmative, par un moi aussi des plus simples mais ah Nerv tu crois que ça ne te suffit plus maintenant -même après avant, même après que de telles paroles t'aient tant libéré un peu plus tôt. Tu ne sais pas Nerv, tu es un peu gauche, maintenant, autant qu'avant mais là c'est un peu différent oh c'est toujours différent avec Auxine. « On peut rester là jusqu'à la nuit. » Tu appuies tes paumes sur sa nuque pour que sa tête redescende en ta direction. « Même encore après. Et après. »Et après. Et puis c'est ses lèvres qui viennent rejoindre leurs jumelles parce que oh tu appuies encore encore tu veux qu'elles fondent ensemble et que jamais le contact s'arrête, pourtant ce calme plat est toujours présent dans tes doigts qui s'accrochent à ses cheveux. Tu décides d'être un peu moins sage, ou peut-être un peu plus entreprenant, qu'en sais-tu, mais ta langue se glisse hors de son réceptacle et va atteindre ses lèvres, délicieusement. Elles sont aussi douces qu'avant, moelleuses moelleuses cotonneuses peut-être, avec ce goût qui t'attaque le bout de l'organe sensitif. Tu ne sais pas ce que c'est, vraiment, c'est tellement toujours plein de choses avec Auxine. Auxine Auxine Auxine. Tu tentes une attaque jusqu'à ses dents, calmement, et tes songes voltigent haut haut haut alors que tu restes fixé au sol, pauvre mortel qui a eu droit au jardin d'Eden. Bien sûr qu'il a des fragments de comètes dans les yeux. Tu te sens un peu stupide d'en avoir douté.
Auxine
corps éthéré de pureté
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 10 Jan - 8:34
« viola »
ft. nerv
hihi cette chanson est cutie
Tu as bien envie de voir le jour s’éteindre alors que tu batifole avec Nerv, le laisser s’écouler et d’écrire le ciel qui tire sur l’oranger à Nerv alors que le soleil se dissipe au loin. Lui susurrer les noms des couleurs si chaudes qui s’étalent au ciel et les comparer à la braise dans vos ventres, parce que c’est probablement la description la plus fidèle que tu peux en faire. Attendre jusqu’à ce que les étoiles pointent le bout de leur nez et que vous vous retrouveriez encore une fois sous cette mer profonde qui veille sur vous si souvent. Après c’est si vaste, et quelque part tu n’as pas vraiment envie de définir une fin à cet après : après ça peut durer pour toujours c’est illimité comme l’espace, vous pourriez vous rendre au-delà des constatations aux noms qui t’échappent sans jamais vous arrêter. Il te promet tant de choses dans ses mots il te fait rêver il t’offre des choses que tu n’aurais jamais osé demander et il te fait sourire encore et encore. Tu souris contre ses lèvres, dans ses cheveux, tu colles la paume de tes mains à ses épaules tes doigts s’emmêlent dans chaque pan de vêtement qui veut bien laisser tes doigts s’y perdre : et tout ça c’est pour lui, rien que pour lui.
Tu aimes offrir au monde, tu donnes tu donnes tu envoies de l’amour à l’univers et tu ne gardes rien pour toi mais Nerv, Nerv mérite d’avoir rien que pour lui tout ce que tu as. Mais tu es si peu de choses Auxine, tu n’as pas grand-chose à lui donner mais qu’il le prenne qu’il prenne tout et qu’il te laisse les poches vides car s’il a bien quelqu’un qui peut te piller sans vergogne c’est bien lui c’est le seul qui peut partir avec tout ce qui lui chante. Qu’il te ravage ça ne te dérange pas de toute façon lui aussi te donne tellement que quand bien même tu te retrouverais les mains vides tu pourras toujours aller lui voler des baisers des mots sa présence toute entière et la faire tienne. Il prend tes premières fois, ton inexpérience et tes lèvres encore et encore et tu t’y habitues un peu trop vite tu y prend goût avec un peu trop d’aisance mais quelque part tu y avais déjà pris goût avant même qu’elles n’aient effleuré ta peau : elles t’avaient hypnotisée depuis bien longtemps en laissant rouler de beaux mots et des idées charmantes et des promesses à n’en plus finir. Oh, ces lèvres pernicieuses te feront sombrer tu t’en doute bien mais ça ne te dérange pas, parce que bien que mauvaises pour ta santé elles sont beaucoup trop délectables pour que tu arrives un jour à t’en passer. Elles avancent elle s’attaquent à toi et tu ne peux que tu résoudre à les laisser faire : tu es un peu déphasé parce que déjà tout à l’heure c’était ton premier baiser mais celui-là, celui-là est un peu plus poussé et tu ne t’es jamais rendu jusque-là, tu ne sais pas trop comment on fait et tu as peur de mal faire : alors tu le laisse opérer et tu entrouvre les lèvres docilement pendant que tes doigts se resserrent contre lui : tu as besoin de t’agripper parce que Nerv te fait perdre pied avec chacun de ses gestes.
Tu ne tiens plus en place tout s’écroule en toi tout ce que tu croyais savoir de la vie te semble tellement obsolète quand sa bouche s’appuie sur la tienne et que sa langue sa langue est aussi invasive. Tu ne peux que penser à ça, toutes tes pensées sont dirigées vers lui vers ces sensations que tu découvres et qui te plaisent déjà : tu es bon élève et Nerv est le plus doux des professeurs il ne te brusque pas mais il ne te laisse pas le choix non plus : de toute façon même si tu l’avais tu lui dirais oui mille fois. Tu es si faible Auxine, tu succombes sans même protester tu accueilles ta décadence avec un peu trop d’enclin : mais tomber pour Nerv c’était déjà écrit quelque part tu ne pouvais pas y échapper, quelqu’un un jour l’avait gravé dans la pierre ou l’avait tracé dans le ciel, mais c’était un fait inébranlable que tu te devais de finir dans ses bras. Il n’y avait pas d’autre conclusion à ton histoire, tu n’en voyais en tout cas pas d’autre. C’était l’ordre naturel des choses tu en aurais mis tes deux mains à couper.
Tes paupières tressautent et tu ne sais pas si tu as envie de les ouvrir pour regarder le visage de Nerv qui est si près, lové tout contre le tiens alors que vos lèvres se perdent l’une contre l’autre et ta langue se fait curieuse elle aussi à partir à la rencontre de sa nouvelle amie, mais en même temps les étoiles qui sommeillent derrière tes paupières closes alors que vous vous embrassez sont d’une exquise beauté elle aussi. Puis il y a cette gêne, cette peur de voir que Nerv aussi te regarde qu’il a les yeux grands ouverts et qu’il scrute tes réactions. Oh non, tu en mourrais de ce regard posé sur toi à cet instant précis, tout le sang de ton être irait se loger dans tes joues et il n’en resterait plus assez pour que ton cœur puisse battre, c’était l’évidence même. Alors elles restent obstinément fermées pendant que tu danse avec sa langue que tu laisses tes dents effleurer ses lèvres parce que tu ne sais pas comment t’y prendre tu ne sais pas quelle initiative prendre tu veux juste que Nerv apprécie votre contact autant que toi : tu veux qu’il te dise quoi faire qu’il t’apprenne tout ce qu’il y a à savoir pour que tu puisse le combler au même titre qu’il le fait pour toi Auxine.
─ Q-Qu’est ce que je dois faire Nerv, je ne sais pas… j'ai peur de mal faire… C-C’est nouveau pour moi.
Il n’y a que vous au monde, vous êtes dans votre bulle avec vos visage collé et ces souffles tout près de vos lèvres que tu as séparé pour émettre une plainte de désespoir : tu ne sais pas si tu fais les choses bien tu voudrais être parfait exemplaire pour Nerv mais c’est vrai que c’est tout nouveau pour toi qu’il n’y a jamais eu personne avant lui autant dans cette vie que dans celle d’avant, tu es mort avant d’avoir connu ces choses même si tu étais déjà un jeune homme mature : dans ce domaine tu n’es qu’un ignare mais tu veux apprendre tu veux lui faire voir des couleurs et des étoiles quand tu l’embrasses comme ça il pourrait les contempler même en plein jour.
hrp je crois que je rêve secrètement que nerv dise à auxine qu'il doit le mordre et le violenter un peu je vais me jeter au bas d'une falaise adieu
Nerv
coeur souillé de noirceur
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Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 10 Jan - 13:53
i'm gonna give you my heart
ft. auxine
Tu le sens qui doucement s'abandonne ; ah il t'ouvre sa bouche comme il t'ouvrirait le paradis, avec cette simplicité encore et oh vos épidermes qui se croisent qui se froissent bien trop souvent -tu crois que tu frissonnes un peu, Nerv, cette douceur n'est pas ton hôte habituel. Ni même ton rôle -non, toi tu es brutal, Nerv, tu as cette haine cette hargne ces choses étranges qui te fond vomir ta colère sans fondement ; non, toi tu n'es adorable qu'avec tes oeuvres d'art, qu'avec ces bijoux qui n'ont pas besoin de parler pour vous comprendre, qu'avec ces parties de toi, ces parties d'eux, ces parties de vous qui s'expriment en silence. Peut-être qu'Auxine aussi, il fait partie de tes précieux trésors, peut-être qu'Auxine aussi il n'a pas besoin de parler pour te faire te sentir bien, peut-être qu'Auxine détient la clé la clé, la clé d'un tu-ne-sais-quoi qui enfin pourra te libérer. Peut-être qu'Auxine vient des nuages, peut-être qu'au fond il est un Vagabond, peut-être qu'il est celui qui mérite le plus sa place ici -oh, peut-être qu'Auxine est un ange. Peut-être. Vos langues se lient en silence elles aussi, et puis tu mènes quelques danses secrètes, dont seuls vous connaîtront les pas, et puis et puis il y a aussi ses dents dures dures lisses douces et froides sur ta lippe, entre caresse et enlèvement -tu ne sais pas s'il n'y a que toi qui a cette avidité, cette envie que le temps s'arrête pour être sûr d'apprécier chaque nanoseconde à son potentiel maximal, pour ne pas rater une miette pour pouvoir observer Auxine sous chaque angle possible oh pour graver tout dans ta mémoire aussi, pour être sûr et certain de ne jamais jamais jamais oublier. Pas cette fois. Plus maintenant. Et puis il se retire, ça te permet de respirer un peu plus parce que tu oublies toujours un peu que tu as des poumons, parce qu'Auxine te fait toujours autant perdre la tête. Tu ne sais pas si c'est à cause de son innocence débordante d'affection ou le moment en lui même, ou bien l'adrénaline -bien sûr qu'il y a de l'adrénaline-, ou encore encore ces lèvres qui te rendront sûrement fou un jour ou l'autre, ou peut-être tout simplement est-ce ta faute. Qu'importe. Tu lui souris quand il t'avoue son inexpérience et oh, tu n'en as rien à faire, que ce soit tout nouveau. Tu lui apprendra tout ça tout comme lui il t'apprend le monde, et vous n'aurez plus besoin de mots pour vous comprendre, vous n'aurez plus besoin des autres pour survivre, vous n'aurez plus qu'à être deux. Juste deux, avec l'éternité à vos côtés. Tu te renverses sur le dos en le faisant t'accompagner, tes paumes toujours collées aux contours de son cou, et il est au-dessus de toi, ce grand Auxine qui trébuche de nouveau sur ses mots. Tu lui souries, forcément, et tu te veux rassurant mais tu ne sais pas vraiment comment faire ça. « Fais ce que tu veux. » Tu n'as pas vraiment de conseils à lui donner, toi tu ne réfléchis jamais vraiment, tu fais toujours ce qui te passe par la tête. Tu sera sûrement mauvais professeur, tu ne sais pas vraiment, mais tu sais qu'il apprendra mieux par lui-même. Tu sais aussi qu'il ne fera rien mal parce que oh il pourrait t'embrasser n'importe comment, tu es sûr d'avoir la tête dans les nuages quoi qu'il arrive. « Je suis tout à toi. » Tu souffles ça tandis que tes bras glissent le long de son cou, tes mains se joignant dans son dos et la distance séparant vos fronts se raccourcissant peut à peu. Bien sûr que tu es tout à lui.
HRP:
ça sera pour plus tard tkt /meurt
Auxine
corps éthéré de pureté
MESSAGES ▲ : 148 DATE D'INSCRIPTION ▲ : 29/12/2014 AVATAR ▲ : shukuro tsukishima ✿ bleach DIT ▲ : le perdu ANECDOTE ▲ : il s'est fait rafler plusieurs fois FICHE RS ▲ : www ✿✿
Sujet: Re: viola ─ nerv (nc16 & clos) Sam 10 Jan - 20:37
« viola »
ft. nerv
hrp : DELIVER USSS
Tu le surplombe, t’es au-dessus de lui et ça te fait encore plus perdre tes moyens. Tu peux faire ce que tu veux quand tu veux de la manière que tu le veux : mais t’y connais rien à rien et tout ce que tu sais faire maintenant c’est l’embrasser : est-ce que c’est assez ? Est-ce que Nerv comme toi peut se rassasier de baisers, est-ce qu’il veut plus est ce qu’il veut moins, est-ce qu’il va finir par te trouver ennuyant, à simplement appuyer ta bouche sur la sienne et essayer d’explorer maladroitement son palais avec ta langue qui est curieuse de tous ces développement inattendus. Ah oui, pour sur tu ne pensais pas ce matin en te réveillant que tu pourrais te retrouver au-dessus de Nerv, à couvrir son visage de baisers comme tu le faisais actuellement – tu essaie d’alterner les baisers sur sa bouche et ailleurs, ses yeux, son front ses pommettes saillantes – même dans tes rêves les plus fous tu n’aurais jamais imaginé une telle chose.
Mais voilà que la réalité dépasse toute tes attentes et Nerv se fait docile et compréhensif, d’une certaine manière : il n’a pas l’air d’attendre de toi que tu sois le plus expérimenté des amants et il te laisse même carte blanche. C’est beaucoup trop de liberté pour toi tu aimerais qu’il te restreigne qu’il te montre tout ce qu’il y a à savoir mais Nerv Nerv Nerv veut que ça soit toi qui mène la danse alors tu essaie tant bien que mal d’être à la hauteur, de ne pas lui faire regretter de s’être laissé aller dans tes bras : tu ne te le pardonnerais jamais. Ta respiration est courte, tes joues sont rouges et tu as les cheveux devant les yeux alors que tu embrasses Nerv une énième fois, tu essaie de garder une certaine distance entre vos deux corps, avec tes avants bras qui te soulèvent un peu du sol. Si tu le touche un peu trop, si tu te love contre lui tu vas imploser tu ne peux pas le toucher en trop d’endroit à la fois tu ne le supporteras pas. Ton cœur débats déjà assez comme ça, ah Nerv est mortel il t’intoxique il rend tes idées floues et ton regard brumeux. Tu es comme la flamme d’une chandelle qui vacille Nerv souffle sur toi et te fait chanceler tes pieds ne touchent plus le sol et Nerv est ta bouée de sauvetage parce qu’il n’y a rien d’autre à quoi tu peux te raccrocher alors qu’en même temps il te noie dans le noir de ses yeux il te brûle avec le rouge de ses joues oh Nerv est coloré Nerv est beau Nerv est Nerv et il est tout ce dont tu as de besoin. Il est l’air que tu aspires ah tu prends tu prends tu voles ses baisers tu te fonds en lui tu te laisses aller et tu l’embrasse comme si c’était la dernière fois à chaque fois.
Tes doigts se serrent avec une légèreté écœurante dans ses cheveux parce que tu ne veux pas lui faire mal tu veux être doux mais tes doigts sont pressé ils veulent tout prendre se refermer sur Nerv et ne jamais le lâcher mais tu les ramènes à l’ordre tu les calmes et tu les emmêle dans ses mèches couleur charbon et tu fais chavirer sa tête sur le côté un peu et tu appuies tes lèvres un peu plus fort tu les laisse faire tu effaces tes peurs tes craintes tes incertitudes et ce sont elles qui décident maintenant ton esprit est vide tu essaie de ne plus penser à quoi que ce soit, rien qu’à Nerv qu’à cette peau laiteuse que tu embrasses sans relâche. Tu plonges ta tête dans son cou que tu t’es toi-même offert et tu en embrasse chaque recoin tu respires fort tu profites pour reprendre ton souffle et tu retournes t’emparer de ses lèvres parce qu’elles te sont aussi précieuses que l’air qui empli tes poumons, t’es malade de lui t’es malade de ses lèvres maintenant il t’as contaminé et tu ne peux plus t’arrêter : comme si tu prenais de la drogue pour la première fois et que ça te faisait découvrir un monde fantastique tu ne peux plus tu ne veux plus le quitter jamais, oh il vous a condamné et tu acceptes d’être déchu si tu peux en avoir un peu plus.